Saccage d’un stand au Sila : «La caméra de surveillance était en panne !»

Sila stand
Un des exposants a vu son stand saccagé. Aucune preuve pour arrêter les responsables

Par R. Mahmoudi Le patron des éditions Koukou, dont le stand au Salon international du livre d’Alger (Sila) a été saccagé la veille de l’inauguration de cette manifestation, le 28 octobre dernier, revient sur cet incident dans une déclaration postée sur sa page Facebook. Il révèle que pour la plainte déposée au commissariat de police, un officier et deux agents étaient passés au stand pour faire le constat. Il écrit : «En voyant la caméra de surveillance qui couvrait la zone où se trouvait le stand de Koukou, l’officier pensait tenir les auteurs qui ont saccagé le stand. Surprise : la caméra était en panne !»

Concernant sa plainte au commissariat du Sila, l’éditeur affirme que celui-ci a promis de rembourser les deux tables saccagées et les 80 exemplaires du livre d’Ali Koudil : Naufrage judiciaire. Les dessous de l’affaire Cnan, qui avaient, selon lui, disparu.

La maison d’édition Koukou s’est distinguée depuis sa création par la publication d’ouvrages à contrecourant de la pensée dominante ou polémiques. Parmi les livres qui ont présentés à cette 22e édition du Sila qui vient de s’achever, figurent, outre l’ouvrage suscité, le livre de Feriel Bouatta : Islamo-féminisme ; une biographie de Mohamed Khider, écrite par son fils, et intitulée L’Affaire Khider. Histoire d’un crime d’Etat impuni ou encore une biographie d’Imache Amar, pionnier du mouvement national et un des protagonistes de la crise dite «berbériste» de 1949.

R. M. 

Comment (3)

    Mello
    8 novembre 2017 - 12 h 14 min

    La camera n’est pas en panne , car une camera ne peut etre en panne , seulement cette camera n’a pas ete mise en service. C’est la camera qui filme le stand des editions KOUKOU, des editions qui publient tous ces titres qui font mal. Chers amis, c’est le debut de la fin d’un pays qui se desagrege comme ce corps atteint de peste. Effectivement, on nous somme de choisir entre la peste et le cholera, comme si ce choix est unique. Ils doivent savoir qu’il existe des Algeriens qui ne veulent aucun des choix, des Algeriens qui ont , au fond d’eux memes, cet ADN « anti peste et cholera ». Des Algeriens qui lutterons et revendiqueront , autant de temps qu’il faut, leurs droits, leur liberte de s’exprimer, d’agir et d’arracher cette citoyennete longtemps bafouee. Le SILA , comme toutes ces manifestations folkloriques, organise sous le haut patronnage de celui que vous connaissez, ne laisse , en realite pas, la liberte de transmettre un vrai message , juste et emancipateur. KOUKOU a subit un naufrage judiciaire et les dessous de l’affaire ne seront jamais mis en lumiere.

    TIKOUK
    8 novembre 2017 - 9 h 02 min

    (…) Pleure au pays bien aimé, c’etait un titre d’un livre important. L’ennemi qui ronge le pays est à l’intérieur.si le ver est déjà dans le fruit…

    nectar
    8 novembre 2017 - 7 h 28 min

    Comme par hasard la caméra était en panne!!tout est préparé d’avance pour commettre un crime qui restera sans suite..Cela prouve que le naufrage continue, quand on veut sortir des chemins balisés par les idées fixes et rétrogrades, on peut l’addition dans la douleur et le silence.Les baltaguias sont passés par là….

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