Contribution du Dr Arab Kennouche – Corruption et rapatriement des cerveaux

Melikechi cerveaux
Le docteur Noureddine Melikechi a été choisi par la Nasa pour une mission sur Mars en 2020. D. R.

Par Dr Arab Kennouche – Qui a vraiment entendu parler des Haba, Toumi, Sanhadji, des Zerhouni et des Arkoun autrement qu’à travers une presse internationale qui les encense, mais oubliant presque qu’ils furent également le produit de l’Ecole algérienne ? Qui connaît véritablement aujourd’hui la portée des travaux d’un physicien comme Nouredine Melikechi dans la réalisation du robot Curiosity qui atterrit sur Mars en 2012 ? Autant de sommités qui ont atteint l’Everest de la science à l’étranger, dans des domaines de haute technologie, aisément nobelisables, qui vont de la génétique à la robotique, en passant par les nanotechnologies sans oublier les traditionnelles sciences humaines.

L’Algérie, plus que quiconque parmi les pays arabes, souffre d’une cruelle fuite des cerveaux qui se compte par dizaines de milliers sur le territoire national, un phénomène propre à ce pays, que même l’Egypte forte de ses presque 100 millions d’habitants ne connaît pas avec autant d’acuité. De quoi faire taire les critiques injustes du système de l’éducation nationale dont les derniers prolongements médiatiques sont devenus insupportables, pour qui sait décrypter un tant soit peu l’affaire toute récente de l’Institut Français d’Alger. A qui incombe la faute ? Aux cerveaux qui oublient leur pays ou bien à cette Algérie qui ne sait pas les retenir ?

L’Algérie est bel et bien un pays de formation et de savoir. On peut toujours trouver mieux à l’échelle internationale, certes, mais il faudra un jour reconnaître l’apport de l’Université algérienne à la science globale. Elle le fait à sa manière, avec les moyens du bord, diriez-vous, mais on peut même dire et affirmer le contraire : les Algériens sont pour la plupart opérationnels avant même de partir pour l’étranger, et ceci les Occidentaux ne le savent que fort bien. En 2017, les médecins algériens représentent la première communauté étrangère en France, hors Union européenne, avec environ 5 000 praticiens. Une véritable hécatombe pour le pays qui doit réagir au plus vite sachant que, dans le même temps, des milliers de licenciés dans d’autres domaines attendent avec impatience de se parfaire à l’étranger : une manne inestimable pour les Occidentaux. Il est donc fort à parier qu’il y aura à l’avenir parmi eux d’autres Zerhouni, Haba, Melikechi qui, une fois installés à l’étranger, ne voudront plus revenir au pays, et pour cause….

La cause première de cette saignée réside dans la faiblesse extrême des salaires, tenons-le pour dit, comparés à ceux pratiqués en Occident. Un intellectuel algérien, chercheur de surcroît, ne dispose pas des conditions de rémunération lui permettant de vivre en véritable scientifique, ancré dans le monde international de la recherche avec ses exigences très particulières de production scientifique. Il voit de surcroît autour de lui, dans le monde des affaires politico-financières, une meute de rapaces affairistes qui brasse des millions de dollars chaque année avec un simple brevet des collèges comme bagage, alors que ses propres rémunérations ne sont même pas au niveau des salaires minimaux européens, aberration d’un système économique corrompu et nourri à tous les niveaux. Sans parler des conditions d’équipements déplorables dans certains cas. D’où ce désir d’exil pleinement justifié. Résultat des comptes : l’Algérie se classe en deuxième position en 2016, derrière la Chine, dans la délivrance des visas pour «motif scientifique» par la France. Les cerveaux algériens sont aspirés dans le monde entier : du jamais vu dans le monde arabe.

Dans le même temps, l’évasion fiscale internationale fait rage en Algérie : 16 milliards de dollars se sont évaporés entre 2003 et 2012, selon le cabinet américain GFI (Global Financial Integrity), autant d’argent qui aurait pu aider à mieux rémunérer les scientifiques algériens ou, mieux encore, à instituer une véritable politique de rapatriement des cerveaux par les autorités nationales. Or, la situation économique de l’Algérie dépend encore plus aujourd’hui de cette faille béante qui a conduit des milliers de cerveaux à quitter le navire Algérie. Il ne sert à rien, en effet, de vouloir promouvoir la production nationale, dans un souci de réduction de la facture des importations si, dans le même temps, on empêche la matière grise algérienne de rester au pays, de sorte à créer et gérer un réseau national d’entreprises aptes à renverser la vapeur et stimuler les exportations hors hydrocarbures. On ne voit guère, en effet, ni dans le programme du président Bouteflika, ni même dans la politique du gouvernement Ouyahia, ce bloc de mesures qui stopperait l’hémorragie de la fuite des cerveaux, des ingénieurs et chercheurs développeurs, des techniciens qui sont la seule et véritable charnière de sortie de crise des années à venir, entendues comme relance de la production nationale. Que faut-il donc faire ?

Les montants faramineux de la corruption récemment divulgués par les médias occidentaux (on parle de centaines de milliards de dollars sur deux décennies) sont à mettre en balance avec les besoins d’un financement d’une politique de containment des cerveaux en Algérie. Comment, en effet, s’en prendre à une jeunesse à qui l’on reproche de se précipiter dans les bras de la France et d’autres nations développées si, dans le même temps, elle est condamnée à toucher un salaire de misère après des années de sacrifice dans les grandes écoles et universités algériennes ? Comment reprocher à une jeunesse formée et ambitieuse de vouloir s’exiler ailleurs quand un simple importateur lui vole des millions de dinars chaque année par les trous qu’il crée dans les caisses de l’Etat, ce même Etat s’interdisant toute promotion financière de la matière grise ? Il faudra donc un jour récupérer les fonds de la corruption détournés par milliards pour enfin financer les cadres de demain en Algérie. A ce titre, il est certain que les politiques gouvernementales seront insuffisantes et complètement inefficaces à remettre l’Algérie sur les rails de l’exportation si l’on continue ainsi avec un manque flagrant de cadres rémunérés selon les standards internationaux, fers de lance de la future production nationale salvatrice.

En Algérie, il semble que l’on n’ait pas pris au sérieux l’ensemble des facteurs de la crise actuelle qui est bien plus structurelle que conjoncturelle par le manque endémique de matière grise exploitable sur place, car très bien rémunérée. L’Algérie souffre aujourd’hui de cette énorme gabegie et de l’entretien de vastes réseaux de corruption internationale sur le long terme, qui a fait fuir d’énormes capitaux à l’étranger, qui auraient dû servir à mieux payer les médecins, les ingénieurs, les professeurs d’université, les grands techniciens et autres virtuoses de la technologie qui font aujourd’hui les beaux jours d’IBM et de la Nasa. Une nation n’est forte que par ses savants : l’économie suit. Aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne fut complètement anéantie. Mais elle se releva presqu’aussitôt, redevenant une décennie plus tard la puissance qu’elle continue d’être aujourd’hui. Pourquoi ? Par le nombre des connaissances scientifiques accumulées sur des siècles, des décennies par des savants honorés et rémunérés à leur juste valeur. Le capital-savoir ne se dilapide pour ainsi dire jamais. Bien moins vite que celui de la corruption.

Il est donc impératif pour l’Algérie de sortir de l’ornière de la chasse aux sorcières qu’elle mène contre les meilleurs de ses fils, en les privant de ses meilleures ressources, et en fermant les yeux sur les plus grands crimes économiques de son histoire. La situation actuelle plaide plus que jamais pour un endiguement définitif de la corruption en Algérie afin que les deniers de l’Etat reviennent au cœur du combat économique que constituent la formation et la rétention des élites en Algérie et sur le continent africain.

A. K.

Comment (42)

    Arezki
    12 novembre 2017 - 15 h 29 min

    Monsieur, votre « comptage des cerveaux algériens »prouve s’il en est, justement, la rareté de cerveaux algériens….Ces « cerveaux », de votre liste nominative ont, probablement tous, perfectionné ,leur bases de connaissances acquises en Algérie, en autodidacte ou autres moyens.L’exemple des médecins à diplôme étranger (MADE) en France est parlant ( reprendre ses études de médecine pendant 2 ans, tout en exerçant à des échelons subalternes.Etudes validées par un diplôme, les autorisant à exercer en cas de succès, en milieu hospitalier, mais toujours à des postes subalternes! . les ingénieurs embauchés comme de simples techniciens non cadres!
    L’Allemagne n’a jamais été aussi développée que sous le règne du régime nazi, elle fut dévastée certes, durant la dernière année de la guerre , mais son potentiel de technicité et de savoir sont restés intacts . Quant à sa reconstruction rapide , vous oubliez que le plan MARSHALL est passé par là en plus du génie allemand .
    Quant au retour ,de ces scientifiques, qui relève de l’utopie en mon sens ,tant sa réalisation est quasi impossible , vu les contraintes et les obstacles que le candidat à ce retour doit affronter!
    Le départ de certains universitaires est un problème inhérent au pays en voie sous développes!!!

    Anti GMG
    12 novembre 2017 - 11 h 07 min

    Les allemands aiment leur patrie et travaillent. Quand ils ont un objectif, ils s’y prennent collectivement pour le décrocher. Ils ont cette conscience. Nous, on est complexés, s’hab zoukh tgou3ir ragda outmangé.

    Aicha Benguendouze
    11 novembre 2017 - 15 h 21 min

    Contribution du Dr Arab Kennouche – Corruption et rapatriement des cerveaux…Bonne chance dans votre projet monsieur Kennouche. J ignore quelle expérience vous avez avec cette fuite des cerveaux algériens et de la corruption au pays depuis 1962 en passant par monsieur Zougar…La corruption existe partout depuis des siècles et on ne pourra pas l arrêter nulle part…surtout en Chine, malgré une balle dans la tète si on touché au fric illégalement. Les cerveaux algériens mal traits depuis 1962, qui ont réussi professionnellement surtout en occident, avec une belle famille épouse, enfants et même petits enfants, le salaire, la retraite, la maison l éducation, la santé, et la qualité de vie très, très agréable surtout après les heures de boulot….Vous êtes sérieux quand vous pensez qu’ ils seront prêts a tout lâcher et rentrer au Bled recommencer a zéro…? Faire confiance a ce qui existe depuis 1962….jalousie, envie, el hesd, discrimination, embuches volontaires, ..? Si vous pensez que seuls l existence des autoroutes, chemins de fer, grands hôtels et très beaux Buildings sur le plan architectural vont les aider a changer d idée…je pense que vous vous trompez pas mal…Dans l Islam la terre appartient a Allah…alors enterré en Algérie ou ailleurs le jugement dernier sera appliqué partout, même si on fait le pèlerinage a la Mecque une douzaine de fois durant notre vie….Les problèmes que vie l Algérie depuis 1962 sont beaucoup plus du au comportement humain de nos compatriotes, que uniquement de la mauvaise gestion de l économie. De toute façon vous êtes un etre humain, pas mal positif, et pour cela on vous souhaite bonne chance dans vos projets…

    ZORO
    11 novembre 2017 - 9 h 01 min

    A tous ceux qui ne cessent de critiquer l ecole algerienne en evoquant des arguments subjectifs tels l arabisation et l islam qu ils accusent de tous les maux ,je dirais que l’enseignement partout ailleurs s est degrade ces derniers temps. Lors d une escale a Rome j ai rencontre une equipe de jeunes foot balleurs de Gibraltar qui se dirigeait vers Londres pour participer a un tournoi ,j ai eu la curiosité de demander a ces jeunes s ils connaissaient la signification du nom de leur pays GIBRALTAR aucun d eux ne m a donne une reponse ne serait ce qu approximative ces petits sujets de sa majesté me semblaient plus fasciné par le ballon rond que par l histoire de leur propre pays.

    boulaacel
    11 novembre 2017 - 7 h 32 min

    le FLN de puit 62 à tout comprit faire fuire la matière grise et faire de l’algérie l’un des pays le plus conrronpus de la planette pour pouvoir rester au pouvoir et voler l’argent du petrole , comment expliquer vous qu’ils sont rester au pouvoir de puit 57 ans imaginer vous si tout les cerveaux serait rester en algerie croie yes vous que le FLN serait rester au pouvoir jusquand 2017 je doute fort c ‘est pourquoi ils ne font rien pour les retenire ils le saves tres bien ils vaut mieux gouverner sur des moutons que sur des gens qui refléchisses , pour diriger un pays vaut mieux isoler les brebies galeuse pour pouvoir enmener le troupeaux la ou ont veut

    hamid
    11 novembre 2017 - 2 h 16 min

    Yeoman
    10 novembre 2017 – 13 h 45 min
    l’école de benghabrit ignore l’enseignement de la langue qui se trouve dans les livres de la littérature enfantine et non dans son livre remplit de mots idiots qui n’apprennent rien ! le bachelier avec 18 de moyenne ne sait même pas écrire.
    M. Arab, doit se pencher sur les recherches réalisées en Algérie par des moyens algériens et il y en a. Au Sud, au Centre, à l’Est et à l’Ouest, malgré le salaire obscène offert aux chercheurs.

    Arezki
    10 novembre 2017 - 22 h 18 min

    Comment voulez vous inciter à revenir , par exemple ,un médecin ,avec une expérience avérée en France sans parler des conditions de travail et autre ,en lui appliquant la loi stupide de réciprocité!!

    FELLAG
    10 novembre 2017 - 20 h 17 min

    En resumer quant le Cerveau est defaillant,c’est l’amnesie generale 55 ans d’independance et nous dependons toujours des autres dus a l’estomac qu’il a emporter sur le cerveau, et tant que l’estomac domine nous resterons les derniers ou monde

    icialG
    10 novembre 2017 - 18 h 20 min

    LES RESPONSABLES NE FERONT PAS REVENIR LES CERVEAUX IL NE VEULENT PAS DES GENS PLUS INTELLIGENT QU EUX DE CRAINTE D ÊTRE DÉTRÔNER

      lui
      11 novembre 2017 - 8 h 57 min

      OUI mille fois OUI

    AL HANIF
    10 novembre 2017 - 14 h 46 min

    Merci pour cette contribution qui hélas tombe très vite dans l’inventaire à la Prévert et dans la catégorie du ruminement des occasions perdues.
    Nul ne songera à nier la dotation en cellules grises de l’algérien, et à porter le résultat de leur épanouissement au crédit d’un système de formation universel et gratuit.
    Mais continuer à enfoncer des portes ouvertes et à refaire un constat mille fois fait, n’offre pas de perspective d’avenir.
    Pour être pro-actif, il faut prendre acte du caractère structurant de la mondialisation qui aura toujours pour effet de capter la mobilité et les compétences des personnes les mieux formées et capables d’apporter une valeur ajoutée.
    Vivre par procuration la réussite de tel ou tel (en oubliant au passage tous les cadres du secteur clé des hydrocarbures qui font les beaux des pays du Golfe) revient à adopter une attitude défaitiste.
    Il conviendrait de prendre langue avec ces cadres, très attachés à leur pays d’origine ,et à acter le caractère mondialisé d’une diaspora qu’il faut recenser et associer sous une forme ou une autre au développement du pays qui n’a d’autre choix rationnel que de préparer le post-hydrocarbures et les modalités d’une diversification.
    Pour cela, le personnel politique se doit d’être capable d’appréhender les enjeux car il a théoriquement mandat de représentation du peuple au plan exécutif et législatif.
    Pour l’Allemagne, il convient de comparer ce qui est comparable car dès 1914, elle était puissance économique et militaire alors que la France coloniale nous avait légués un retard scolaire abyssal et une économie du littoral annexée à une métropole..
    Le sésame du diplôme de langue en langue étrangère peut être interprété comme révélateur des limites d’une arabisation dogmatique et idéologisée qui montre ses limites et s’avère contre-productive.
    Je ne citerai pas les noms des chantres d’une arabisation, déclinée comme élément identitaire, qui se précipitent sur les cours privés ou envoient leur progéniture dans les établissements permettant l’apprentissage du français.
    La langue de bois n’est plus de saison…mais tout passe par la stabilité du pays, et le hors jeu des agents de la déstabilisation.
    Prendre possession de son destin, c’est faire confiance à tous ses enfants.
    Pour chercher un exemple de leadership, alors lorgnons du côté de Mandela,qui a fait comprendre à ses supporters de la nouvelle majorité noire,que le sang ne vengera pas le sang.
    Vérité et réconciliation marchent d’un même pas et sur les deux jambes.
    Il est à souhaiter que les héritiers du 01 novembre 54 aient l’envergure des anciens car la rapacité n’a pas de patrie!

    Yeoman
    10 novembre 2017 - 13 h 45 min

    Le rôle de l’école, surtout de nos jours où des quantités colossales de savoir sont disponibles sur Internet pour qui veut en profiter, n’est pas tant de former les gens que de leur donner les moyens de se former. Je crois que c’est ce qu’essaye de faire Mme Benghebrit en encourageant l’apprentissage des langues donnant accès à ces mines de savoir. On la traite de vendue.

    SAM 400
    10 novembre 2017 - 13 h 37 min

    Vous dites : « L’Algérie plus que quiconque parmis les pays arabes (…) ».

    Non Monsieur. Vous faites une grossière erreur. Une contribution doit se faire sur la base de faits historiquement justes. L’honnêteté intellectuelle l’exige.

    L’Algérie se trouve en Afrique. C’est un pays de Maghreb . Les pays arabes se trouvent en arabie (d’où pays « arabes »).

    Il aurait été plus juste intellectuellement, géographiquement, historiquement, sociologiquement de dire :  » l’Algérie plus que quiconque parmis les pays du Maghreb et d’Afrique, et tel les pays arabes….. ».
    Bien à vous.

      Djamel
      10 novembre 2017 - 18 h 11 min

      Si si, l’Algérie est un pays arabe, mais avec une composante autre que l’Arabe. Car le monde arabe s’étale de l’Iraq jusqu’au Maroc, et pour preuve, lisez:

      بلادُ العُربِ أوطاني منَ الشّـامِ لبغداد
      ومن نجدٍ إلى يَمَـنٍ إلى مِصـرَ فتطوانِ

    Nourdine
    10 novembre 2017 - 13 h 22 min

    Vous citez, Docteur, l’exemple de l’Allemagne, qui s’est relevée presque aussitôt, était dans la même conjoncture que notre peuple au moment de l’indépendance : sans état et tout ce que cela implique. La chute du Reich a-t-il fait du peuple allemand un peuple déraciné et complètement analphabète?
    Rappelez vous le miracle de la rentrée scolaire d’octobre 1962 (les colons pensaient être rappelés dans les 03 mois) ou nous avons dû faire appel à des contingents d’enseignants étrangers et de médecins… des exemples juste pour souligner le « colonialisme » qui, il ne faut jamais l’oublier, a fait la richesse et le développement de beaucoup de pays que vous citez en exemple.
    Le quotidien de notre pays était et est encore dans l’urgence de scolariser tous les enfants et de construire des milliers d’écoles, de lycées et d’universités et de les faire fonctionner, cahin-caha, ce qui est dans l’ordre des choses, mais qui filent vers la lumière (pour vous dire la confiance que j’ai dans mon peuple d’où mon ambition pour lui).
    l’ Université d’El Oued a mis au point un remède , à Oran une amélioration des cellules photo-électriques, une autre des drones… c’est des promesses d’une école qui se débarrasse des barbelés d’hier. Se demander pourquoi l’Algérie n’a pas de nasa ou un cern équivaut à vouloir gagner une course sans faire le parcours et sombrer dans le bashing démoralisateur.

    LOUCIF
    10 novembre 2017 - 11 h 57 min

    Dr Arab Kennouche, auteur de l’article, j’ai aimé votre article mais vous poussez un peu loin le bouchon quand vous nous demandez d’admettre les cerveaux algériens sont le produit… de l’Ecole algérienne. Oui, oui, si, si , je vous assure que vous l’avez écrit dans le premier paragraphe de votre texte !
    Non, je crois qu’il faut qu’on arrête nos chevaux ! Beaucoup de nos cerveaux algériens ont bénéficié de bourses d’études à l’étranger, beaucoup ont fait leurs études chez Madame la France, Monsieur USA ou Monsieur Canada. Les étudiants qui sortent de nos grandes écoles (polytech etc… etc.. ) et qui ont pu intégrer directement et facilement les grandes universités occidentales ont beaucoup été aidés par leurs parents lettrés au cours de leur cursus en leur permettant d’accéder à la maitrise des langues étrangères ! L’École algérienne passée ou actuelle ne permet pas à elle seule de le faire, c’est tout le contraire! J’aime beaucoup mon pays l’Algérie mais il faut savoir nuancer les analyses !

      Mello
      10 novembre 2017 - 13 h 52 min

      Loucif, si je me le permet de repondre a la place de Mr Kennouche, c’est pour dire que l’ecole Algerienne qui a forme tous ces cerveaux ce n’est pas cette ecole qui a subit une arabisation a outrance. Ces cadres partis ailleurs ecrivaient de gauche a droite et depuis que le sens de l’ecriture a ete modifie, c’est la catastrophe. Ceci , pour imager, mais le niveau des annees 60/70/80 etait tel que n’importe quel etudiant Algerien pouvait suivre aisement son cursus a l’etranger. Reconnaissons-le , c’etait la periode de grands hommes de lettres, de cineastes, de journalistes ainsi que des architectes et ingenieurs de qualite.

        kouider
        11 novembre 2017 - 5 h 35 min

        Les chinois ou les hindous ils écrivent comment eux? Et pourtant ca les gênent pas a s’adapter. La langue n’est pas le problème. Mais c’est plutôt le système éducatif et ce qui se passe après l’université. La vraie formation commence après l’université. Nos diplômées n’ont aucune chance de réussir en algerie quant notre économie, industrie sont gérés par des analphabètes.

          Mello
          11 novembre 2017 - 12 h 17 min

          Justement , toute la problematique est la. Quand vous avez des analphabetes places au dessus de votre tete, il ne vous reste plus qu’a partir, quelque soit le niveau de remuneration qu’on vous accorde. Ecrire a gauche ou a droite importe peu, mais c’etait pour imager la situation de l’ecole depuis son arabisation.

    Abou Mrang
    10 novembre 2017 - 11 h 17 min

    Ce qui partent ne reviennent et jamais et à qui la faute en effet ? Passons sur la démonstration magistrale que les algériens sont des hommes comme les autres, il y a des surdoués parmi eux. Aucune pédagogie ne distribue ou ne répartit le savoir de la même façon à tous les élèves.

    Non , à ce niveau , le mérite revient aux capacités et à l’effort personnel , la plupart des universités n’apportent à peine que 20 pour cent de ses connaissances à l’étudiant. J’ai connu des professeurs qui n’ont pas lu les livres qu’ils recommandent, en Europe. Alors n’en parlons pas des universitaires algériens qui constituent une véritable armée de plagiaires, pour la majorité d’entre eux. D’ailleurs , excepté les quelques Einstein qui se comptent avec les doigts d’une seule main, c’est quoi un professeur au temps de la mémoire flash et du copié collé?

    Avec tout ça vous négligez la magnifique réussite de l’université algérienne : celle d’avoir formé une société arabo-musulmane accomplie.

    Dans une société comme la nôtre l’université n’est pas qu’un appareil idéologique d’Etat exclusivement, c’est aussi un appareil idéologique de la société. Les élites sont les premières à la reproduire malgré leurs dénégations ne serait-ce que par mimétisme et à leur insu.

    Il n’y a pas que la question de salaire qui n’est certes pas négligeable. Quel universitaire ou exilé tout court pour d’autre raisons accepterait de revenir vivre dans une société comme la nôtre ? La société algérienne d’aujourd’hui continuera à fabriquer des candidats à l’exil même si on multipliait les salaire par 30. Ceux qui ont du pognon sont les premiers à partir toutes catégories sociales confondues.

    Maintenant si on voulait poser correctement cette problématique il ne faut pas la fausser dès le départ : le problème c’est la fuite point barre : des cerveaux , des étudiants, ou du simple quidam.
    99 pour cent de ceux qui partent ne trouvent pas le paradis ni même la terre promise.
    Le mot est ici bien choisi : ils fuient ipicitou !

    C’est inimaginable combien on ne veut pas regarder ce qu’est devenue notre société : la fuite n’est-elle pas d’abord ici?

      youcef benzatat
      10 novembre 2017 - 15 h 00 min

      « C’est inimaginable combien on ne veut pas regarder ce qu’est devenue notre société : la fuite n’est-elle pas d’abord ici? » Tout à fait, la fuite, elle est d’abord le fait de refuser de se regarder soit-même au préalable, avant de refuser de regarder la société ! La fuite, c’est aussi le fait de se fuir soi-même. Fuir la détermination de mettre toute sa force et son génie propre pour contribuer à créer un environnement ou le vivre ensemble devient possible. Fuir, ne concerne pas exceptionnellement la fuite vers des espaces étrangers ; l’étrange, il est aussi dans l’idéologie religieuse et identitaire. Les lieux de l’immoralité et des dérives et perversions politiques sont aussi des lieux étrangers à l’équilibre et l’harmonie du vivre ensembles.

        Abou Mrang
        10 novembre 2017 - 16 h 15 min

        Je voulais tout simplement dire que la fuite des cerveaux ou des pieds plats n’est pas une fatalité.
        Cuba a l’une des meilleurs médecines du monde avec des moyens archaïques. Et que ferait l’Algérie d’n astrophysicien ou d’un chercheur en physique des particules. Toutes les connaissances dans ces domaines sont disponibles. Ceux qui sont partis ne sont qu’une minorité, et il ne faut oublier les moyens mis à leurs dispositions dans les pays d’accueil où ils se sont perfectionnés. Auraient-ils atteint les niveaux qu’ils ont aujourd’hui s’ils étaient restés en Algérie ? Tout ceux qui sont partis ne roulent pas sur l’or pour leur majorité ils n’ont que des salaires décents , pas de goldens-boys. Je persiste et je signe quitte à surprendre et étonner, que nous avons avant tout, globalement, un problème de culture et de société. La fuite des cerveaux n’ en est qu’un corolaire !

          kouider
          11 novembre 2017 - 5 h 49 min

          En effet c’est un problème de culture et de société. Cependant les gens avec du pognon ne partent pas car qui dit pognon dit pouvoir et le pouvoir il ne peuvent pas l’acheter a l’étranger. Tant qu’il aura une nomenklatura comprise d’analphabètes qui contrôle tout, la culture and la société ne changeront pas et la fuite de cerveaux continuera.

        Mello
        11 novembre 2017 - 12 h 33 min

        Qu’est elle devenue notre societe ?. La societe Algerienne a perdu , enormement de reperes, tous ses reperes, elle est a l’image de ceux qui la gouvernent.
        Pourquoi, alors parle t -on de projet de societe, dans un programme de parti politique ? La societe est d’abord modele par les gouvernants , eux memes credibles, convaincus et convaincants, avant de se prendre en charge. Or il s’avere que l’Algerien navigue a vue, aucun garde-fou ne lui est impose, par l’absence de l’Etat. Acte delibere ? Fort probable, pour creer une certaine anarchie qui permette a tout un chacun de se prendre pour le “maitre” des lieux. En Algerie, tout le monde a raison , tout le monde est ingenieur, le monde est medecin, tout le monde est architecte et tout le mond est mecanicien , comme disait Fellag. Pour s’en sortir de cette jungle, on doit partir, partir n’importe ou, mais il faudrait partir. Alors pour revenir , il faudrait tout changer.

    Rayes Al Bahriya
    10 novembre 2017 - 10 h 47 min

    Si fuite des cerveaux il y a …il faut changer les canalisations.
    Le cerveau Algerien est coupé du corps Algérie.
    Halte….
    La premiere fois que j’ai été à l’école y avait une plaque où était écrit :  » Ralentir Ecole ! ». Y croyaient quand meme pas qu’on allait y aller en courant…!!!???
    Cerveaux, mettez des freins….

    Anonyme
    10 novembre 2017 - 10 h 26 min

    tant que les élites voient la tronche de ould abbes ,la langue de bois méprisent de ouyahia et ……….mieux encore le discours hypocrite des responsables des dirigeants du f l n et du r n d et en même temps préparent leur avenir en l hexagone en France !tous les ministres ,les députés, les sénateurs ont leurs avenir en Europe ! excepte le président Lamine Zeroual ou HOUARI BOUMEDIENNE ! alors comment voulez vous que des médecins ou des ingénieurs restent en Algérie ?

    Abou Stroff
    10 novembre 2017 - 10 h 23 min

    A. K. avance des CONSTATS et des FAITS mais ne semble pas les appréhender dans un TOUT qui puisse leur donner un sens. je vais donc essayer, avec la modestie qui m’étouffe, d’expliquer les faits que mentionne A. K..
    dans toute formation sociale, l’école (ou le système éducatif, en général), en tant qu’appareil idéologique, contribue à la reproduction du « système » dont elle n’est qu’un élément. la reproduction du système suppose qu’à travers l’école ou le système éducatif, en général, les classes et couches dominantes imposent, pour leur pérennité en tant que classes et couches dominantes, leurs valeurs au reste de la société. posons nous une question simple ou une simple question: l’école répond t elle aux besoins de renouvellement du système rentier qui domine en Algérie, système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation? la réponse ne peut être que positive. en effet, la marabunta qui nous gouverne, composée de couches prédatrices a besoin d’abrutir (grâce à la religion, en particulier) l’ensemble de la société pour continuer à jouir des bienfaits de la rente qu’elle monopolise. car, les couches rentières qui abhorrent le travail en tant que valeur, n’ont besoin que de tubes digestifs ambulants à gaver (ou de zombies à décerveler) pour que l' »activité » de ces derniers se réduise à absorber pour ensuite déféquer (ou à guetter l’appel à la prière pour préparer leur mort alors qu’ils n’ont pas encore vécu) . la marabunta qui nous gouverne n’a besoin ni d’une industrie performante, ni d’une agriculture performante et encore moins d’un système éducatif performant. car la performance constitue la négation du système rentier qui permet à la marabunta qui nous gouverne de pérenniser son pouvoir. en d’autres termes, dans le cadre du système rentier, l’objectif essentiel assigné, entre autres, au système éducatif en général est de produire des zombies dont le nombre de connexions neuronales se limitent au minimum (n’avez vous pas remarqué que les universitaires, dans leur grande majorité, sont devenus de plus en plus amorphes et que les étudiants algériens ne montrent plus la fougue d’antan?).
    moralité de l’histoire: quand on veut tuer un serpent, on vise la tête, or, le système éducatif en général, n’est pas la tête du système rentier.
    PS1: quand, dans un campus universitaire qui manque de tout, des délégations d’étudiants passent leur temps à demander des salles de prière, il est tout à fait inutile de s’interroger sur la déchéance de l’institution.
    PS2: A. K. cite de grands cerveaux qui ont réussi à l’étranger malgré la « concurrence » impitoyable. ces cerveaux méritent tout notre respect.
    par contre, A. K. évite de nous parler des légions de « douktours » que produisent quotidiennement nos universités (inexistantes au niveau international), douktours dont on n’exige plus une « publication internationale » pour ………….. accentuer et intensifier la …………… médiocrité.
    PS3: la situation actuelle plaide pour une chose et une seule: agir pour détruire le système basé sur la distribution de a rente et sur la prédation qui nous avilit et nous réduit à des moins que rien. toute action qui s’inscrit dans le cadre du dit système se réduira à une pratique « onanique » qui ne dira pas son nom.

      Anonyme
      10 novembre 2017 - 14 h 15 min

      Egal a toi meme comme toujours. Tu ne rates jamais une occasion pour denigrer l Algerie a travers tes 2 sales mots qui reviennent toujours : marabunta et tubes digestifs ambulant. (…)

        zaatar
        10 novembre 2017 - 19 h 40 min

        Notre Cher Abou Stroff (que je salue) a de tout temps été égal à lui même. Le constat qu’il fait (que je fais également), l’analyse qu’il présente (que je présente aussi ou que je rejoins) sont des plus objectives et des plus réalistes parmi toutes celles qui sont écrites ou édictées ci et là. Il suffit pour cela de se poser les questions suivantes: Ou en est le pays parmi les autres sur cette planète? et comment en est on arrivé là? Si vous répondez objectivement à ces deux questions, alors vous adhérer totalement à l’analyse de Monsieur Abou Stroff. En fait, et pour finir, avec toutes les richesses dont disposait le pays à l’indépendance, même si les dirigeants avaient été nuls partout le pays n’aurait pas du arriver là où il est… ce qu’ils ont fait au pays c’est encore plus fort… et les termes de notre cher Abou Stroff sont plus que significatifs à ce sujet. Bien à vous l’anonyme.

    Algérie Authentique
    10 novembre 2017 - 10 h 17 min

    vous confondez système éducatif algérien qui ALPHABÉTISE avec un système qui FORME! vous dites que ces gens ne sont connus que grâce aux médias étrangers , mais pourquoi donc? ces gens se sont exilés comme nombre d’entre nous sur ap , justement pour améliorer leur niveau de vie mais aussi et surtout intellectuel à partir d’un potentiel déjà au dessus de la moyenne, le saut qualitatif c’est en occident qu’ils ont pu le réaliser, dans leas universités et labos de recherche sérieux et productifs!!!! vous semblez croire qu’en Algérie, malgré le niveau actuel tout est possible puisqu’on aurait selon vous un ratio de cerveaux supérieur à celui des « autres pays arabes » …. mais réveillez vous ! est-ce que vous vivez en Algérie ???? les jeunes sont incultes et ne parlent aucune langue étrangère même pas le français qui aurait pu constituer pour eux une bouée de sauvetage comme il l’est pour nous !

      Ali
      10 novembre 2017 - 14 h 33 min

      ils ne parlent même pas leurs langues (au pluriel) correctement alors langues étrangères faut repasser. Je parraine actuellement une nouvelle licenciée dans l’entreprise et je vous jure que je ne sais par où commencer à corriger quand je lis ses écrits, pourtant la suite bureautique est dotée d’un correcteur..mais..

        Arezki
        10 novembre 2017 - 22 h 36 min

        @ALI
        Sans vouloir vous vexez, apparemment vous aussi, vous êtes un peu fâché avec la syntaxe 🙂

    Anonyme
    10 novembre 2017 - 10 h 05 min

     » Il est donc impératif pour l’Algérie de sortir de l’ornière de la chasse aux sorcières qu’elle mène contre les meilleurs de ses fils, en les privant de ses meilleures ressources, et en fermant les yeux sur les plus grands crimes économiques de son histoire. La situation actuelle plaide plus que jamais pour un endiguement définitif de la corruption en Algérie afin que les deniers de l’Etat reviennent au cœur du combat économique que constituent la formation et la rétention des élites en Algérie et sur le continent africain. »
    Le DR.Arab Khennouche a parfaitement mis le doigt sur ce que doit devenir une priorite nationale pour maintenir nos cerveaux en Algerie et de leur offrir tous les moyens materiels et financiers pour evoluer et creer de la richesse en Algerie.

      SAM 400
      10 novembre 2017 - 13 h 56 min

      Il n’est absolument pas dans l’intérêt du pouvoir algérien de garder en Algérie des gens qui pensent, qui analysent et qui seraient susceptibles de mettre à nu la médiocrité de ce même pouvoir. On chouchoute l’élite intellectuelle et scientifique de son pays lorsque l’on aime son pays. Le pouvoir en Algérie n’aime pas l’Algérie et ont horreur des élites. Plus nos ingénieurs nos médecins nos techniciens… quittent le pays, plus le pouvoir dit : ouf hamdoullah.
      Le pouvoir algérien N’a pas besoin de bons médecins algériens car de toute façon le pouvoir se soigne à l’étranger.
      Le pouvoir algérien N’a pas besoin de bons ingénieurs aalgeriens puisque de toute façon il fait appel aux ingénieurs étrangers.
      Le pouvoir algériens N’a pas besoin de bons économistes parce que de toute façon l’économie de la rente et de la corruption ne supporte pas les économistes.
      Le pouvoir algériens N’a pas besoin de bons juristes parce que de toute façon en Algérie on n’applique pas la loi mais on execute les ordres venus d’en haut. La justice du téléphone et de la nuit ayant horreur des bons juges et des bons avocats.
      Le pouvoir algérien n’aime pas les vrais producteurs algériens car de toute façon, il est plus intéressant pour ce pouvoir de faire des affaires dans l’importation que dans la production nationale.
      Alors ma foi….quand les chats ne sont plus là, les souris dansent sans souci aucun !

    Oxo
    10 novembre 2017 - 8 h 59 min

    Bonjour @ali,
    Le classement des universités n’est pas un indicateur fiable ou de confiance car ne dependant pas de vous.
    Il ne faut pas croire ce que disent ces classements. Des Algeriens, il y en a beaucoup en Europe et ils sont tres competents mais jamais a des postes de direction. Au pays, ils n’auront pas de poste de direction puisque le temps a coulé et les places ont ete pourvues en leur absence.
    Pour sortir de l’ornière, il faut avoir une vision et des competences. Il est necessaire de faire un constat et etre critique. Surtout ne pas rester sur les critiques et ne rien proposer car vous faites plus de mal que de bien aux personnes motivées. Soyons une force de proposition, ayons une vision, proposonsèla a nos compatriotes locaux et a l’etranger avec les moyens adequats.
    Constater et ne rien faire est la pire solution.

    Anonyme
    10 novembre 2017 - 8 h 59 min

    MR A.K Je voudrais vous rappeler et vous faire referer a notre constitution, en particulier l’article 51 de la honte qui creuse un fosse entre les enfants d algerie.
    Cet apartheid est le debut de notre fin… car nos grands cerveaux sont a l etranger et le 51 s applique a eux… comment voulez vous qu ils revienne au pays?? Le probleme est plus profond que vous le pensiez et donc la solution est plus complexe a definir. Mais c un GOOD ATTEMPT.

    Abdelrahmane
    10 novembre 2017 - 8 h 55 min

    L’Algerie pays arabe? Depuis quand?. La fuite des cerveaux! Vous posez le probléme et vous vous vous rèpondez dans la meme phrase.
    Ceux qui etudierent dans les écoles des années 70/80 ne sont pas le produit de lécole arabisée. Leur fuite s’accentuait au fur et à mesure où l’arabisme s’instaurait.

    Djamel
    10 novembre 2017 - 8 h 42 min

    Cette saignée de nos cerveaux dure depuis depuis 1962.
    Qu’a-t-on fait pour les retenir. Rien. Au contraire on a tout fait pour les chasser. Accès au logement impossible, salaire misérable, pas de considération…
    le Trabendo et les affaires l’ont toujours emporté sur le travail, l’effort, la science…

    nectar
    10 novembre 2017 - 8 h 19 min

    Monsieur Kennouche comment voulez vous que ce pouvoir réagisse pour apporter des solutions à ce désastre scientifique?. Sachant que c’est lui même qui fait le vide autour de lui pour perdurer et que seuls, les moutons resteront pour les applaudir dans leur saccage de l’économie nationale…Il n’y aura pas de miracle dans ce pays, tant que le FLN continue a être la matrice de nouveaux moudjahidines (pardon! mercenaires sans cervelle) 54 ans après…

    ali
    10 novembre 2017 - 8 h 01 min

    l’hirondelle ne fait pas le printemps. Ce n’est pas à cause de l’existence de quelques sommités comme il en existe partout ailleurs dans les pays en développement qu’on va encenser le système éducatif national qui est catastrophique. idem pour le système universitaire qui produit des diplômés à la chaîne mais malheureusement inaptes à l’emploi, hormis un très faible taux qui a eu la chance d’avoir un milieu familial intellect et se sont auto-formés si on peut dire. Sur le classement 200 universités aucune de notre cher pays n’y figure , sur le classement des universités arabes 1 ou 2 figurent annuellement aux dernières places..alors pays formateur je ne suis pas vraiment d’accord

      Yeoman
      10 novembre 2017 - 13 h 35 min

      Tous les gens qui réussissent le font de manière plus ou moins autodidacte. Ils passent leurs nuits à bosser. Aussi simple que ça. Pour le reste, le mieux serait peut-être de poser la question à des gens qui ont enseigné en Algérie ainsi qu’à l’étranger, notamment en France. Pour le reste, il serait malhonnête de ne pas reconnaître que le « produit » moyen de l’école algérienne est nettement supérieur à celui originaire de pays comme la Tunisie ou du Maroc. Quand j’entends parler des collègues marocains ou tunisiens, j’ai tout simplement l’impression d’ententre l’ignorance elle-même. Rien à voir avec l’élégance, le sérieux et l’efficacité dont fait preuve l’algérien.De plus tout les experts vous diraient qu’en terme d’éducation, il est bien préférable de favoriser la quantité même si cela doit être au détriment de la qualité globale. Un pays où 90% des habitants savent plus ou moins lire et écrire est largement mieux préparé à assimiler le savoir dispensé par les nouvelles technologies de l’information qu’un pays où le système éducatif est essentiellement élitiste.

      kouider
      11 novembre 2017 - 6 h 04 min

      Inaptes a l’emploi? De quels emplois vous parlez? il n’y pas d’emplois en algerie nécessitant un diplôme. On s’ont fout du classement. Un diplômée algérien, du moins de mon temps (années 70, 80), peut rivaliser n’importe quel autre universitaire au monde. Le problème est qu’il n’y aucune débouché après l’université.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.