La consolation

campagne électorale
La campagne électorale se poursuit timidement. New Press

Par Kamel Moulfi – La campagne électorale en vue du scrutin du 23 novembre pour le renouvellement des APC et des APW poursuit son déroulement, malheureusement desservi par une météo exécrable qui incite à rester chez soi, sauf urgence ; or, assister au meeting d’un candidat ou aller à sa rencontre dans la rue ou dans un espace public n’a rien de motivant quand il s’agit d’affronter les averses orageuses et le froid glacial. A une ambiance déjà défavorable dans toutes ses dimensions – politique, économique et sociale – s’ajoute donc l’élément naturel pour compléter une série de facteurs qui contrarient la campagne électorale.

La première semaine de cette campagne avait paru, de l’avis de tous les observateurs, plutôt tranquille, sans relief, peu mobilisatrice, «timide» même selon l’appréciation de Abdelouahab Derbal, président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE). La deuxième semaine a attiré l’attention, non pas par sa qualité ou le regain d’intérêt qu’elle aurait suscité dans l’électorat, mais parce qu’elle a été entachée par un fait regrettable touchant deux partis en lice, le Rassemblement national démocratique (RND) et le Front des forces socialistes (FFS), qui ont vu trois de leurs permanences électorales dans la wilaya de Tizi-Ouzou, saccagées. D’autres dérapages de moindre gravité ont été enregistrés, ce qui amène à s’interroger sur la suite et la fin de cette campagne et, ensuite, sur le déroulement des opérations de vote.

Quelles sont les raisons de ce déchaînement de passions ?

Il y aura peut-être une consolation : les élections locales se passeront sur un fond de relatif optimisme quant à l’avenir immédiat, comme le laissent prévoir les bonnes nouvelles données par les deux indicateurs le plus suivis que sont le solde de la balance des paiements et le cours du brent sur le marché international. Pour l’un, rapporté par le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Loukal, le déficit sera moins important que l’an dernier ; pour l’autre, le pétrole est à 64 dollars et pourrait rester à ce niveau, ou plus, le 23 novembre. Qui saura profiter de cette conjoncture enfin positive ?

K. M.

Comment (2)

    Yeoman
    13 novembre 2017 - 10 h 46 min

    Un algérien ne devrait pas dire « météo » exécrable en parlant de la pluie. Surtout pas ces temps ci. Nous ferons un pas de géant rien qu’En arrêtant de singer les tics linguistiques des français.

    Libre numidie
    10 novembre 2017 - 13 h 13 min

    Le RCD/FFS ont adhere’ a’ l’ arabisation, ce qui les a coupé de la kabylie, les partis du pouvoir n’ ont qu’ a’ remplir les urnes, comme ILS ont toujours fait. Certes, c’ est en pacifiques que nous refusons le regime, mais CES formations veulent etre le moyen du regime dans la region. Ce qui leur a reussi hier est refute’ par les kabyles aujourd’ hui.

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