Le Centre africain d’études et de recherches sur le terrorisme obtient le prix La Haye

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Larry Gbevlo-Lartey, directeur du CAERT. D. R.

Le directeur général de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), Ahmet Üzümcü, a annoncé la décision du comité de l’OIAC d’attribuer au Centre africain d’études et de recherches sur le terrorisme (CAERT), dont le siège est à Alger, le prix La Haye 2017. L’université de Rome Tor Vergata a également reçu le même prix.

«Ce prix de l’OIAC, qui constitue une reconnaissance aux efforts du CAERT, est une mise en valeur de sa contribution exceptionnelle à la lutte contre le terrorisme et aux objectifs de la Convention sur les armes chimiques (CWC)», souligne un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

L’ambassadeur Üzümcü a félicité le CAERT et déclaré que «les lauréats de cette année ont fait progresser les objectifs de la Convention sur les armes chimiques pour parvenir à un monde exempt d’armes de ce genre». «Les deux institutions s’attaquent à des problèmes d’importance mondiale vitale et au cœur même du travail de l’OIAC, maintenant et pour les années à venir», a-t-il ajouté.

La cérémonie de remise des prix aura lieu le 27 novembre à La Haye, au cours de la première journée de la 22e Conférence des Etats parties à la Convention sur les armes chimiques, apprend-on.

Le Centre africain d’études et de recherche sur le terrorisme a été créé conformément aux dispositions contenues dans la section H, paragraphes 19 à 21, du plan d’action de l’Union africaine pour la prévention et la lutte contre le terrorisme, élaboré à Alger en 2002, et suite aux décisions adoptées par les organes politiques de l’UA, dans le but de rendre opérationnelle la Convention de l’OUA par la mise en œuvre d’actions concrètes dans le domaine de la lutte antiterroriste.

L’inauguration du Centre africain d’études et de recherche sur le terrorisme a eu lieu le 13 octobre 2004 à Alger.

C. P.

Commentaires

    Vangelis
    18 novembre 2017 - 11 h 05 min

    Une nouvelle fois, je ne comprends pas pourquoi un organisme proposé et concocté par l’Algérie et ayant qui plus est son siège à Alger ne soit pas dirigé par un algérien.
    .
    Cette étrange attitude des autorités en général et du M.A.E en particulier ressemble fort à toutes ces décisions qui privilégient l’étranger au détriment du national et ce, dans tous les domaines.

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