Guitouni en Bolivie pour représenter le président Bouteflika au GECF

GECF
Mustapha Guitouni, ministre de l'Energie. New Press

Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, représentera le président Abdelaziz Bouteflika au quatrième sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz (Gas Exporting Countries Forum, GECF) qui se tiendra le 24 novembre 2017 à Santa Cruz de la Sierra, en Bolivie. Le sommet sera précédé par un séminaire international et une réunion ministérielle extraordinaire auxquels le ministre de l’Energie prendra part le 22 novembre.

Le GECF est une organisation intergouvernementale créée lors de la 8e session du forum informel des mêmes pays, tenue à Moscou en décembre 2008. Il est actuellement composé de 12 pays membres – Algérie, Bolivie, Guinée équatoriale, Egypte, Iran, Libye, Nigeria, Qatar, Russie, Trinidad et Tobago, Emirats arabes unis et Venezuela – ainsi que de 7 pays observateurs, à savoir l’Irak, le Kazakhstan, la Norvège, Oman,  les Pays-Bas, le Pérou et Azerbaïdjan.

Le GECF regroupe ainsi des pays qui, ensemble, détiennent plus des deux tiers des réserves gazières de la planète. Les statuts du Forum stipulent que les objectifs stratégiques de cette Organisation sont de soutenir les droits souverains des pays membres sur leurs ressources en gaz naturel et leur capacité à planifier et à gérer, de façon autonome, le développement, l’utilisation et la conservation des ressources en gaz naturel, de façon durable, efficace et respectueuse de l’environnement, au bénéfice de leurs peuples. En ligne avec les objectifs statutaires, le Forum œuvre également à favoriser le dialogue entre les producteurs de gaz et les pays consommateurs afin d’assurer la stabilité et la transparence du marché gazier et un prix équitable pour les intervenants sur ce marché. Il est aujourd’hui la seule plate-forme d’échange et de coopération entre pays producteurs et exportateurs de gaz.

La réunion ministérielle du GECF est l’instance suprême et se réunit une fois par an en réunion ordinaire. Le conseil exécutif composé des représentants nommés par les pays membres, est chargé notamment de diriger la gestion des affaires du Forum et la mise en œuvre des décisions de la réunion ministérielle. Pour rappel, le ministre de l’Energie avait pris part, le 4 octobre dernier à Moscou, à la 19e réunion du Forum des pays exportateurs de gaz. Lors de son intervention, le ministre avait mis l’accent sur les défis auxquels fait face l’industrie du gaz naturel qui imposent «de trouver et de mettre en œuvre ensemble des solutions adéquates dans un esprit coopératif». M. Guitouni avait rappelé également que «les politiques énergétiques adoptées par de nombreux pays de l’OCDE ont eu des répercussions défavorables sur la demande en gaz». Il avait par ailleurs signalé la surcapacité de production induite par «l’émergence de nouveaux centres d’approvisionnement et d’exportation, en particulier grâce au gaz de schiste». Le ministre avait aussi mis en avant les contraintes causées par la priorité donnée aujourd’hui au «court terme dans l’industrie du gaz naturel» et, par conséquent, la nécessité pour les pays exportateurs de mieux s’organiser pour défendre leurs intérêts, notamment par la valorisation des ressources naturelles épuisables et non renouvelables.

Rappelons par ailleurs que lors de cette 19e réunion, sur proposition de l’Algérie, le GECF avait décidé la création de l’Institut de recherche du gaz du GECF en Algérie, ce qui constitue «une décision historique et une étape importante dans le renforcement du GECF et dans l’approfondissement et l’élargissement de la coopération entre nos pays», avait déclaré le ministre. L’institut sera un excellent instrument «qui permettra d’améliorer nos activités tout le long de la chaîne gazière et échanger les meilleures pratiques», avait ajouté M. Guitouni. La phase d’initiation durera deux ans et un comité d’experts sera installé pour planifier et superviser les travaux.

R. E.

Comment (2)

    Anonyme
    21 novembre 2017 - 15 h 17 min

    Il faut, avant tout, remettre de l’ordre dans la maison Sonatrach, désorganisée, peu productive, peu rentable, lourdement bureaucratique
    Où les dépenses dans le social (associations sportives très peu performantes (des charges), crèches, jardins d’enfants, soins,autres,…)
    Et dans la bureaucratie administrative consommatrice de paperasses souvent inutiles, mais aussi de …..temps oh combien précieux
    Des réformes, et des restructurations radicales, et totales prioritaires, et urgentes s’avèrent nécessaires, pour sauver Sonatrach
    De la faillite…bureaucratique lourde dans le moyen et le long termes (10 ans), face à de nouveaux concurrents africains, et asiatiques
    De tailles, et de moyens plus modestes que  » notre géant aux pieds d’argile Sonatrach  »
    Sonelgaz est aussi en très mauvaise situation économique, et financière
    (trop de déficits, et trop de charges inutiles, improductives, et non rentables avec un club sportif sponsorisé et financé
    Mais très peu performant – faibles performances – l’U.S.M.A ,?!, …..par rapport à d’autres clubs du pays plus performants
    Mais malheureusement marginalisés, et laissés ,pour compte…..)

    zaatar
    19 novembre 2017 - 8 h 04 min

    Un sommet inutile. Des dépenses d’argent inutiles, Des dollars jetés par la fenêtre… ça ne résoudra rien, ça n’apportera rien, ça ne changera rien aux quotidiens de tout le monde et de toute la planète.

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