Le mandat de trop d’Angela Merkel

Merkel
La chancelière allemande Angela Merkel. D. R.

Par Rabah Toubal – Les élections législatives du 24 septembre 2017 ont permis à l’union CDU/DSU d’obtenir une victoire en demi-teinte, qui n’habiliterait pas Angela Merkel, la chancelière allemande, de briguer un quatrième mandat si elle ne parvenait pas à élargir sa coalition à d’autres formations politiques afin de réunir la majorité nécessaire.

Les négociations menées depuis près de deux mois avec les différents partis de l’opposition ont abouti à une impasse dangereuse pour la stabilité de l’Allemagne.

Seules donc de nouvelles élections législatives, qui devraient normalement se tenir en janvier 2018, pourraient permettre à Angela Merkel – plus affaiblie que jamais, essentiellement à cause de la question de l’immigration – d’atteindre une franche majorité ou d’être désavouée, une seconde fois, et par conséquent démissionner de son poste et laisser les commandes de son parti à une autre personnalité de la CDU.

D’une manière ou d’une autre, la chancelière allemande aura été victime de la «malédiction du troisième mandat» dont de nombreux chefs d’Etat et de gouvernement avides de pouvoir, des cinq continents, ont été victimes.

Au mieux, ce mandat de trop leur aura fait perdre le crédit que les acquis – modestes ou conséquents – de leurs précédents mandats, leur ont, à juste titre, apporté. Au pire, ils auront eu des fins de règne tragiques et désastreuses, pour eux et leurs pays respectifs.

R. T.

Comment (14)

    Felfel Har
    26 novembre 2017 - 1 h 31 min

    S’il y bien une leçon à retenir, c’est qu’il ne sert à rien de s’éterniser au pouvoir. Madame Merkel, selon moi, a tenté de réaliser le rêve que caressait un certain Hitler, Adolph de son prénom, à savoir asservir l’Europe, sauf que lui voulait le faire militairement. Elle et beaucoup d’autres impérialistes économiques et financiers sont responsables de l’intrônisation du Capital au sommet de la pyramide européenne. Les Financiers et les banquiers n’ont pas de coeur, mais des calculettes; la dimension sociale, ils n’ent ont cure, seul compte le profit et sa maximisation. Dans le pays voisin, c’est un clone de Merkel et du grand Capital qui a été élu. Il sera malheureux sans sa 2ème Maman. Le triomphe de leur modèle est une victoire à la Pyrrhus.

    Anonyme
    23 novembre 2017 - 16 h 05 min

    Pourtant un certain Sellal la citait en exemple en 2014, elle qui venait d’être élue pour un 4è mandat. Les Allemands avaient l’habitude de l’appeler par affection « Mutter ». Maintenant ils sont obligés de l’appeler « Großmutter » et de rêver à l’envoyer à l’hospice rejoindre Mugabé

    HANNIBAL
    22 novembre 2017 - 16 h 55 min

    Il ne faut pas confondre et faire des comparaisons ce serait s’induire et induire les autres en erreur. C’est le parti de Mme Merkel qui a gagné successivement en toute démocratie et en toute transparence trois mandats sur la base des bilans économiques très performants réalisés par cette Dame (Docteur en Physique) et son équipe. Et à chaque fois son parti accepte que ce soit elle qui la représente.
    Ce n’est pas Mme Merkel qui triturerait la constitution de son pays pour multiplier ses mandats et se maintenir au dépens de l’alternance au pouvoir. Mme Merkel n’est pas Mugabé et l’Allemagne n’est pas une démocratie de façade.

      Benredouane
      22 novembre 2017 - 20 h 36 min

      N’est-ce pas elle la responsable de l’impasse dans laquelle se trouve l’Allemagne aujourd’hui ?
      Le pouvoir rend aveugle ici et ailleurs !

      Anonyme
      23 novembre 2017 - 22 h 18 min

      « Docteur en physique » dites-vous. C’est vrai mais le sien à elle laisse à désirer. Surtout à cet âge et en ce moment après la semi-défaite électorale qu’elle vient de subir.

    Ahmed
    22 novembre 2017 - 10 h 57 min

    La photo en dit long sur le désarroi de Merkel. Un visage plein de déception et de tristesse ! Elle aurait du s’arrêter au troisième mandat.

      Mahmoud
      22 novembre 2017 - 15 h 05 min

      Le coté Allemagne de l’Est qu’elle porte en elle a prévalu sur la raison qui lui dictait de se retirer. Elle a perdu à ce jeu de yoyo.

    HANNIBAL
    22 novembre 2017 - 9 h 17 min

    Une page est en train de tourner le Kaiser est tombé avec ou sans elle l’Allemagne restera toujours la 1ère puissance européenne le peuple Allemand est un peuple lucide et clairvoyant en guise de consolation et de passe temps elle peut
    traverser la porte de Brandebourg en sens inverse les remplaçants ne manque pas Angela n’est pas Mugabé .

    chibl
    21 novembre 2017 - 23 h 52 min

    Madame Merkel, il faut appeler en toute urgence votre camarade de classe, un certain Ould machin,il a la solution pour les 5 eme et 6 eme mandat, ouuuuf vous vous rappelez de lui quand meme, le vieux qui n a fait que redoubler, comment il s appel?
    booof celui qui ment a chaque fois!
    l’Algerien la ,le martyre vivant.
    BOOOOOF susurrement que vous rappelez de lui, EL MOUHIM,le dernier de la classe.

    Amine
    21 novembre 2017 - 15 h 31 min

    Allo Leila, à Bonn les carottes sont cuites ! C’est bel et bien la fin politique d’Angela Merkel.

      Bensalah
      21 novembre 2017 - 18 h 09 min

      Comme leur parrain zimbabweien Robert Mugabe, qui vient de démissionner, les sang-sues vont tomber les unes après les autres.

    Abou Stroff
    21 novembre 2017 - 13 h 05 min

    « D’une manière ou d’une autre, la chancelière allemande aura été victime de la «malédiction du troisième mandat» dont de nombreux chefs d’Etat et de gouvernement avides de pouvoir, des cinq continents, ont été victimes. » soutient R. T..
    mais, je rêve éveillé, ou quoi!!
    si Merkel a été victimes de la « malédiction du troisième mandat », c’est tout simplement parce qu’en Allemagne il n’y a ni ould abbès ni saadani, ni ouyahia, ni ghoul, ni bouguerra, ni benyounès, ni……. Gaïd, ni… etc., ni un ensemble amorphe de tubes digestifs ambulants qui constituent le « peuple algérien ».
    moralité de l’histoire: grâce à sa clairvoyance remarquable, notre bienaimé fakhamatouhou national ne connaitra jamais la « malédiction du troisième mandat » (il en est déjà au quatrième et semble, d’après ksentini, prêt à se « sacrifier » pour une cinquième), bien au contraire. ce sont plutôt tous ses concurrents qui connaitront la malédiction (…)

      bougie
      21 novembre 2017 - 14 h 00 min

      Si tous les chefs d états « avides de pouvoir  » étaient comme Angela Merkel dirigeaient leurs pays comme elle le monde se porterait nettement mieux .Sur le plan personnel ses revenus et son train de vie de chancelière est est un exemple pour tous les dirigeants du monde ,surtout pour tous les potentats du tiers monde qui changent la constitution de leurs pays comme cela les arrange ,qui détournent l’argent public ,qui abusent du népotisme ,du despotisme sans rendre de comptes a leur nation .
      Il y a peut-être un mandat de trop ,je ne suis pas juge ,mais ce mandat à été obtenu en toute légalité par les urnes ,le problème d’un régime parlementaire à l’allemande comme d’autres pays européens est la non émergence d’un parti majoritaire du a l’élection à la proportionnelle et il faut alors négocier des alliances et quand des partis aux extrêmes ( gauche ou droite ) apparaissent et refusent un consensus démocratique la formation d’un majorité de gouvernement stable devient ardue .

    Mahmoudi
    21 novembre 2017 - 12 h 57 min

    En parlant d’elle Sellal ne lui a pas porté bonheur, la pauvre !

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