Le baril de pétrole se négocie à plus de 63 dollars

panier Opep
Le panier Opep en hausse à l'ICE de Londres et au Nymex. D. R.

Par Hani Abdi – Les prix de l’or noir se maintiennent à plus de 63 dollars, après une semaine de repli. Le baril de pétrole en cours d’échanges européens s’élève à 63,07 dollars. Ce prix consolide ainsi le marché pétrolier, qui se porte nettement mieux ces dernières semaines.

Le pétrole coté à New York a terminé en forte hausse, profitant d’une baisse hebdomadaire des réserves de brut aux Etats-Unis. Selon les données du Département américain de l’Energie, les réserves américaines de brut ont profité de fortes exportations et d’une demande accrue des raffineries, pour reculer de 1,9 million de barils lors de la semaine achevée le 17 novembre, et ce, malgré une production ayant atteint un nouveau record pour la troisième semaine d’affilée.

Mais cette hausse de l’or noir reste fragile. Certains spécialistes prévoient une hausse de la production dans les prochains mois qui va assurément impacter les prix. En effet, on parle de 10 millions de barils par jour qui seront atteints prochainement. La capacité de l’Opep à faire augmenter encore les prix restent limitée, même si l’Arabie Saoudite, qui est le plus grand exportateur des pays membres de cette organisation, s’engage à réduire encore davantage sa production, à la faveur de la prochaine réunion qui interviendra le 30 novembre à Vienne.

La Russie aussi maintient son engagement à contribuer à la stabilisation des prix avec le renouvellement de l’accord de limitation de la production qui engage tous les membres de l’Opep et des pays non Opep jusqu’à fin mars 2018. Ainsi, l’Opep va assurément reconduire son accord jusqu’à fin 2018. L’Algérie, qui exporte actuellement un million de barils jour, continue d’œuvrer pour la stabilisation des prix autour de 60 dollars. Cela permettra au gouvernement de garantir les recettes nécessaires pour l’exécution du programme tel que prévu dans le projet de loi de finances pour 2018. Un projet de loi conçu sur la base d’un baril de pétrole à 50 dollars.

H. A.

Comment (6)

    HANNIBAL
    24 novembre 2017 - 13 h 19 min

    Si le prix du pétrole augmente et prend du poil de la bete les recettes vont fructifier mais les dernières augmentations
    sur l’essence et gaz oil devraient aussi redescendre parce que la bourse du citoyen a la pompe elle s’en ressent bien
    comme il faut , et posséder une voiture devient un luxe pour un pays producteur de pétrole ou c’est tout juste limite
    démarrer sa voiture pour rendre service va devenir payant comme notre voisin au moghrib ou ils connaissent la valeur du prix de l’essence et monter quelqu’un gratuit faut pas rever ça existe pas chez eux wakha et douar m’haya plutot ,
    en fait cette augmentation du prix du baril permet de finir le dome de la grande Mosquée et arrete les maux d’estomac
    a notre gouvernement suspendu au prix de cette matière qui est une bénédiction pour le moment pour les dépenses faramineuses a venir , et plutot ranger la planche a billet c’est elle qui nous cause le plus de torts le pétrole est
    un bienfait mais a ses défauts surtout quand il fait le yoyo et génère pas mal de problème et de convoitise dans le
    monde c’est que notre voisin est démunit de cet atout un attribut en moins ceux qui en sont munis c’est une bénédiction et il y en a beaucoup qui pensait a l’avance nous voir mendier avec un baril a 10 $ ils auront obtenus l’effet inverse
    ils leur reste les yeux pour pleurer.

    A3zrine
    24 novembre 2017 - 4 h 23 min

    On ouvre alors les vannes de l’importation !!!!!

    Anonyme
    23 novembre 2017 - 23 h 33 min

    Cela ne veut pas dire qu’il faille dorénavant dormir sur ces lauriers.

    Anonyme
    23 novembre 2017 - 22 h 01 min

    C’est les rentiers qui vont se frotter les mains hélas

    Anonyme
    23 novembre 2017 - 21 h 33 min

    Le baril de pétrole se négocie à plus de 63 dollars = dépenses et gaspillages étatiques, et gouvernementales sans fin, et fuites en avant
    Le baril de pétrole se négocie à plus de 63 dollars = austérité contre le peuple
    Le baril de pétrole se négocie à plus de 63 dollars = pas d’austérité étatique, et gouvernementale, et entetement à dépenser, et à gaspiller
    Le baril de pétrole se négocie à plus de 63 dollars = pas de leçons à tirer des crises, et des échecs du passé, la fuite sourde, et solitaire

    Zaatar
    23 novembre 2017 - 19 h 52 min

    Le pétrole se négocie à plus de 63 dollars le baril…pour notre malheur.

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