Lutte contre le terrorisme : la France se prépare à lâcher l’Afrique de l’Ouest

Lecointre
Emmanuel Macron et le général François Lecointre, chef d'état-major des armées françaises. D. R.

Par Sadek Sahraoui – Le chef d’état-major de l’armée française, le général François Lecointre, confirme à demi-mot que la décision de son pays de créer la force G5 Sahel résulte de sa peur de s’enliser en Afrique de l’Ouest, où elle compte plusieurs centaines d’hommes. Cette décision est aussi motivée par le manque d’argent. C’est d’ailleurs ce facteur qui a encore fait prendre la décision au général Lecointre d’ajuster les opérations extérieures françaises au Moyen-Orient et dans d’autres parties du monde.

«Sur Barkhane (force anti-djihadiste française de 4 000 hommes déployée dans le Sahel, ndlr), je vais intensifier le soutien à nos partenaires du G5 Sahel pour qu’ils deviennent plus autonomes (…) en essayant de réduire autant que possible l’empreinte au sol», a-t-il affirmé aujourd’hui dans un entretien au Journal du Dimanche.

Le G5 Sahel, qui regroupe cinq pays de la région (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Tchad et Niger) a récemment créé une force militaire conjointe aux confins du Mali, du Burkina Faso et du Niger, pour lutter contre le terrorisme. La zone est connue pour être l’un des principaux foyers terroristes en Afrique. Cette force, qui a mené difficilement, début novembre, sa première opération et qui bénéficie pour le moment d’un important appui militaire de Barkhane, manque de financements pour être pleinement opérationnelle.

Le chef d’état-major de l’armée française a ajouté qu’«au Levant, où la France est très engagés (avec l’opération Chammal, ndlr), elle entre dans une nouvelle phase», alors que le groupe terroriste Etat islamique (EI), «en tant que proto-Etat maîtrisant des territoires et des ressources liées au pétrole et au gaz, est en train d’être défait». «Je vais étudier comment rester efficaces, mais au moindre coût possible», a assuré le général Lecointre, en évoquant « plein d’options possibles, plein d’acteurs également», comme «la coalition actuelle, l’Union européenne, l’ONU ou l’Otan».

S. S.

Comment (5)

    Anti khafafich
    26 novembre 2017 - 16 h 46 min

    « Je vais etudier…. » , l arrogance frenchy dans toute sa splandeur. Et pourquoi tu n étudies pas la possibilite de foutre le camp de cette afrique qui n est pas ta propriete et que tu commences a t intéresser de tes sujets en france qui de plus en plus quittent ce pays maudit esclave des sionistes?

    BECAUSE
    26 novembre 2017 - 16 h 01 min

    L ‘ Algérie doit intégrer le G5 SAHEL afin de faire profiter l ‘ enseignement se son expérience dans la lutte contre le djihad terroriste aux autres états voisins et frères du grand sud , premièrement à cause de cette proximité géographique et deuxièmement afin de maintenir la sécurité et la stabilité de cette vaste région . A l ‘ heure actuelle une non intervention serait bien plus dommageable qu ‘ une action concrète par l ‘ envoi d ‘ un puissant corps expéditionnaire algérien avec tous les moyens dont dispose l ‘ ANP afin de se prémunir contre l ‘ émergence d’ un scénario à la syrienne avec l ‘ instauration d’ un état djihado-terroriste daechien à nos frontières . Les conséquences découlant de ce scénario seraient catastrophiques et seule l ‘ Algérie peut y remédier par l ‘ affirmation de sa puissance politique et militaire en rompant avec l ‘ immobilisme et la timidité légendaire . Certes la prudence , comme le dit le célèbre et très judicieux adage , est mère de sûreté mais une rupture stratégique doit être menée désormais comme l ‘ a fait la Russie en Syrie dans une logique de prévention . Contrairement à ce que on pourrait penser , une intervention algérienne sera bien reçue et accueillie par les peuples du Sahel comme une force amie , venue pour protéger , former et enseigner . Le retour sur investissement aux niveaux politiques , économiques , stratégiques et sécuritaires seront énormes pour notre pays .

    salim samai
    26 novembre 2017 - 15 h 23 min

    Toutes les INTERVENTIONS Militaires ici et lá á des milliers de Km de l´Intervenant ou AGRESSEUR, c´est selon, ENTRAINENT, FORMENT, SOUTIENNENT, FONT de l´HUMANITAIRE, DEFENDENT LES FEMMES & les MINORITES OPPRIIMEES et toujours combattent le « Terrorisme de DAESH ou de Boko Haram » du Sinai á Lagos via Manille et Kaboul!

    Ce ne sont jamais des armees etrangeres qui defendent des regimes et des elites locales serviles, s´occupent de ce qui ne les regarde pas ou au M.Orient servent la Strategie Israelienne qui ensanglante la region, NOURRIT TOUS les EXTREMISMWES RELIGIEUX et DIVISE LES PEUPLES depuis 1948.

      Saad
      4 février 2018 - 23 h 10 min

      Il ne faut pas confondre notre pays qui n’a pas abandonné ses frontières par rapport à la Syrie qui avait abandonné totalement ses frontières aux terroristes et c’est la raison pour laquelle la Syrie n’a pas pus les combattre sans l’aide de l’Iran et sans l’aide de l’URSS. Et l’Algérie n’a aucun intérêt à envoyer ses enfants en dehors de ses frontières !

    HANNIBAL
    26 novembre 2017 - 13 h 21 min

    El mar’ok qui ne demande qu’a faire partit de cette zone de l’Afrique appelé cédéao dont mimi l’impératrice peut servir de tremplin avec ses tabors et ses goumiers celle qui ne demande qu’a s’enfoncer dans la profondeur Africaine pour la miné de l’intérieur la france en manque de moyen peut lui laisser la place a sa prostitué Bochus VI qui y envoiera
    ses sujets bien aimé pour l’instant Slomo VI est en train de se lamenter auprès d’alassane wouatara son confident
    la pression commence a monter avant le sommet leur torchon n’ont pas encore commencer a crier victoire mais on approche d’un Malabo bis .

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