Contribution – Macron à Alger : Kamel Daoud comme butin de guerre

Macron arrivée
A l'arrivée du président français, Emmanuel Macron, à Alger. New Press

Par Youcef Benzatat – Kamel Daoud et Chelghoumi ont ceci de commun : le premier monnaye une posture, quand l’autre est coopté pour faire modèle. A la manière dont la mode est administrée par le mannequinat.

A présent que Sifaoui est devenu vieux jeu, un légume sans goût, fade et encombrant, il va falloir réinvestir de nouveaux appétits, de nouveaux corps frais et joviaux. La transition est réussie si on additionne Kamel Daoud, Boualem Sansal et tous les Chelghoumi en puissance, Yasmina Khadra, Djamel Debbouze, Merzak Allouache, Idir et tous ceux et celles qui n’ont rien à dire sur les souffrances du peuple de la Palestine et de toute la rive sud de la Méditerranée et au-delà, à savoir tous les peuples qui souffrent de la dérive totalitaire du capitalisme mondialisé.

Remarquez qu’ils ont tous en commun un problème avec leur mémoire et leur histoire. Ils ont surtout en commun l’amour inconditionnel d’Israël et la haine de la solidarité avec les Palestiniens dans leur résistance à la colonisation. Comme si la colonisation de la Palestine n’était qu’un fantasme musulman parmi tant d’autres, dont la caractéristique commune, primordiale et essentielle est le grossier dans toutes ses variantes. La colonisation serait un fantasme grossier parmi ceux qui meublent le champ de perversion qui caractérise le musulman, dont la longueur de la jupe est le symptôme de sa maladie.

Quoi de plus grossier qu’une telle banalisation du mal ? C’est un peu comme assassiner celui qui voulait réparer la clim et reprocher à son substitut de ne pas l’avoir fait. Non ! Il n’est pas parti réparer la clim, monsieur Françafrique, il n’a pas autant de courage et de foi en son peuple, comme le fut Thomas Sankara, pour oser un tel geste suicidaire. Non ! Monsieur Kaboré n’est pas un escargot entêté. C’est juste un petit modèle parmi tant d’autres modèles dispersés dans la brousse et la savane africaine pour veiller sur les richesses minières du continent au profit du néo-colon. Il est juste parti se cacher pour soulager son humiliation face à autant de condescendance, d’arrogance et de mépris de la part de ses geôliers et ceux de son peuple.

La posture et le modèle sont deux entités dont la complémentarité est nécessaire pour l’efficacité de leur instrumentalisation. On n’a pas besoin d’un Chelghoumi rhétoricien à qui on demande de déployer un discours intelligent et convaincant. Sa fonction se limite à un accoutrement et la reproduction en boucle de la posture de la menace, de l’intimidation, et l’exigence de soumission au sens de la terreur engendrée par la dérive totalitaire du capitalisme mondialisé. Chelghoumi est assigné à faire figure de posture d’exemplarité au discours élaboré par le modèle, assigné à son tour à détruire tous les mythes de résistance à ce sens impérialiste. La posture Chelghoumi matérialise l’idiot utile qu’incarne le discours étriqué de Kamel Daoud. Un bon musulman est un Chelghoumi en puissance. Gentille, jovial, joyeux, pacifique, qui ne se mêle pas de politique, encore moins de la colonisation de la Palestine et celle de l’Afrique néocoloniale en général. C’est ce qu’ils ont en commun tous les deux : être de bons musulmans, de véritables croyants pieux. Autrement, des légumes bio.

Personne ne saura le salaire de Chelghoumi ! Contrairement à celui de Kamel Daoud, qui est affiché sur toutes les jaquettes en tête de gondole sur les rayons de librairies des grandes métropoles occidentales. En bonne moralité, une posture ne se monnaie pas. Chelghoumi n’a pas à être rémunéré publiquement, c’est immoral de l’avouer devant l’opinion, encore moins devant celle qui n’est pas forcément totalement acquise à l’imposture. C’est tout le contraire pour un objet fétiche destiné à jouer le rôle de modèle, celui d’exemplarité élevée au statut de référent à opposer à un monde musulman exécrable, dégoulinant, incapable de se défaire de son instinct animal.

Une rémunération ostentatoire booste la crédibilité au discours et renforce le modèle de référence à la posture généralisée souhaitée. Non pas celle du salut de l’humanité colonisée par son émancipation et son arrimage à la contemporanéité du monde et sa victoire sur toutes les barbaries qui font obstacle à la réalisation de cet autre fantasme à contresens. Mais celle qu’incarne le discours du modèle fétiche que Macron voudrait exposer à Alger comme un butin de guerre. La posture généralisée souhaitée en question se résume dans cette déclaration de Kamel Daoud sur sa page Facebook chroniques algériennes : «Un ami expliqua au chroniqueur que la version cheikh Chemssou laïc existe aussi : avec la même bêtise, aigreur, imbécillité et ridicule. L’un parle au nom de Dieu, l’autre au nom des années 1970 et de sa conscience politique douloureuse, et l’autre au nom de la lutte impérialiste démodée ou du berbérisme exclusif.» Selon l’adage : dis-moi qui tu fréquentes, je te dirais qui tu es. Un ami du Caucase me disait : Daoud semble avoir de mauvaises fréquentations, ou il est idiot à un point qu’il n’arrive même pas à discerner le mensonge de la vérité pour gober une telle imposture, ou alors c’est juste un opportuniste, cupide, lâche et dépourvu de dignité. Un légume plus bio que le bio. En effet, comment peut-on gober un tel mensonge, qui consiste à faire croire que la lutte anti-impérialiste est quelque chose de démodé depuis l’effondrement du totalitarisme soviétique et la fin de la guerre froide, et que l’URSS était la source de l’agression militaire dans le monde ! Ce mensonge s’est effondré à son tour par la barbarie sans retenue des impérialistes qui s’est déployée après sa dissolution. Des pays entiers ont été dévastés lorsque les puissances de l’Otan ont commencé à attaquer ou occuper des pays comme l’Irak, la Yougoslavie, l’Afghanistan, la Libye et la Syrie – ou bien les ont isolés et étranglés économiquement.

Non seulement ces guerres ont coûté des millions de vies, mais elles ont aussi forcé plus de 60 millions de personnes à fuir leurs foyers, créant ainsi la plus grande crise de réfugiés depuis la Seconde Guerre mondiale.

Le mensonge dévoilé au grand jour, il fallait trouver un nouveau monstre pour le substituer au péril soviétique et justifier les assauts impérialistes là où réside des richesses naturelles et des lieux stratégiques.

Le marionnettiste qui est derrière le rideau n’y va pas avec le dos du baril, il façonne une image abjecte du musulman et coopte son antidote pour achever le monstre. Soutenir et financer des réseaux terroristes au label islamiste, ouvrir les frontières aux candidats djihadistes en inondant les esprits d’images de barbarie et désigner le coupable et la sentence qu’il mérite devant l’opinion. L’antidote ne peut être forcément qu’un néo-colonisé aliéné dans la haine de soi. Celui-ci est un faible d’esprit dépourvu de sentiments humanistes et incapable d’éprouver une quelconque conscience douloureuse, quels que soient son niveau d’instruction et son acquisition de la culture politique universelle et de l’histoire en général. Dans ce cas, il est recommandé pour contribuer à la production d’un discours néocolonial cohérent d’apparence, capable de séduire un grand nombre de vulnérables parmi son peuple et même parmi d’autres peuples, qui continuent à subir ensemble la poursuite de la barbarie coloniale sous sa forme contemporaine, y compris parmi ces mêmes peuples néo-colonisateurs. Ces peuples responsables de la destruction des structures sociales, économiques, politiques et culturelles de pays entiers, de nations et de civilisations plusieurs fois millénaires, pour assouvir le plus bat instinct de l’homme, cette misérable soif de domination, de profanation, de pillage, de perversions dans l’administration de la souffrance et l’horreur à leurs victimes, sous le prétexte méprisant de vouloir leur apporter la démocratie et la civilisation.

Dans ses bagages, Macron tient son levier désinhibiteur de toute potentialité à la contestation de l’ordre impérialiste. Le discours du néo-colonisé aliéné dans la haine de soi est naturellement culpabilisateur envers les siens. En bon croyant, Kamel Daoud est neutralisé par sa propre foi à tel point qu’il est incapable de soutenir la légitimité du droit à l’athéisme, donc à la modernité. Se contentant de chasser sur le terrain de la laïcité afin de discerner le bon du mauvais musulman à revendre sur le marché des illusions. La modernité est avant tout la capacité de s’émanciper de la religion, et non pas faire bon ménage avec des Chemssou disséminés dans tous les rouages de la prédation et la soif de domination. Elle est avant tout un espace du possible où l’homme renoue avec toute la splendeur de son humanité, de sa dignité et sa liberté. Elle est surtout une posture de résistance au reflux et à toute forme de dérive qui met en péril la quiétude de l’humanité. Plaider l’impérative sortie de l’aliénation impérialiste ne devrait pas distraire du désir d’archéologie des religions pour sortir du religieux.

Y. B.

Comment (19)

    Yacine
    9 décembre 2017 - 13 h 37 min

    Ya Monsieur Benzaâtat , comme Idir , Sansal , KHadra , Merzak Allouache , Kamel Daoud ..et j’en passe ..ne sont pas responsables de la colonisation de la Palestine par Israël , ils n’ont pas le devoir de la libérer !
    Mais , si vous vous êtes investi de ce devoir , il ne vous reste qu’à débarquer en Israël pour libérer la Palestine , au lieu de jacasser dans votre basse cour !

    LOUCIF
    7 décembre 2017 - 11 h 16 min

    Ya si Youcef Benzatat , vous avez toute liberté, comme tout le monde ici sur Algérie Patriotique, mais je peux dire que votre article est provocateur (…). C’est mon avis. (…) Pourquoi autant de haine injustifiée ???? Pourquoi ces anathèmes ??
    Merci infiniment à Algérie patriotique me publier !

    Karamazov
    7 décembre 2017 - 10 h 14 min

    Mais qui ne s’attendait pas à ce que les pleureuses viennent déverser leurs larmes de crocodiles pour nous alerter sur la responsabilité d’Idir et de Djamel Debbouze dans le sort qui est fait aux palestiniens ?

    Certains ont la rémission fragile, un rien ravive la blessure. Et quand Alzheimer a fait son œuvre chez les plus acariâtres et persistants ceux qui ont tété la rancœur dans leurs biberons sont là pour rappeler à nos mémoires amnésiques ces douloureuses déchirures.

    Et chacun sa partition ! Au son des « nous voulons des visas », ce jeune qui a interpellé Macron rappelle cette histoire anglaise où un jeune français gifle un touriste anglais sans raison apparente. C’est parce que vous avez brulé Jeanne D’Arc explique-t-il. « Mais ça fait cinq siècles » se défendit l’Anglais. « Je m’en fiche, moi je viens tout juste de l’apprendre », insista le français.

    Pendant que Macron à Alger entretenait cette rancœur, pour nous faire oublier les chansons d’Idir à la gloire d’Israël, Sansal et Daoud qui ont écrit le discours de Trump pour la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël sont invités à sa table pour faire diversion et cacher la réponse fulgurante des dirigeants arabes à cet affront.

    Mais s’il n’y avait que ça, me dit-on ! Si Macron, comme pour consacrer ces contrebandiers de l’histoire, pour enfoncer le clou, ou comme si sans ça on allait pas bien comprendre, n’avait pas ramené dans ses bagages, Arcady qui a mis en image la pire de nos concessions – ce que le jour doit à la nuit – et l’historien le plus en phase avec les pires de nos acoquinements : Benjamin Stora .

    صالح/الجزائر
    7 décembre 2017 - 9 h 39 min

    le penseur algerien , Malek Bennabi , a évoqué le concept de « colonisabilité » en parlant des semblables de Kamel Daoud, Boualem Sansal .., et tous ceux et celles qui n’ont rien à dire sur les souffrances du peuple palestinien et de tous les peuples de la rive sud de la Méditerranée et au-delà , qui souffrent de la dérive totalitaire du capitalisme mondialisé.

    Tangoweb54
    7 décembre 2017 - 8 h 18 min

    Daoud et les autres invités sont les larbins et les nouveaux harkis de la France tout comme Ferhat Mhenni et ses sbires ils profitent de la faiblesse du pouvoir Algérien pour montrer leur trahison et leur soumission a Fafa, pauvre de nous peuple Algerien qui a sacrifié un million et demie de martyrs pour en arrivée là, bien sûr tous les vrais patriotes tel que Bougara, Lotfi, Bounaama, Amirouche, El Haoues, Ben Boulaid, Ali Lapointe Hassiba Ben Bouali, et beaucoup d autres ont été éliminé pour laisser place aux traîtres et aux enfants de la Coloniale.

      Ramdane
      7 décembre 2017 - 9 h 48 min

      vous etes mal placé pour parler de DAOUD et encore moins de Ferhat, qui n’est un larbin de personne (…)
      donc tu ferais mieux d’insultes les coquins et les les vrais larbins de ce pouvoir fantoche!!

        Anonyme
        13 décembre 2018 - 14 h 42 min

        @Ramdane. Pour défendre M’henni il faut être comme lui et M’henni est un vendu aux juifs ce qui fait de lui pire qu’un harki

    zaatar
    7 décembre 2017 - 7 h 58 min

    Si Monsieur Benzatat veut bien faire la part des choses, il faudrait qu’il élargisse son champs d’investigation à propos de ces « chelghoumi »…; il y en a beaucoup d’autres et ce ne sont pas que Daoud, sansal, khadra…etc.
    Ils sont combien ces amoureux du pays Algérie qui ont élu domicile en France et ailleurs, et qui s’en tapent le coquillard de la Palestine et de son indépendance encore moins de Jérusalem (El Qods) et du monde arabe en général? Qui parmi eux a élevé la voix contre Israël ou a juste esquissé des mots en faveur des palestiniens? Si Sansal, Daoud, Sifaoui et les autres ne sont pas du même bord que le mien sur ce sujet, je ne peux le leur reprocher et c’est leur droit le plus absolu… Chaque être humain sur terre essaie de se faire une place dans une société parmi les autres sociétés. Et puis quel serait l’influence ou l’impact d’un Daoud ou d’un Sansal dans le conflit Israëlo-palestinien? Aux derniers événements, la reconnaissance par le président US de la capitale Israélienne comme étant Jérusalem, il faudrait alors attendre une réaction de « nos frères arabes » à la mesure de cette décision à l’encontre de ce président… qui ne viendra pas très certainement et que la seule désapprobation sera peut être celle du président Français qui a effectivement dit ici même à Alger que la France désapprouve cette décision et qu’il l’a fait savoir au président Trump.

    RAYES EL BAHRIYA
    7 décembre 2017 - 2 h 06 min

    C’EST PAS LA LITTÉRATURE QUI SERAS L’AVENIR DES L’HOMODÉUS

    ÉCOUTEZ CETTE CONFÉRENCE SVP …

    L’éthique de l’intelligence – Laurent Alexandre, à l’USI

    https://www.youtube.com/watch?v=o3WOPKNvbt8

    Anonyme
    6 décembre 2017 - 23 h 59 min

    Pauvres créatures, leur hybridation mentale à fait d’eux des individus sans repère. Il sont devenus des êtres acculturés, déséquilibrés, tourmentés.
    Ils courent après la notoriété. L’ambition les dévore, rien ne peut éteindre en eux ce feu qui les consumme de l’intérieur. La théâtralité avec laquelle ils élaborent et construisent leur univers médiatique « d’intellectuels » bien ancrés dans la modernité, à l’avant-garde dans la lutte contre les « vieilleries »: Islam, Arabité, identité, loyauté, dignité… (Mais tout cela cache mal leur opportunisme dévorant.)
    Ce formatage mental à donné naissance à
    des individus dont l’aliénation n’a d’égal que la haine avec laquelle ils rejettent leur propre histoire. Ils vivent dans la sublimation de leur culture de substitution. Des individus refoulés qui s’acharnent à être ce qu’ils ne seront jamais. Ils continueront à occuper la place qui leur sied le mieux, celle de tartuffes de services. Jusqu’au jour où on leur fera savoir qu’on n’a plus besoin de leurs services.

    nonews
    6 décembre 2017 - 23 h 54 min

    Ah comment de decoller de la france et rejoinder le grand monde qui existe en dehors de notre cervelle.

    Micipsa
    6 décembre 2017 - 22 h 49 min

    Tout ça pour parler de Chelghoumi inconnu de 90 % des algeriens.
    On continue à déblaterer sur les hommes de l’art pourtant differents qui ont choisi de vivre ailleurs et de s’exprimer ce qu’ils ressentent. Mais les traiter de nouveaux harkis, c’est un peu gros.

    Jean_Boucane
    6 décembre 2017 - 22 h 41 min

    C’est une visite de travail et meme pas officiel… cela signifie qu’il vient sans etre invite par les autorites algeriennes! Pour le reste et les mots racoleurs de l’Elysee je pense qu’il n’y a personne qui croit a ces ragots en Algerie hormis certains medias algeriens recevant des VISA pour des formations de journalisme a Paris! Par contre, il a fait sa classique bain de foule, il y a qu’en Algerie ou les presidents francais font des bains de foules meme en Afrique ils ne font jamais cela, c’est pour verifier si le colonialisme mentale fonctionne toujours!

    anti-khafafich
    6 décembre 2017 - 22 h 00 min

    mon cher je n’invente rien, je dis simplement que nous devons pointer les tetes et non les queues. comme tout le monde, j’ai « su » qu’un ancien ministre des moudjahidines avait (ou a encore je ne sais pas) sa maison en france, l’ex ministre des nrj a aussi sa maison la bas, aussi l’ex patron du fln, alors c’est quoi cette requete. je HAIS tout ce qui provient de cette france, je suis bien d’accord avec toi

    nectar
    6 décembre 2017 - 19 h 36 min

    Seuls les intellectuels dérangent la secte des voleurs.Ceux et celles qui ont des comptes blindés dans les paradis fiscaux et leurs progénitures dans les plus grandes écoles de l’occident, aux frais de la princesse, sont plus criminels envers leur nation. Apparemment, ceux-ci sont plus nationalistes et méritent d’être protégés et adulés à lire et à comprendre votre article…Ayez un peu de bon sens, envers cette poignée de moineaux qui ont le mérite d’élever un peu le niveau catastrophique de cette élite nationale corrompue jusqu’à l’os….

    Felfel Har
    6 décembre 2017 - 18 h 57 min

    Les p..marocaines de service (Belkacem, Khomri, Dati et bien d’autres) ont travaillé pour leur pays. Nos Sansal, Daoud et la brochette de félons (les anciens militaires surtout) ne promeuvent leur image en France qu’en taillant des croupières à leur pays et leurs compatriotes. Voilà ceux que Macron entend exhiber comme trophée! Nous n’avons pour lui et pour eux que du mépris. « Potius mori quam foedari » (plutôt mourir que se déshonorer).

      Felfel Har
      7 décembre 2017 - 14 h 52 min

      Aux 22 (tous marocains, j’imagine) qui n’ont pas aimé mon commentaire, je dirai que j’ai encore une fois fait mouche. La vérité ne souffre d’aucune contestation. En derdja de chez nous, on dit « mankhabiouch essemch belgharbal » (on ne cache pas le soleil avec un tamis). Un bon suppositoire calmera vos démangeaisons!

    anti-khafafich
    6 décembre 2017 - 18 h 08 min

    parler de kamel ou de idir ce n’est pas juste, ce sont juste des « témoins », on ne parle pas des vrais butins à la tête de l’état qui ont la double nationalité, des villas et des commerces chez leurs maitres, pourquoi ?

      El Kenz
      6 décembre 2017 - 21 h 13 min

      Donne-nous des noms au lieu de faire dans l’amalgame. Des vendus comme Sansal, Daoud, Sifaoui, Nakkaz,…… et tous les promut de la république française n’ont rien de différents des harkis de l’époque coloniale. La France a trouvé dans tout ce ramassis d’auto-flagellateurs un subtil moyen de se soulager de ses crimes contre l’humanité, les crimes barbares commis contre le peuple Algérien.

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