Interview – Biram Ould Dah Ould Abeid : «La supériorité raciale structure l’univers arabo-musulman»

Biram Ould Libye
Biram Ould Dah Ould Abeid. D. R.

Interrogé sur les pratiques d’esclavage que le monde découvre stupéfié en Libye, le président de l’Initiative de résurgence du mouvement abolitionniste en Mauritanie (IRA Mauritanie), s’étonne que la communauté internationale «s’émeuve de sa pseudo-nouveauté». «Une telle  tragédie, explique-t-il, dans cette interview à Algeriepatriotique, s’enracine dans une tradition de razzias et de supériorité raciale qui structure l’univers de sens arabo-musulman».

 

Algeriepatriotique : Un reportage de la chaîne américaine CNN sur la traite des migrants en Libye a ému le monde et démontré que le phénomène de l’esclavage avait de beaux jours devant lui. Vous qui représentez une ONG qui appelle à l’abolition de l’esclavage, quelle a été votre réaction ?

Biram Ould Dah Ould Abeid : Je me sens amer, blessé et sceptique quant à la réaction de la communauté internationale officielle. Les gouvernements africains, ceux du monde arabo-musulman, ainsi que les puissances occidentales ont joué chacun sa part de comédie. En réalité, rien n’a été fait au-delà de la symphonie de l’indignation faussement surprise, dont la finalité consiste à absorber la réprobation du moment.

Les dirigeants et les faiseurs d’opinion dans le monde arabo-musulman, dont fait partie la Libye, savent que dans toute leur sphère socioculturelle et géographique, l’homme noir reste perçu et traité – quand les circonstances le permettent – en esclave. D’ailleurs, il n’est pas indifférent que les termes noir et serviteur, tels khadim, oussif, abd, soudani, soient synonymes dans la plupart des dialectes arabes. La Mauritanie, les pays de l’Afrique du Nord, ceux du Moyen-Orient et d’Asie mineure connaissent, selon des degrés proportionnels à leur diaspora d’origine africaine, des pratiques de racisme ou de traite plus ou moins exacerbées. Mais le déni choque davantage quand le reproduisent les peuples victimes.

Les gouvernements de l’Afrique au sud du Sahara, ainsi que les élites pionnières des luttes contre le préjugé racial, la colonisation et l’apartheid ont sacrifié le sort des diasporas noires dans le monde arabo-musulman ; elles adoptaient la posture du silence sur la traite transsaharienne et orientale, et ce, au nom d’une triple solidarité – tiers-mondiste, confessionnelle et continentale – face à l’homme blanc. Or, ce commerce des personnes aura autant meurtri l’Afrique que son pendant triangulaire et atlantique.

Aujourd’hui, l’omission cynique aura reproduit un négationnisme dévastateur sur la mémoire des populations. Peu de jeunes Africains connaissent ce versant de leur histoire ; aujourd’hui, ils le découvrent en Libye et s’émeuvent de sa pseudo-nouveauté. Or, une telle tragédie s’enracine dans une tradition de razzias et de supériorité raciale qui structure l’univers de sens arabo-musulman, jusqu’aux confins de la Perse et de l’Inde. Au-delà du Sahel et du Maghreb, vous en trouverez les traces encore fraîches à Zanzibar et sur tout le littoral Swahili où les bateaux à destination de l’«Arabie heureuse» accostaient pour prendre leur cargaison de futurs eunuques, concubines et nourrices.

La traite d’humains a toujours existé, que le monde fait mine de découvrir avec les images rapportées des ventes aux enchères des Subsahariens en Libye. L’esclavage serait-il plus légitime en Mauritanie, en Centrafrique, au Soudan… qu’en Libye ?

Comme vous le soulignez, l’on dirait que l’esclavage et la traite des Noirs tiennent d’une certaine banalité en Mauritanie, au Nord-Mali, au Niger, au Tchad, au Soudan, dans le Moyen-Orient et davantage d’un crime sur les côtes de Libye. Pour un descendant de captifs comme moi, ressortissant d’un pays dont des hommes et femmes naissaient (et pour certains encore aujourd’hui) propriété privée de leurs concitoyens, la distinction prête à sourire. 20% de notre population vivent toujours diverses contraintes de l’infériorité de naissance : nombre de mes congénères travaillent contre leur gré, sans salaire décent, ne vont pas à l’école, subissent les viols en toute impunité et doivent s’accommoder de la stigmatisation, du mépris et de l’exclusion matérielle.

Dans mon pays, la Mauritanie, la charia est travestie : à travers des livres scélérats en quoi le racisme primaire se pare de dévotion, un code d’esclavage se perpétue depuis plusieurs siècles et reste le corpus de la formation des magistrats, officiers de police judiciaire, imams et érudits. Le gouvernement refuse de les interdire au motif qu’ils relèvent du fiqh sunnite malékite. Or, que valent une source de lois dès lors qu’elle consacre l’infériorité par ascendance ? Cette identité arabo-islamique, qui s’est bâtie longtemps sur notre souffrance et en décrète tardivement l’iniquité, nous ne voulons plus l’endosser. Nous sommes africains, fils de notre sujétion et aspirons à l’égalité. Cela nous suffit. Nul ne nous mentira plus derrière le paravent d’un parchemin.

On entend parler souvent d’esclavage moderne. Comment le définissez-vous ?

L’esclavage moderne est différent de l’esclavage traditionnel ; ce dernier persiste seulement dans les sociétés encore régies par l’anachronisme de la superstition coercitive. Sur toute la ligne de friction entre Arabo-berbères et Noirs, le long de l’espace sahélo-saharien, cette pratique imprègne l’ordre social et se répercute sur les unions matrimoniales, en favorisant une nette endogamie. Il n’est pas non plus anecdotique, dans l’histoire récente, que des Noirs en réduisent d’autres à la condition servile par le seul fait de la force brute. Dans ce cas, la justification racialiste demeure d’une prégnance moindre.

Les esclaves hérités sont un bien meuble, au même titre que le bétail, comme nous l’expliquent les traités de juristes fameux. Ils se prêtent, se louent, se vendent ou se donnent en gage ; ils vivent et meurent astreints à des travaux durs de cuisine, de garde des troupeaux, de puisage de l’eau, sans oublier les tâches ménagères et, pour les nomades, la conduite de la caravane d’un point de chute au suivant. Le maître peut jouir sexuellement de sa servante sans le consentement de celle-ci et garde la faculté de reconnaître le rejeton ou le maintenir esclave. Le châtiment par mutilation quelconque, voire castration, était rare et plutôt infâmant pour le propriétaire.

L’esclavage moderne sous-entend différentes formes d’exploitation de l’être humain. Quelles sont-elles ? Quels sont les pays en cause ? Quelles sont les principales victimes ?

Quand à l’esclavage moderne, il est lié aux contextes d’exception nés des guerres, de persécutions massives, de famines ou autres désastres naturels, qui obligent les gens à se déplacer en quête de sécurité physique ou alimentaire. Ces tentatives d’atteindre des lieux rassurants s’avèrent souvent une épreuve intenable. Ici, les victimes, sous le coup de la nécessité, empruntent des pistes illégales qui les exposent au risque de succomber sous la pression de trafiquants. La condition finale se caractérise par le labeur «au noir», sans assurance ni rémunération, la prostitution forcée, le travail des enfants ou le prélèvement d’organes.

Où se situe le taux le plus élevé de l’esclavage dans le monde ?

Le taux le plus élevé d’esclavage dans le monde, sur l’échelle de la population, se trouve en République islamique de Mauritanie, pays saharien situé entre le Maroc et le Sénégal. Je vous l’expliquais plus haut. Les ONG anti-esclavagistes qui se réclament de la non-violence sont interdites d’activité, leurs membres persécutés, emprisonnés, torturés et lourdement condamnés. Malgré le tableau sombre que corroborent les rapports et témoignages des associations internationales indépendantes, des organismes spécialisés de l’ONU et des chancelleries du monde dit libre, le pouvoir en Mauritanie bénéficie du soutien économique de l’Union européenne, militaire des Etats-Unis d’Amérique et diplomatique de l’Union africaine.

Vous êtes le premier à avoir porté le débat sur l’esclavagisme dans votre pays en créant l’IRA dès 2008. En 2012, vous brûliez publiquement d’anciens textes de jurisconsultes musulmans justifiants cette pratique. Qu’est-ce qui a changé depuis ?

Je ne suis pas le premier à avoir engagé le combat pour l’émancipation des miens, lequel date du milieu des années 1970, quand j’étais encore un enfant. Mes amis et moi nous nous réclamons de nos devanciers et prenons la relève ; d’autres suivront.

Depuis le 27 avril 2012, jour où j’ai détruit de manière volontaire, publique et symbolique des copies d’exégèse de Khalil ibn Ishagh, de Addassoughi, de Ibn Acher des siècles passés, les Hratin, en l’occurrence la moitié de la population de Mauritanie, auparavant tenus par des chaînes idéologiques et religieuses, se sont engagés dans une dissidence sociale envers leurs suzerains et dominateurs multiséculaires. L’acte salvateur de l’incinération des codes d’esclavage a créé un déclic chez les dominés et entraîné une remise en cause de leur statut dans la société. La résignation face aux abus de leurs bourreaux s’est muée en colère sourde, je dirais une tension désormais indisponible à la complaisance. Ces humains de mon sang de noir, naguère corvéables à merci et dociles à leur sort de paria, ne se perçoivent plus comptables d’une volonté et d’un commandement divins ; non, ils ont brisé les chaînes de l’imposture pour nourrir, enfin, les rangs du mouvement des droits civiques.

Toutes les conventions signées par la communauté internationale pour mettre fin à ce phénomène sont restées sans effet. L’esclavage continue de sévir. Il a juste changé de forme…

Dans la majorité des pays du monde, l’esclavage est très largement vaincu, du fait des luttes ; dans d’autres pas totalement, mais en voie. Persiste une troisième catégorie, à l’image de la Mauritanie et de quelques Etats du Sahel, où l’esclavage imprègne le mode de vie, notamment de la classe dirigeante. Patience, la roue des jours tourne !

Interview réalisée par Mohamed El-Ghazi

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Comment (34)

    […] Interrogé sur les pratiques d’esclavage que le monde stupéfié découvre en Libye, notre partenaire le président de l’Initiative de résurgence du mouvement abolitionniste en Mauritanie (IRA Mauritanie), s’étonne que la communauté internationale ‘‘s’émeuve de sa pseudo-nouveauté’’. Une telle  tragédie, explique-t-il dans cet interview, s’enracine dans une tradition de razzias et de supériorité raciale qui structure l’univers de sens arabo-musulman. Lire svp https://www.algeriepatriotique.com/2017/12/12/biram-ould-dah-ould-abeid-superiorite-raciale-structur… […]

    Rezki Djerroudi
    22 janvier 2018 - 23 h 07 min

    Monsieur Biram Ould Dah Ould Abeid, vous qui êtes en charge de la présidence de l’Initiative de résurgence du mouvement abolitionniste en Mauritanie (IRA Mauritanie) êtes à même de nous éclairer sur le côté obscur de cette activité qu’est la traite d’esclaves dont les sujets ne sont pas forcément tous noirs contrairement à vos propos.
    Une activité lucrative pour certains esprits aveuglés par le gain quelque soit sa nature, mais elle est déclarée illicite et rejetée par la religion de l’Islam principalement qui nous faisait savoir dans une sourate « qu’il n’y a aucune différence entre esclave et maître, entre noir et blanc, si ce n’est par la piété ».
    Elle est également condamnée par le droit international qui ne fait pas de distinguo entre la traite des blancs et la traite négrière. Ne pouvons-nous pas aussi assimiler l’organisation de l’immigration clandestine comme étant une autre forme d’esclavage de ces temps modernes ?
    D’autant que ceux qui sont derrière ce type de commerce exploitent la misère humaine qu’ils tentent de rentabiliser pour en tirer un maximum de profit. Comme toute activité commerciale, l’exploitation de tout être humain à des fins esclavagistes devrait-être sévèrement châtiée dont les juridictions des pays du Sahel principalement doivent s’en prévaloir. Rien ne demeure un acquis pour l’éternité, par la vigilance et la continuité du combat contre toute forme d’aliénation nous y parviendrons à éradiquer ces pratiques qui relève d’un autre âge. Cordialement.

    Ammar
    13 décembre 2017 - 12 h 10 min

    Chère Monsieur je t’invite à lire jeanpaul pougala (noir africain) :
    Lorsque hier 19/09/2013, j’ai vu à la télévision la cérémonie de la prestation de serment du nouveau président malien (IBK) à Bamako, j’ai eu un pincement au coeur. Nous avons tous vu le président français menacer la Syrie dans son discours de Bamako. Et lorsqu’en plus la chaine de télévision française TF1 titre son journal télévisé avec ces quelques mots : « Mali : sept mois après, Hollande de retour pour « investir » le nouveau président ». Elle confirme de fait que Monsieur Keita n’est qu’un sous-préfet.
    Et je me suis posé certaines questions : A quoi cela sert-il au peuple français un tel cirque ? Pour convaincre qui sur cette planète ? Combien d’emplois seront créés en France à partir des millions d’Euros que ce pays a dépensés pour inviter le monde entier à applaudir au cirque malien de ce 19/9/2013 ?
    Après 21 ans de la démocratie, le Mali nous prouve qu’en Afrique, ce n’est point la démocratie qui va précéder l’économie, bien peut-être l’inverse. Le cirque malien est la preuve qu’aucun pays au monde n’a jamais résolu ses problèmes grâce à la prétendue « démocratie » et d’alternance politique au pouvoir. Si 20 ans de démocratie malienne finit à la mise sous-tutelle du pays par un chef d’Etat français en mal de popularité dans son pays, c’est que nous avons vraiment touché le fond. Alors qu’est ce qui ne va pas ? Est-ce qu’on verrait le même président français dans les anciennes colonies françaises d’Asie pavoiser de la même manière ?

      karimdz
      13 décembre 2017 - 20 h 05 min

      C est clair, l Afrique est toujours colonisé, ses richesses pillées, et ses peuples condamnés à l errance.

      karimdz
      13 décembre 2017 - 20 h 58 min

      C est clair, l Afrique est toujours colonisé, ses richesses pillées, et ses peuples condamnés à l errance.

    Anonyme
    13 décembre 2017 - 10 h 36 min

    «La supériorité raciale structure l’univers arabo-musulman» cette déclaration est un peu excessive, mais il est compréhensible pour les gens qui souffrent de tomber dans l’excès. La supériorité raciale ne structure pas le monde arabo-musulman. Ce n’est pas le monde-arabo musulman qui remplissait les cales des bateaux pour le nouveau monde. Bien entendu il y a eu de l’esclavage dans les pays musulmans mais le seul pays arabo-musulman qui a pratiqué l’esclavage à grande échelle, à hauteur des pays européens, c’est le Maroc. De toute évidence cette pratique existe encore de nos jours en Mauritanie, c’est affreux bien-sûr pour les mauritaniens mais c’est parce que ce pays (tout comme le Maroc) est maintenu dans un archaïsme qui dépasse l’entendement. Et franchement qui contribue pour que ces pays restent dans cet obscurantisme? Quant aux esclaves en Libye tout le monde sait que c’est l’Occident, principalement la France, qui a organisé cette ignominie, quel pouvoir ont aujourd’hui les libyens en Libye ? on accuse les libyens de crime alors qu’ils sont victimes de crime eux mêmes.
    Sans vouloir disculper à tout prix les pays arabes, Monsieur Biram Ould Dah Ould Abeid se trompe de monde, je ne dis pas qu’il n’y a pas d’abus de toutes sortes dans les pays arabes, mais simplement que le monde arabe et le monde musulman ne sont pas structurés par la supériorité raciale. il se trompe de monde.
    La donnée de race et de classe structure le monde européen car il fonctionne sur mode indo-européen, le plus horrible au monde, ils ont un schéma mental de castes ou la société est hiérarchisée et depuis qu’ils dominent le monde ce schéma est devenu la règle et c’est précisément contre cette façon de concevoir la société que les peuples d’Amérique et d’Afrique ont fait la révolution. Ce mode de penser la société a été une violence et un traumatisme pour beaucoup de peuples. Ce que doivent faire les mauritaniens, c’est la révolution.

      Anonyme
      13 décembre 2017 - 14 h 03 min

      La traite négrière est triple : l’occidentale (la plus dénoncée), l’intra-africaine (la plus tue) et arabe (la plus taboue).
      Entre le Moyen Âge et le 20e siècle, les Arabes et les Ottomans ont vendu plus de 17 millions. C’est un fait. Ils approvisionnaient en zengis aussi bien les foyers des familles influentes arabes et turques, les palais, les souks, les fermes, les champs et les harems que les terres sous contrôle musulman à l’époque, comme la Péninsule Ibérique, l’Andalousie, la Sicile, les Balkans.

        karimdz
        13 décembre 2017 - 20 h 51 min

        17 millions tu les as comptés lol, tu confonds pas avec la déportation de millions d africains vers l amérique et les autres dizaines de millions d indiens décimés, il ne reste plus que les milliers d indiens dans les réserves.

        Mais le sioniste, je lève un tabou, ceux qui ont organisé l esclavagisme en France sont des juifs, mais chut !

    Anonyme
    13 décembre 2017 - 8 h 36 min

    Un vrai musulman ne croit pas à la liberté et il ne le peut pas. Tout est volonté d’Allah, répète Mohamed. Tout ce que fait un musulman est en référence à un ordre ou à un décret d’Allah. C’est pour cette raison que la phrase «Inch Allah» (si Allah le veut) accompagne toujours une promesse ou une décision que font les musulmans. En acceptant Mohamed en tant qu’émissaire éternel et infaillible d’Allah, le musulman abandonne toute liberté de décider par lui-même.
    L’islam est une forme d’esclavage totalitaire global. C’est l’inverse de la liberté. Son nom lui-même, islam, signifie soumission ou reddition. Fidèle à son nom, l’islam s’évertue à réduire le corps de l’humanité en esclavage et à asservir son esprit, rien de moins. Cette reddition non négociable à l’islam exige que les individus et la société renoncent à la plupart des libertés fondamentales auxquelles ils sont profondément attachés.

    Viva l'Aldjérie
    13 décembre 2017 - 2 h 34 min

    La question n’est pas maintenant de se livrer une bataille à coup de Coran mais de mettre fin de toute urgence à l’esclavage toujours en vigueur en Mauritanie où de féroces Tartuffes moyenâgeux s’abritent derrière les textes sacro-saints pour le perpétuer et martyriser les militants qui le dénoncent.

    Anonyme
    12 décembre 2017 - 21 h 28 min

    « seul le Coran n a pas été altéré… » Ne sait tu pas qu’il y avait 31 Coran tous détruit parce u’il y avait de grandes différence entre ? La dernière destruction fut celle de Othmane qui en a brulé 7 masahif pour en garder le sien qu’on appelle mashef Othmane. l’Imam Ja’far, pour résumer la situation, alla plus loin encore :
    « Le véritable Coran n’existe pas ! »
    Selon As-Suyuti (mort en 1505) Omar Ibnou al Khattab aurait dit :
    « Que personne d’entre vous ne dise qu’il a acquis le Coran entier, car qu’en sait-il ? Beaucoup du Coran a été perdu ! Alors qu’il dise : J’ai acquis ce qui était disponible.  »
    (As-Suyuti, AL-ITQAN FI OULOUM AL-QOUR’AN , partie 3, page 72).

      benchikh
      12 janvier 2018 - 10 h 21 min

      إِنَّا نَحْنُ نَزَّلْنَا الذِّكْرَ وَإِنَّا لَهُ لَحَافِظُونَ (9)سورة الحجر

      (9) En vérité c’est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c’est Nous qui en sommes gardien. Vous faites erreur cher Anonyme ,c’est fini le temps de la falsification .

    jaber
    12 décembre 2017 - 21 h 10 min

    @Anonyme :

    Vous faites une fixation sur l’Islam et le Coran, comme si cette religion était à l’origine de l’esclavage, alors que cette pratique existait bien avant la venue du prophète Mohammed (Paix et salut sur lui).

    Dans la Bible, il est fait mention d’esclaves, mais celà ne semble pas pour autant vous inquiéter ou attirer votre attention.

    « Exhorte les serviteurs à être soumis à leurs maitres, à leur plaire en toutes choses, à n’être point contredisants » (Tite 2:9).

    « Comme l’esclave soupire après l’ombre, Comme l’ouvrier attend son salaire » (Job 7:2).

    « Que tous ceux qui sont sous le joug de la servitude regardent leurs maitres comme dignes de tout honneur, afin que le nom de Dieu et la doctrine ne soient pas blasphémés » (Timothée 6:1).

    « Mais un esclave acheté par le sacrificateur à prix d’argent pourra en manger, de même que celui qui est né dans sa maison; ils mangeront de sa nourriture » (Lévitique 22:11).

    L’esclavage a été pratiqué chez beaucoup de peuples, généralement il s’agissait de prisonniers de guerre ou d’un commerce qui constituait une source de richesse et concernait aussi bien des esclaves noirs que blancs.

    Bonne fin de soirée.

    صالح/الجزائر
    12 décembre 2017 - 20 h 31 min

    il n’y a pas que les noirs qui ont subi et subissent de l’ésclavage .
    les yazidis ne sont ni africains ni noirs , mais « Après capture, les femmes et les enfants yazidis ont été répartis, conformément à la charia, parmi les combattants ayant participé aux opérations du Sinjar , après qu’un cinquième des esclaves a été transféré à l’autorité de l’État islamique (EI) en tant que khums (butins de guerre) », peut-on lire depuis dimanche dans le magazine en ligne.
    Il est aussi précisé que « les familles yazidies devenues esclaves sont maintenant vendues par les soldats » de l’EI.
    ——————
    L’année 1674 est celle du grand virage, pour l’esclavage.
    Le commerce triangulaire ( Le commerce triangulaire, aussi appelé traite atlantique ou traite occidentale, est une traite négrière menée au moyen d’échanges entre l’Europe, l’Afrique et les Amériques, pour assurer la distribution d’esclaves noirs aux colonies du Nouveau Monde (continent américain), pour approvisionner l’Europe en produits de ces colonies et pour fournir à l’Afrique des produits européens et américains ) prend son essor à partir de 1674, l’année où les Français et les Anglais se lancent en même temps sur le marché et disputent aux Hollandais le monopole du transport des esclaves de la côte africaine vers les Amériques .
    Le futur roi catholique anglais Jacques II crée en 1674 la compagnie royale d’Afrique tandis que son cousin français Louis XIV fonde la Compagnie du Sénégal la même année … .
    L’arrivée des Français et des Anglais en 1674 sur les côtes d’Afrique fait brutalement monter le prix des esclaves, entraînant le développement de nouveaux circuits d’approvisionnement à l’intérieur du continent, qui affaiblissent les sociétés africaines traditionnelles.
    de Wikipédia

    Algérie Authentique
    12 décembre 2017 - 19 h 47 min

    Cher Monsieur, votre combat est noble et juste , il est complètement honteux que des êtres humains soient esclavagés juste parce qu’ils ont une carnation foncée! cela est complètement fou et n’a plus lieu d’exister dans notre monde ! mais encore faut-il des gens courageux tels que vous pour s’engager à y mettre un terme définitif, bravo et que votre chemin libérateur soit pavé de succès !
    Mais une chose périphérique que vous avez dite me chagrine venant d’un militant engagé contre l’oppression de votre stature, vous avez dit : « Le taux le plus élevé d’esclavage dans le monde, sur l’échelle de la population, se trouve en République islamique de Mauritanie, pays saharien situé entre le Maroc et le Sénégal », non monsieur entre la Maurétanie et le maroc , il existe un pays du nom de la république sahraouie, ne pourriez vous avoir une pensée pour ce peuple qui souffre depuis 40 ans? ce peuple dont les richesses sont spoliées et pillées par le maroc qui occupe ce territoire, assassine les sahraouis et s’accapare aussi vicieusement leur patrimoine culturel ! la question du mépris que vous soulevez trouve ses ramifications dans ce problème ! solidarité totale avec votre combat!

    icialG
    12 décembre 2017 - 19 h 46 min

    si LE TOUT PUISSANT aurai voulu que le racisme n existe pas il aurait fait les hommes de la même couleur mais voila dans sa grande sagesse les a dotés d un cerveau d une conscience et le libre arbitre

    karimdz
    12 décembre 2017 - 19 h 36 min

    Je trouve scandaleux que l on puisse encore de nos jours, où que ce soit sur la planète, de traiter un être humain comme un esclave, comme s il était une chose, un bien appartenant à autrui. Notre religion ne prone pas cela, au contraire, elle parle de oumma, communauté dans laquelle, tous les musulmans quelques soient leur ethnie, leur statut social, sont des frères. Et Allah ne jugera les hommes que par rapport à leurs actes et rien d autre.

    Le cas de la Lybie, meme s il est condamnable est un pretexte tout trouvé et exploité par ceux la meme qui ont foutu le chaos en Lybie, et dans le sahel. Le but est clair, stigmatiser les musulmans et tenter de dresser noirs et arabo musulmans. Ils sont diaboliques, et sont prêts à tout, pour dresser le monde contre les musulmans, le 11 septembre 2001 perpetré par le mossad, a été le point de départ à une campagne haineuse qui pronait le choc des civilisations et par la meme, justifier leur nième croisade au moyen orient.

    Les responsables de cet esclavagisme, sont d abord ceux qui ont créé et entretiennent la misère des africains les poussant à fuir leur pays et à traverser des pays qui sont parfois soumis à des pressions pour qu ils ne franchissent jamais la méditérannée. Il ne serait pas étonnant du reste, que cette pratique du passé, ait été regénéré par des puissances occidentales pour faire peur aux migrants et les dissuader de se rendre en lybie en tentant l eldorado.

    Un autre pays, la mauritanie à un degré plus ou moindre, pratique également l esclavage, et la c est beaucoup plus grave, car l Etat devrait au contraire empecher et lutter contre la traite humaine.

    Mais si on parlait des états occidentaux qui veulent donner des leçons aux autres, le reportage avait été fait par une américaine, et dans son pays, comment sont traités les noirs ? Ils ne sont certes plus esclaves, mais ils sont traités comme des sous humains. Que dire des indiens qui vivent encore dans des réserves, alors que l amérique était jadis leur territoire, ils ont été décimés par millions qui plus est.

    Que dire des fallashas, ces juifs noirs qui pensaient trouver paix et bien etre en isra heil, et qui sont traités comme de la chair à canon, qui sont discriminés, et dont le sang est déclaré impur au pays d un état qui a le culot de faire la leçon de la shoah au monde entier !

    L esclavagisme est loin d etre l apanage du monde musulman, il existait bien avant, avec les romains qui ont soumis à eux, des peuples entiers de la méditerranée, de la France elle meme qui a encouragé la déportation de millions d africains, il est vrai aussi avec la complicité d autres africains, vers l amérique. Encore cette France qui durant la colonisation a traité des dizaines de millions d africains comme des esclaves. Les arabes ont aussi pratiqué l esclavagisme, mais jamais à une échelle aussi grande, et à ma connaissance n ont commis aucun génocide quand bien meme, cette pratique est condamnable et inhumaine.

    Il n y a en fin de compte qu une seule race, la race humaine, tous égaux en droits et en devoirs. Et sur le plan religieux, ne sommes nous pas tous, les enfants d Adam et Eve.

    jaber
    12 décembre 2017 - 18 h 55 min

    @Anonyme : Bonsoir,

    Le Messager d’Allah (Paix et salut sur lui) déclara lors du sermon au cours du Pèlerinage d’Adieu à Mina : « Ô gens ! Vous avez un seul Dieu et vous venez d’un seul père ! Il n’y a pas de différence entre un arabe et un non arabe ni entre un blanc et un noir si ce n’est par la piété »(Rapporté par Ahmad – « Musnad »).

    Les esclaves n’étaient pas seulement de race noire. Les prisonniers de guerre étaient, comme partout à l’époque, réduits à l’état d’esclavage. A la bataille de Khaybar, plusieurs juifs avaient été fait prisonniers et considérés comme esclaves, parmi eux Safiya Bent Hoyay que le Prophète affranchit et épousa.

    Bonne soirée.

      Anonyme
      12 décembre 2017 - 19 h 44 min

      @Jaber bonsoir ! Je sais ça peut choquer les gens qui ont une connaissance superficielle de l’islam , mais c’est la réalité ;
      Coran (24:32) – « Mariez les célibataires qui vivent parmi vous, ainsi que vos esclaves vertueux des deux sexes… » Ce verset recommande l’accouplement d’esclaves basé sur leurs aptitudes.
      Coran (2:178) – « Ô vous qui croyez ! La loi du talion vous est prescrite en matière de meurtre : homme libre pour homme libre, esclave pour esclave, femme pour femme. » Le message de ce verset, qui recommande des représailles en cas de meurtre, est que les humains ne sont pas créés égaux. La valeur d’un esclave est moindre que celle d’une personne libre (et la valeur d’une femme est aussi différenciée de la valeur d’un homme).
      Coran (16:75) – « Dieu propose en parabole un serviteur réduit à l’esclavage et dénué de tout pouvoir, et un homme libre à qui Nous avons accordé d’amples ressources dont il use en secret et en public. Ces deux hommes sont-ils égaux? Non, louange à Dieu ! » Une autre confirmation que l’esclave n’est pas l’égal du maître. Dans ce cas il apparaît clairement que l’esclave ne doit sa condition qu’à la volonté d’Allah. (Selon 16:71, le maître doit faire attention de ne pas offenser Allah en accordant des dons à ses esclaves qui subissent leur sort en raison de la volonté d’Allah)
      Muslim 3901 – Le prophète échange deux esclaves noirs pour un esclave musulman.

      Muslim 4112 – À sa mort, un homme affranchit six esclaves, mais le prophète annula cette décision et garda quatre esclaves pour lui. Il tira au sort pour déterminer lequel des deux libérer.
      Bukhari (34:351) – Le prophète vend un esclave.

        benchikh
        12 janvier 2018 - 10 h 30 min

        L’esclavage est une invention humaine pour exploiter l’un de l’autre, pour des raisons économiques(Argent),rien avoir avec les religions .Dieu tout puissant n’à pas besoin de qui que se soit ,il est riche ,créateur ,aime sa création ne lui fera jamais mal ,au contraire.

    LOUCIF
    12 décembre 2017 - 17 h 28 min

    Je suis bouleversé par ces propos de Monsieur Biram Ould Dah Ould Abeid , pas parce que je viens de découvrir la traite des noirs et l’esclavage ( usités par les américains, les arabes, les européens etc… etc… à diverses époques de l’histoire humaine) non seulement pour la douleur qu’il doit ressentir en lui, mais aussi chez toute personne à la peau noire !

    AL HANIF
    12 décembre 2017 - 16 h 05 min

     » Il n’y a personne qui, s’il était averti de ses défauts,
    pût soutenir une contradiction éternelle ,
    il deviendrait vertueux quand ce ne serait que par lassitude. »

    Montesquieu
    Qui asservit un homme , asservit l’humanité entière!
    Qui accepte cet asservissement s’exclut de l’humanité!

    Anonyme
    12 décembre 2017 - 15 h 49 min

    Il a raison la supériorité raciale et religieuse structure l’univers arabo-musulman
    Coran (33:50) – « Ô Prophète ! Nous déclarons licites pour toi tes épouses que tu as dotées et les captives que Dieu t’a accordées au titre de butin de guerre » Ceci est un commandement très spécial que Mohamed s’est transmis à lui-même, lui autorisant dans les faits le sexe de façon illimité. Ces disciples sont limités à quatre épouses, mais peuvent aussi jouir d’un nombre illimité d’esclaves sexuels, comme le confirme les versets suivants:
    Voir aussi Coran (70:29-30).
    Coran (4:24) – « Il vous est aussi interdit d’épouser des femmes déjà mariées, à moins qu’elles ne soient vos captives de guerre. » Même le sexe avec des esclaves mariées est permis.
    Coran (8:69) – « Disposez donc de ce qui vous est échu en tant que butin licite et pur, et craignez Dieu. En vérité, Dieu est Clément et Compatissant. » Une référence au butin de guerre, dont les esclaves faisaient partie. Le musulman maître d’esclaves pouvait jouir de sa « prise » parce que (selon le verset 71) « Dieu a permis leur capture. »
    Bukhari (80:753) – « Le prophète dit, « Les esclaves affranchis appartiennent aux gens qui les ont affranchis. » »

    Bukhari (52:255) – L’esclave qui reconnait l’islam et continue à servir son maitre musulman recevra une double récompense au paradis.

    Bukhari (41.598) – Les esclaves sont considérés comme des biens matériels. Ils ne peuvent pas être affranchis si leur propriétaire est endetté, mais plutôt utilisés pour payer ses créanciers.

      anti-khafafich
      12 décembre 2017 - 17 h 04 min

      la guerre et le butin c’est quelque chose d’humain et ce depuis la création de l’homme et les musulmans n’ont pas dérogé à cette règle. Le coran est venu légiférer cette pratique qui était plus que normale car il y avait encore des hommes, maintenant on n’ose même pas utiliser un pseudo derrière un écran et tu viens nous parler de coran !! quant au boukhari, alors là effectivement c’est sujet à débat car ce n’est pas du Coran. quant au racisme, oui je confirme que les zarabes sont des racistes et je l’ai vécu moi même avec un saoudien qui fait son phd, quant on s’est rencontré il se montrait sympathique et il a même essayé de payer à manger, ensuite petit à petit il a commencé à me poser des questions sur ma race : es tu arabe ou amazighe ? ma langue: tu parles arabe ou amazighe avec ta famille ? du moment ou j’ai bien clarifié les choses, c’est à dire que je ne suis pas arabe et que je parle algérien, il a changé d’attitude avec moi. il n’y a pas plus racistes que les zarabes, d’ailleurs leur « ligue » appelée arabe n’est ce pas du racisme ? leur conflit avec les sionistes appelée conflit israélo-arabe n’est ce pas raciste ? leur refrain à chaque fois : monde arabe, culture arabe,….n’est ce pas raciste et pour fin d’exclure tout ce qui est non arabe pour la domination et l’asservissement. alors NON NON et NON, nous ne sommes pas arabes et nous ne le serons jamais ! Islam ≠ arabité et tous les pays qui n’ont pas eu le virus de l’arabité se comporte mieux et de loin que ces soi disant arabes, le mensonge doit cesser, les dégâts ne font que s’aggraver

        Anonyme
        12 décembre 2017 - 19 h 57 min

        « la guerre et le BUTIN c’est quelque chose d’humain…Le coran est venu légiférer cette pratique… »
        Définition du mot Butin : Produit d’un vol, d’un pillage.
        Légiférer le vol et le pillage ??

          anti-khafafich
          12 décembre 2017 - 20 h 50 min

          légiférer pour l’abroger après et cela etait fait par notre cher libre et liberateur Mohammed alayhi essalam, d’ailleurs comme pour les boissons enivrantes et aisni de suite, on ne brule pas les etapes et ce n’est pas a coup de tete que Dieu a tout legifere, c’est dans un but bien preci sahbi.

          Argentroi
          13 décembre 2017 - 7 h 05 min

          Anonyme. Et le butin de guerre, c’est du vol ou du pillage? C’est ton dictionnaire qui est sélectif ou bien c’est ta lecture qui est sélective car la première des définitions du mot butin dans le dictionnaire CNRTL est : Ensemble des biens matériels et des esclaves ou prisonniers pris à l’ennemi au cours d’une guerre.

        ZORO
        12 décembre 2017 - 19 h 58 min

        Personne au monde n ignore qu il existe des arabes blancs,bruns, noirs,meme jaunes, ils sont aussi chretiens musulmans et athees ceci dit,,comment peut on accuser les premiers arabes de quelque couleur fussent ils d avoir ete racistes s ils ont offert a l humanite ce spectre de couleur et de croyance! Non messieurs vous pouvez ecrire ce que vous voulez, mentir autant que vous pouvez mais la preuve est la devant vos yeux le spectre de la nation arabe vous dit haut et fort que les arabes sont l moins racistes de ce monde.

          anti-khafafich
          12 décembre 2017 - 20 h 52 min

          je ne parle jamais d’un etre humain, je ne parle que d’un etre ideologique, on veut nous faire croire que tout musulman a la culture arabe et toute la batterie qui vient avec, c’est archi faux khayyi

          ZORO
          12 décembre 2017 - 22 h 05 min

          Dis moi Ak ,tu nous a donne ton avis sur un arabe seoudien puis je connaitre ton avis sur l arabe algerien???
          SIGNE ZORO. …Z….

          anti-khafafich
          13 décembre 2017 - 0 h 40 min

          Z, j’ai donné un exemple, car j’ai eu presque la même discussion ave un autre saoudien qui me parlait meme de l’ANP d’un ton pas net et d’autres moyen orientaux, alors 2 saoudiens sur 3 que je connais cela fait 66%. Pour ce qui est de l’arabe algérien il DOIT être algérien AVANT TOUT, il doit aimer l’Algérie et les Algériens, Il ne doit en aucun cas porter allégeance aux moyen orientaux come font les salafis pour les saoudiens et les « frères » musulmans pour les qataries et turcs sous pretexte de leur khorti de « oumma ». tous ces pays ont prouvé leur lachete et leur soumission. sa seule allegenace doit etre portée à l’Algérie combattante et insoumise, et si cet algerien la fait tout cela il est mon frère, mon compatriote mon ami et mon pot, quel est ton avis ???

      karimdz
      12 décembre 2017 - 20 h 14 min

      Dieu est le créateur des mondes et il décide ce qu il veut. S il a décidé d accorder un traitement unique à celui qu il considére comme sa meilleur créature, et dont le nom figure sur son trône avant meme qu il l ait créé, Mohamed, sur lui paix et salut.

      Quand aux hadiths, ils sont comme les évangiles, il y a du vrai et du faux, seul le Coran n a pas été altéré. Il ne faut pas oublier que notre religion avait des ennemis partout, parmi les arabes polythéistes qui ont voulu faire du tort à notre religion et perpétuer leurs privilèges notamment l esclavagisme, et aussi bien parmi les juifs qui vouaient au Prophète de l islam, une haine farouche.

      L islam n a jamais fait ce qu a fait le christianisme, à savoir décimer des peuples ou les contraindre par la force à embrasser l islam, ou instituer l esclavagisme comme un fondement de leur religion, notamment en amérique. Que dire des sionistes en Palestine occupée, qui traite comme des sous hommes, les palestiniens.

        Salim31
        13 décembre 2017 - 12 h 45 min

        @Karimdz ; « L islam n a jamais fait ce qu a fait le christianisme, à savoir décimer des peuples ou les contraindre par la force à embrasser l islam,… »
        Voici la lettre de Mohammad envoyé aux frères de Julanda par l’intermédiaire de ses messagers,’Amr bin al-‘As al-Sahmi et Abu Zaid al-Ansari ( l’original en Arabe est au musée de Londre):

        « Paix soit sur celui qui suit le chemin droit! Je vous appelle à l’Islam. Acceptez mon appel, et vous serez indemne. Je suis le messager de Dieu envoyé à l’humanité, et l’annonce sera effectuée sur les mécréants. Si, donc, vous vous identifiez à l’Islam, j’accorderai la puissance sur vous. Mais si vous refusez d’accepter l’Islam, votre puissance disparaîtra, mes chevaux camperont sur l’étendue de votre territoire et nous régnerons en votre royaume. »

        Comme on peut le voir la lettre au peuple d’Oman est un chantage: soient ils acceptent l’islam soit c’est la guerre.

      Argentroi
      12 décembre 2017 - 22 h 31 min

      Anonyme. Combien de fois faut-il te remarquer que tes traductions sont fausses et que tes références coraniques sont tronquées. Il est vraiment innaproprié de traduire le hadith de Barira فإنما الولاء لمن أعتق par « Les esclaves affranchis appartiennent aux gens qui les ont affranchis». Celui qui te lit se demandera si vraiment tu es cohérent quand tu affirmes qu’un affranchi appartient toujours à celui qui l’a affranchi; c’est illogique et et cela risque de faire tomber toute ta rhétorique à l’eau. La traduction de ce passage d’un long hadith est « L’affidation revient à celui qui affranchit ». L’affidation quand elle est convenue signifie que l’affranchi devient un affidé uni à son ancien maître, celui qui l’a affranchi, par des liens d’assistance mutuelle et qu’il est dorénavant membre à part entière rattaché à la tribu ou à la maison de son ancien maître car en ce temps-là, le tribalisme structurait toute la société.
      Auparavant tu as déjà donné ta traduction ou ton interprétation du passage coranique والمحصنات من النساء إلا ما ملكت أيمانكم qu’on traduit {Et les femmes mariées à autrui (vous sont proscrites) sauf celles qui sont devenues votre propriété} et ce qui signifie que ces dernières vous seront licites à l’accouplement, au passage, bien sûr, du délai de viduité prescrit. Le hadith suivant t’éclairera sur la question: D’après Abou Sa‛îd (que Dieu l’agrée) : Que le Prophète (sur lui la grâce et la paix de Dieu) a dit à propos des captives de l’expédition d’Aoutas : « On ne peut tenir de rapports sexuels avec celle déjà enceinte avant qu’elle n’accouche ni avec celle qui est susceptible d’être enceinte avant qu’elle n’ait ses menstruations ». Rapporté par Abou Dāoud et El-Hākim l’a classé authentique. En ce temps-là, les lois de la guerre étaient ainsi faites partout ailleurs dans le monde.
      Bref, on ne va pas discourir sans fin. La question est de savoir si l’Islam est esclavagiste ou non ? Le passage suivant du verset 33 de la sourate 24: « Ceux de vos esclaves qui cherchent un contrat d’affranchissement, concluez ce contrat avec eux si vous reconnaissez du bien en eux; et donnez-leur des biens d’Allah qu’il vous a accordés » nous montre ce que Dieu recommande fortement. Entre maintenir un système esclavagiste ou l’abolir, l’Islam est clair. L’éminent Hassan el Basri a œuvré à l’abolition de l’esclavage. Réduire les gens à l’esclavage n’est pas une obligation en Islam, son abolition est fortement recommandée.
      Dieu a puni les musulmans quand ils ont en fait un commerce, en mer et sur terre, et il a fait en sorte qu’eux-même deviennent des esclaves colonisés et que ce soit les autres qui abolirent l’esclavage. Voilà la leçon historique que doivent retenir les régimes et les esprits retardataires, rétrogrades et passéistes qui ne veulent pas reconnaitre la roue de l’histoire et ne font pas l’effort de l’ijtihad, l’effort de la pensée, l’effort de la raison qui les sauvera de la déperdition et de la disparition malgré le terrorisme qu’ils ont institué en moyen de coercition sur leur société et le monde. Il ne faut pas donc user d’impatience devant l’histoire si parfois elle semble reculer mais lutter objectivement ! Le combat de Biram Ould Dah Ould Abeid est un exemple de lutte objective.

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