Accidents de la circulation : 32 morts et 858 blessés en une semaine

morts
Il y avait des gens dans ce tas de ferraille qui était un véhicule... New Press

Du 10 au 16 décembre courant, 32 personnes ont trouvé la mort et 858 autres ont été blessées dans plusieurs accidents de la circulation survenus à travers le territoire national, selon un bilan établi mercredi par les services de la Protection civile répercuté par l’agence de presse nationale APS.

Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Sétif où quatre personnes ont trouvé la mort et 27 autres ont été blessées dans 21 accidents de la route.

Durant la même période, les éléments de la Protection civile sont intervenus pour l’évacuation de 11 638 malades vers les structures sanitaires et effectué 4 769 opérations d’assistance à personnes en danger et opérations diverses.

Les mêmes services sont, en outre, intervenus pour l’extinction de 619 incendies urbains et industriels.

R. N.

Comment (5)

    MELLO
    21 décembre 2017 - 17 h 26 min

    Notre pays semble tourner en rond face à ce phénomène qui prend des proportions alarmantes. La violence routière n’est pas différente de la violence à l’école ou au stade. Des mesures radicales doivent être prises afin de freiner ce cauchemar qui touche des familles.
    – Les fauteurs et auteurs d’accidents graves n’auront plus de contrats d’assurance au niveau des agences.
    – Création de brigades routières mobiles, anonymes, afin d’intercepter ces chauffards.
    Tout comme , en Russie, ce sont des agents de l’ordre ( police ou gendarmerie) qui doivent établir les PV de constat à remettre aux assurances. Les auteurs d’accidents doivent rester sur les lieux et attendre les agents afin d’établir le constat.

    Anonyme
    21 décembre 2017 - 8 h 44 min

    Combien d enfants Algeriens ont perdus un pere ou une mere et peut etre les deux a la fois.Ils sont aujourd hui orphelins et tant de reves brises…Pour eux les mots Papa et Maman n existent plus.Le non respect des regles du code de la routes mene en enfer,l enfer des accidents et de la mort,l enfer de la destruction de la cellule familiale et de l avenir des enfants…….Ayez pitie de vos enfants,respectez la conduite serieuse et le code de la route.Un accident ce n est pas la fatalite,mais l irresponsabilite et l inconscience des chauffeurs….l Etat se doit de punir les fautifs avec grande severites.

    benchikh
    20 décembre 2017 - 21 h 54 min

    ça me rappelle un film de Clint Eastwood , »l’arme absolue » ,l’acteur (clint) dans le film est un pilote Américain qui vole un avion chasseur russe .En décollant, il est suivie par un autre avion chasseur russe le même type d’avion sukhoi ,le pilote russe s’approche de lui ,ce que j’ai retenu la phrase de Clint « il faut penser russe en pilotant l’avion et c’est comme ça qu’il a pu s’en sortir sain et sauf de cette poursuite .Et à mon tour, je fais appelle aux conducteurs Algériens, quand on conduit une voiture il faut penser Européen claire et net,voiture propre ,esprit propre,toute est on équilibre, pas de faute vous êtes en face d’un engin explosive,rapide comme un clin d’oeil, qui peut vous servir ou bien vous tuer.

    lhadi
    20 décembre 2017 - 15 h 52 min

    La lutte contre l’insécurité routière est un grand chantier auquel le Président de la république se doit de demander au gouvernement de faire porter un effort particulier ; une grande priorité car cela touche à l’intégrité même de la personne humaine et concerne les Algériens au coeur de leur vie quotidienne.

    Au jour d’aujourd’hui, la violence routière compte parmi les grands fléaux du monde contemporain, particulièrement en Algérie où le nombre de victimes bat des records.

    Au fil du temps, la société algérienne semble s’être habituée ou plutôt résignée à payer ainsi une sorte de tribut à ce qui est ressenti comme une fatalité, faute de mesures adéquates pour le conjurer. L’Etat se doit de réagir à cette hécatombe chaque année plus impressionnante.

    Pour briser le mur du silence, de l’égoïsme, de l’indifférence, je demande au gouvernement de faire de cette question un enjeu politique, au sens le plus noble du terme.

    Pourquoi ?

    Parce que a violence routière happe des vies, brise des familles, frappe bien souvent les plus jeunes. Elle est d’autant plus scandaleuse que les moyens pour la faire diminuer existent.


    Les forces de polices et de gendarmerie doivent être mobilisés comme jamais, parallèlement à un effort de prévention et à une politique de communication à la mesure de l’enjeu. Une politique plus répressive, du moins suffisamment dissuasive, est inévitable si l’on veut véritablement réduire le nombre d’accidents de la route.

    La mobilisation pour la sécurité routière ne doit jamais se relâcher. Toute inflexion en matière de prévention ou de sanction ne peut avoir que des effets dramatiques comme on le constate aujourd’hui.

    Il est de la responsabilité du Président de la république et de celle des pouvoirs publics de donner le signal du changement, d’agir, de tenir fermement le cap contre le terrorisme routier.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    LOUCIF
    20 décembre 2017 - 14 h 33 min

    Le nombre de décès de la route se chiffre aux environs de 4000 par an en Algérie (le même nombre pour la France qui compte une population de 70 millions contre 40 millions pour l’Algérie et un parc automobile bien supérieur à celui de l’Algérie) . Mais on oublie aussi qu’en Algérie il y a autour de 30 000 blessés par an lors des accidents routiers. Est-ce que les blessés graves (et il y en a beaucoup) qui décèdent des suites de leur blessure sont recensés comme des décès de la route ???

    Si on prend en compte ces décès, et il y en a beaucoup, l’Algérie va caracoler dans le haut du tableau mondial en terme de taux et de ratios en matière de décès de la route par rapport à la population ou au parc automobile ! Il est déjà trop élevé rien d’avec les statistiques publiées officiellement sur la base des décès sur le lieu de l’accident !

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