Statue saccagée à Sétif : «zdaguelha !» ou le cri de soulagement de l’abruti

statue Sétif
La statue de la fontaine de Sétif saccagée par un extrémiste islamiste. D. R.

Par Nasser S. – S’il est «atteint d’une maladie mentale», pourquoi précise-t-on qu’il «ne fait partie d’aucun parti politique islamiste», mais tout en signalant qu’il «défend bel et bien des idées intégristes et une vision très rétrograde de la religion» ? Il ne peut donc qu’être conscient de son acte.

On dit que l’auteur «présente une déficience mentale à 100%, selon le chargé de communication de la wilaya de Sétif, ou 80%, selon une source sécuritaire. 100% ? 80% ? Mais bien-sûr ! Un gars en tenue islamo-salafiste, propre, qui vient de Beni Oussine (Bougâa), qui sait prendre le bus ou le taxi, qui paie, qui a de l’argent, qui sait acheter un marteau et un burin, qui sait où aller et quoi faire…

«Déficience mentale» comme le citoyen que l’on entend dans la vidéo lancer «zdaguelha!», en sétifien, «bien fait pour elle ! Tous deux de la même espèce, abrutis par les discours islamo-salafistes, comme beaucoup, qui gagnent du terrain en faisant la loi dans les cimetières, en tabassant les imams, en occupant les petites mosquées (surtout dans les villages), en faisant le zèle aux alentours des mosquées, en infiltrant leurs éléments insoupçonnés dans ce que l’on appelle les «écoles coraniques» des mosquées pour manipuler les petits-enfants, etc.

Ce «malade mental» n’a fait que ce qu’on lui a dit de faire et mis en pratique ce qu’il a appris, comme beaucoup. Si des gens «normaux» le font, que dire des imbéciles, des idiots et des abrutis ? Nous avons entendu des commentaires à couper le souffle : ce sont les plus «instruits» qui approuvent le plus cet acte de vandalisme. Ceci pour signaler les ravages causés par les programmes «religieux» falsifiés de l’école algérienne.

Le problème vient de la paresse, du laissez-faire des autorités locales, de l’indolence, de l’impuissance, voire dans l’incompétence qui ont fait que les actes de vandalisme, les vols, les agressions, la drogue, l’incivisme et l’intégrisme augmentent dangereusement à Sétif.

N. S.

Comment (14)

    Hamid
    22 décembre 2017 - 18 h 41 min

    Bonsoir,
    Fou dites vous!!!
    Je vous rappelle que « des fous » comme celui la ont fait plus de 200 000 morts parmi les meilleurs de nos compatriotes.
    A méditer, merci et excellente soirée

    Nasser
    20 décembre 2017 - 22 h 55 min

    الحَدَثُ مُؤسِفْ. كَانَ بَطَلُهُ عَبْدٌ مَكْبُوتٌ جِنْسِيًا يُعَانِي مِنْ مُتَلازِمَاتْ عَدِيدَة هُوَ وَمَنْ أَفْتَى لَهُ !… »غَزْوَةْ أَبِي مِطْرَقَةَ « …! إِنْهَالَ عَلَى نَهْدَيْهَا مُنْتَصِرًا لِلْعِفَةَ كَمَا أَمَرَهُ بِذَلِكَ أَهْلُ العُقَدْ مِنْ أَسْيَادِهِ فُقَهَاءُ العِلْمْ الوَهَابِي… لِيَكُنْ فِي عِلْمْ المُخْتَل دِينيًا والمُبَرْمَجْ فِكْرِيًا أَنَ سطيف مَدِينَة أُوروبية التَأسيس والبِنَاء والهَندَسة …أَرِنَا أَيُهَا المُحْبَطْ مَا خَلَفَهُ بَنُو هِلَالْ غَيرَ أَمْثَالِكْ فَمِنَ الشَرَفْ أَنْ يُهَدَّمَ كُلْ تَوَابِعْ مَا خَلّفَهُ المُسْتَعْمَرْ و لَيسَ فَقَطْ النَّهْدَيْنْ …. ومَا نَهْدَيْ عين الفَوَارة إِلاَّ تَفْصِيلْ يُوحِي بِالبُؤْسِ الرُوحِي و الهُرْمُونِي الذِي يَعِيشُهُ الفَرْدْ المُسْلِمْ الوَهَابِي فِي هَذِهِ البَلْدَة مُنْذُ ظهور أَلْ سَعُودْ… مُؤيِّدي هِذهِ الفِعلَة الطَاحِنَة وَ مَنْ كَانَ وَرَائُه مَا لَهُمْ مِنْ المَنْطِقْ وَالثّقَافَة إِلَّا مَا يُمْلِي لَهُمْ المَذْهَبْ الوَهَابِي، هَذَا الأَخِيرْ لَمْ يَتَبَقَ لَهُ إِلاّ المُجَازَفَة بِمَنْ أَفْقَدُوا لَهُ عَقْلَهْ لِتَنْفِذْ هَذَا المَشْرُوعْ الجَبَارْ… غَالِبًا مَا تَجِدْ فِي الثَقَافَة الدّينِيَة للمُؤَيّدِينَ مَا وَرَاءَ السِّتَارْ إِلاّ مَاتَيَسَرَ مِنْ فِقْهِ النِكَاحْ وَ الجَنَابَة وغَيْرِهِ مِنْ عِلْمِ الغُسْلِ وَ الإِغْتِسَالْ ومَا يُوجب حُكْمًا مِمَا نَزَلَ مِنَ السّوَائِلْ … بَعِيدِينَ كُلّ البُعْد عَنْ جَوْهَرْ مَا أَوْجَبَهُ المَوْلَي مِنْ فِقْهِ المُعَامَلاَتْ و المَوَارِيثْ التِي إِكْتَظَتْ بِهُمُ المُسْتَشْفَيَاتُ وَ المَحَاكِمْ … فَاليَعِي مَنْ لاَ يَعْرِفْ مَدِينَةْ سطيف أَنَّ  » الكُفَرَ » وَ الكَلاَمْ البَذِيء عَلَى مَسَامِعِ النّاسْ فِي كُلِ رُكْنٍ وَ زَاوِيَة … و السَّبُ الفَاحَشْ وَ اللّعْنُ أَصْبحَ مِنْ  » ثَوَابِتْ  » هَذَا المُجْتَمَعْ المُنْحَرِفْ… كُلُ هَذا لَنْ يَسْقُطَ بِسُقُوطِ النَّحْتْ الفَنِي لِفَرَانْسِيسْ دُو سَان فِيدَالْ

      Nasser
      20 décembre 2017 - 23 h 12 min

      Si quelqu’un veut bien traduire le texte en français. Merci

    timour
    20 décembre 2017 - 19 h 25 min

    Après la défaite électorale des partis d’obédience islamiste, des politiciens s’en sont réjouis. En fait, il s’avère que notre société s’imprègne de plus en plus de l’idéologie salafiste et peut-être même wahhabite sans qu’il soit besoin que ces derniers gouvernent notre pays. Ainsi va l’Algérie.
    La symbolique de ce fait divers révèle un trouble certain. Sa survenue nous interpelle.
    En toute conscience, nous devons nous interroger sur le modèle de société qui attend notre descendance. Sera-ce une société évolutive, imaginative, émancipatrice et ouverte sur le monde, basée sur la raison, la connaissance, la science, la philosophie, et confortée par une religion ouverte et tolérante ? Ou une société archaïque figée par des dogmes obscurantistes et par une tradition ancestrale rétrograde dont cet acte anodin, en apparence, est peut-être l’augure?
    A l’heure du réchauffement climatique et des conséquences sur notre dépendance alimentaire, laquelle est aussi liée à la fin prévue de la ressource pétrolière, un certain nombre de nos concitoyens placent, encore et toujours, leur préoccupation première sur des questions morales et religieuses d’un autre âge qui sclérosent intellectuellement notre société et l’empêche ainsi de progresser.
    Il est grand temps que les citoyens de ce pays, conscients des enjeux actuels et futurs, prennent le pouvoir afin d’engager l’Algérie dans la voie du progrès!

    Anonyme
    20 décembre 2017 - 15 h 38 min

    Vous avez raison, ce zombie n’est pas fou du tout, il sait ce qu’il fait donc il est responsable de ses actes. Un fou est reconnaissable à sa tenue vestimentaire, à ses actes, à son comportement. Ce zombie doit être puni par la loi pour destruction d’un bien de l’état. L’état ne doit pas se dérober de ses obligations.

    Nasser
    20 décembre 2017 - 14 h 33 min

    On vit depuis des siècles dans un Islam falsifié qui a été transmis depuis le deuxième siècle à travers de fausses interprétations du Coran, de déviation des versets, de négligence des contextes, de faux hadiths, de tromperies sur plusieurs questions dont celle du «kofr»… qui ont conduit à un Islam «parallèle» meurtrier, destructeur, « excommunicateur », inhumain, en contradiction total avec l’Islam du Coran ainsi qu’avec les faits et gestes authentiques du Prophète (Qssl) !
    Un Islam (avec ses interprétations, son fikh, ses faux hadiths, ses règles moribondes etc.) que se sont appropriés une « armée » de « religieux » devenus autocrates qui interdisent la contradiction par des subterfuges abrutissants: moutafak alayhi, bil Ijmâa, kouroun moufadhala, ahl edhikr, « eddine bil nakl oua la bilfikr »… pour nous laisser abrutis et dépendants de leur bon vouloir – construit et transmis par les livres anciens et relayés jusqu’à nos jours sans aucun esprit critique, encore moins une remise en cause (parce qu’on a consacré les auteurs et leurs livres même dans l’erreur) qui a fait des sociétés musulmanes ce qu’elles sont aujourd’hui.
    Des oulémas et chercheurs tentent d’y remédier, mais non sans grande difficulté, allant jusqu’à se être mis en prison ou taxés de « kafir » par les « gardiens du temple » copieurs, radoteurs et « par-coeuristes » sans innovation depuis le 1er siècle suivant la mort du Prophète!
    Ces nouveaux éclaireurs s’emploient, malgré les obstacles, à analyser, défaire et détruire méthodiquement ces mythes devenus « religion » par la construction d’une «nouvelle pensée islamique» plus en accord avec le Coran comme base, plus rationnelle, plus humaine, plus juste !.

    Moskozdz
    20 décembre 2017 - 12 h 04 min

    C’est à partir de ces choses là que l’on découvre le sadisme de ces fanatiques drapés d’islam soi-disant, auquel aucun pays Arabe n’échappe pratiquement.

    Alhambra75
    20 décembre 2017 - 10 h 48 min

    Â youcef Benzatat:

    N’est ce pas toi qui a jeté à la vindicte populaire nos seuls vrais remparts intellctuels contre l’inyegrisme K.Daoud et B.Sansal? De quels noms d’oiseau ne les a t on pas traités pour le seul « tort » de dénoncer la énième ré-islamisation , re-radicalisation de la société Algeriènne.
    Ou est ce sieur de R.Boudjedra qui tire sur tout ce qui lui fait de l’ombre.
    Ce que l’Algerie s’apprête à vivre porte les signes de la pire séquence de son Histoire , bien plus pire que ce qu’elle a connu dans les années 90.

    Dziri
    20 décembre 2017 - 9 h 52 min

    Je pense qu’il était poussé par d’autres personnes

    2passage
    20 décembre 2017 - 9 h 32 min

    On s etonne à chaque fois que la presse rapporte ce type d événement sans sr poser la question sur la genèse de ce cancer islamiste acridien de ri7latou echita wa sayfi. Nos villes et villages sont parsemées de mosquées dans le pur style wahabites du Hijez (il se construit une mosquee par jour depuis l independance, dit on). Les dourousses sont injectés via des haut parleurs installes les rues et connectés depuis les mosquées. .. toutes les villes construisent des écoles coraniques à tour de bras…on eleve au rang d université des mosquées ayant servi dde tribune pour placarder les listes des intellectuels à assassiner…on détruit de grandiose édifices du 19e siècle sous pretexte de symbole l ere coloniale… (église de batna, BNA de batna…)…
    l islamisme est l enfant illégitime du système fln conçu dans ses laboratoires et autre couveuses orientales.
    Ce criminel islamiste de Ain Fouara déclaré « déséquilibré  » par son tuteur le régime finira avec une omra à QoreichniLand payée à nos frais…
    C est comme que ca se passe….

    nectar
    20 décembre 2017 - 9 h 22 min

    Quand on a rien à offrir de positif, à part des hadiths pet-être sortis de l’esprit de psychopathes, il faut pas s’étonner de tels comportements. Notre société se nourrit de la haine de l’autre pour s’autodétruire. L’exemple des fermes laissées par les colons devenues des bidonvilles, les beaux vergers abandonnés au point ou l’Algérie de l’époque, exportatrice de fruits, est devenue importatrice; les belles villas sont remplacées par des blockhaus de plusieurs étages. Les espaces verts et même certains pourtours de cimetières ont été squattés, les cimetières chrétiens dévastés, les églises et synagogues transformées en mosquées. Les terres les plus fertiles en cités sans ruelles. nos tenues traditionnelles remplacées par des kamiss, des hidjab et khimar made in China via les laboratoires salafistes; les cinéma en fastfood; les forêts et ce qui reste en dépotoirs, les trottoirs en parking et terrains archéologiques pour Sonelgaz, SEAL, Algérie Télecom… Les usines et administrations en lieux de culte…

    Souk-Ahras
    20 décembre 2017 - 8 h 32 min

    La vie du musulman ne se résume-t-elle pas en deux mots : haram et hallal ?
    Dans son attente du paradis promis peuplé de cohortes de vierges et parcouru de rivières de vin, le musulman n’a-t-il pas choisi de mourir avant que d’avoir vécu ?
    Post indépendance, les islamistes rétrogrades d’alors, en costume cravate, se « faisaient entendre » par le biais de l’abomination première ayant pour nom l’article 2 de notre constitution. Aujourd’hui, en qamis, babouches, Nike et smartphone, ils se « font voir » par le biais de l’abomination deuxième ayant pour nom la Grande Mosquée d’Alger.
    Le musulman est désertique d’âme, de coeur de conscience et de culture.

    Youcef BENZATAT
    20 décembre 2017 - 2 h 43 min

    Le citoyen bouteflikien et la nudité de la femme d’argile

    Par Youcef Benzatat / Le 19 Décembre 2017

    La barbe hirsute, le qamis dans le vent, le burin et le marteau dans les mains, le citoyen bouteflikien part à l’assaut de la nudité de la femme d’argile, devant une foule médusée et sans voix, ni voie. Accomplissant à la fontaine d’Ain El Fouara de Sétif le destin qui est le sien. Celui du citoyen d’el iza et d’arfa’ rasek ya ba. Après avoir été gracié, pardonné, réconcilié et lavé de ses crimes et de ses abominations contre des captives, en chair celles-là, dans les montagnes et les forêts des maquis de l’abomination.
    Fou ! disent les badauds de la plume desséchée, soldats de l’apocalypse et des désastres sans nom. Lui, est persuadé d’être dans son rôle, celui du bon et fidèle citoyen bouteflikien. Le bon musulman aux vertus viriles, sans modération contre le martyre de la gente féminine. Le Code de la famille comme caution. La soumission à la soumission comme double peine aux récalcitrants. Parce qu’il y a d’abord la soumission au Créateur, à laquelle il faut additionner la soumission à cette dernière, à coups de lois et de constantes nationales, constituées par la loi fondamentale, par laquelle le citoyen bouteflikien s’érige comme homme nouveau, la tête bien pleine de prêches, que confectionnent les laboratoires expérimentaux pour le formatage des citoyens bouteflikiens en puissance.
    Dans ce monde bigot, il est interdit d’interdire la construction en fractal de mosquées accolées les unes aux autres le long des rues et des places, sans modération et sans relâche. Les conférences déviantes, c’est niet. Les bibliothèques de quartier, c’est inutile. Les librairies, les cinémas, les théâtres et tout lieu de culture universelle est perversion et déviance.
    C’est haram. Cheikh Chemsou, le garde-fou du trône, ne les voit pas de bon œil. Que fait donc cette femme d’argile toute nue, se dressant là devant les passants et les passantes, exhibant ses formes aux regards pudiques et innocents du citoyen bouteflikien ? Quelle impudence ! Faut la buriner comme à la maison contre sa propre femme. Et puis, c’est chirk. Le citoyen bouteflikien au marteau et au burin est dans son droit à vouloir abattre cette offense à la création divine. Cette audace de vouloir rivaliser avec son pouvoir créateur. Tout au plus, la couvrir, s’indigne cheikh Chemsou après coup, par un avant-goût après l’assaut du fou.
    Le Daech bouteflikien est en marche. Comme le fut celui de Palmyre et de Bâmiyân. Mais il ne faut pas se leurrer et il n’y a pas de quoi s’alarmer. La quaedisation, la talibanisation et la daechisation du citoyen bouteflikien n’est pas envisageable au royaume des prêches de service. Les millions de kilomètres carrés de mosquées sont sous contrôle des laboratoires bouteflikiens et les potentiels débordements ne sont que mirages. Tout au plus, les millions de citoyens bouteflikiens auront suffisamment d’espaces conviviaux pour faire d’interminables siestes, qui les tiendront éloignés des préoccupations comptables des entrailles de la terre, qui irriguent les palais de marbre et la luxuriance du royaume des satrapes.
    Et dans leur oisiveté, ils sont indiqués à mater tout citoyen non bouteflikien, principalement par le harcèlement des non jeûneurs et de toute autre transgression qui viendrait menacer l’équilibre et la stabilité du royaume.
    Y.B.

      MELLO
      21 décembre 2017 - 18 h 44 min

      Superbe réplique à tous ceux qui vous taxent de pro….
      En effet le mal est bien là, né de cette loi sur la rahma promulguée à l’effet de gracier tous ces égorgeurs et tueurs de valeurs républicaines. Vous avez étalé toute la situation présente d’une gouvernance aléatoire qui laisse se développer toute forme de radicalisme et d’extremisme. Nous avons l’impression d’assister à un jeu de quilles où les quilles tombent par l’effet des autres quilles.

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