L’Iran souhaite acheter le phosphate algérien

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Le ministre de l'Industrie et des Mines, Youcef Yousfi. New Press

L’ambassadeur d’Iran à Alger, Reda Amiri, a fait part jeudi à Alger, lors d’un entretien avec le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, du souhait de son pays d’acheter le phosphate algérien, a indiqué un communiqué du ministère de l’Industrie et des Mines.

Amiri «a affiché le souhait de l’Iran, grand importateur de phosphate, d’acheter cette matière première directement à partir de l’Algérie», note la même source.

Yousfi s’est dit favorable à cette proposition, invitant les entreprises dans les deux pays à engager des discussions afin d’arriver à des accords permettant l’exportation du phosphate algérien vers l’Iran.

Lors de cette entrevue, les deux parties ont évoqué les perspectives de coopération économique et industrielle et mis l’accent sur la nécessité de renforcer et de développer davantage le partenariat économique entre l’Iran et l’Algérie afin de «les hisser au niveau d’excellence des relations politiques», surtout que les domaines de coopération sont «assez larges», note le texte.

Dans ce cadre, l’ambassadeur iranien a souligné la disponibilité de son pays, qui cumule une grande expérience dans le domaine industriel, à accompagner l’Algérie dans sa politique de diversification de son économie, à travers des partenariats dans les secteurs industriel et minier, a ajouté la même source.

De son côté, M. Yousfi a affirmé la volonté de l’Algérie à coopérer avec l’Iran dans tous les domaines industriels, notamment les industries agroalimentaires et du textile qui sont des filières où les deux pays «peuvent avoir un échange d’expertise».

L’Algérie et l’Iran sont liés par une Haute Commission mixte qui se tient périodiquement et par une Commission mixte dédiée au secteur de l’industrie.

R. E.

Comment (8)

    Anonyme utile
    8 janvier 2018 - 5 h 48 min

    @ Sagesse

    Je partage totalement votre avis. Dans notre pays, malheureusement, les valeurs sont inversées. C’est la mafia inculte qui tient tout et empêche le génie des Algériens de s’exprimer. Nos ingénieurs, chercheurs … font réellement le bonheur de la première économie du monde (Les USA), mais en Algérie ils sont et seront toujours marginalisés par la mafia.
    Alors, nos génies quittent le pays et ça devient très, très grave pour l’avenir du pays à cause de cette mafia. Ce sont les faits.

    Bonne journée.

    Anonyme utile
    8 janvier 2018 - 5 h 29 min

    @ Anonyme 05 janvier 2018 – 22 h 59 min

    Pour éviter les problèmes très graves de pollution de l’usine Tunisienne, voilà ce que je propose dans l’intérêt général et pour protéger la santé de nos compatriotes qui habitent à proximité du complexe qui sera construit et pour protéger efficacement l’environnement et tirer le maximum de profits pour notre pays.

    Il ne faut pas foncer tête baisser directement, en attaquant le minerai avec de l’acide sulfurique. NON et 1000 fois NON, car l’acide sulfurique dissout plusieurs constituants du minerais.Et là ça devient très compliqué. Et les rejets sont très polluants comme à Gabes en Tunisie. Alors, voilà ce que je suggère.

    le procédé industriel le plus récent pour fabriquer l’acide phosphorique par voie
    humide consiste a attaquer le minerai de phosphate , non pas directement avec
    de l’acide sulfurique qui dissout trop de choses, mais avec de l’acide
    phosphorique dilué (30%). Il se forme du phosphate monocalcique
    soluble dans l’eau. Cette solution est séparée des impuretés solides par
    décantation.Ce qui est très économique et très simple.

    Le solution aqueuse dluée de phosphate monocalcique est relativement propre car
    l’acide phosphorique ne dissout pas tous les autres constituants du minerai.

    La solution diluée et claire de phosphate monocalcique est alors traitée avec de la
    quantité stoechiométrique d’acide sulfurique ce qui entraine la précipitation du
    sulfate de calcium CaSO4. et la libération d »‘acide ortho phosphorique H3PO4
    l’acide phosphorique dilué est séparé par décantation des sulfates précipités, une
    partie de la solution d’acide phosphorique est recyclée en attaquant le minerai et
    l’autre partie est envoyée a la concentration.

    La technologie a fait beaucoup de progrés. La purification de l’acide phosphorique qui contient toujpours des impuretés en très faible quantité peut être encore purifié par membrane de nanofiltration. L’acide phosphorique obtenu est vraiment très pur. Il est ainsi utilisé directement dans l’industrie pharmaceutique et alimentaire.

    Je m’arrête là, car c’est trop long et cette espace ne suffit pas pour tout évoquer.
    J’espère de tout cœur, que ce que je viens de communiquer servira dans l’intérêt général et pour le bien de notre pays.

    Quand on arrive à ce stade de purification de l’acide phosphorique,
    les profits se chiffrent en dizaines de milliards de dollars (150 milliards de dollars), pour une production de 20 millions de tonnes par an.

    Bonne journée.

    Sagesse
    7 janvier 2018 - 18 h 55 min

    Nous exportons de l’or brut et nous importons des bijoux ; nous exportons du pétrole et nous importons de l’essence et du gazole; nous sommes sur le point d’exporter des phosphates bruts, allons-nous importer des engrais phosphatés ? A quoi sert notre industrie ? A quoi servent nos ingénieurs et techniciens / A quoi sert le gouvernement ? A quoi notre indépendance nous sert-elle ? Que deviendront les générations futures une fois ces matières premières épuisées ?

    Anonyme utile
    6 janvier 2018 - 5 h 45 min

    @ Anonyme 05 janvier 2018 – 22 h 59 min

    Je vous remercie pour votre commentaire. Je partage totalement votre avis et vous avez 1000 fois raison en évoquant les problèmes de pollution très graves en Tunisie. Cet espace ne suffit pas évoquer la technologie concernant la production de l’acide phosphorique et des autres dérivés. On retrouve d’ailleurs dans les rejets des métaux lourds toxiques et dangereux. Les usines Tunisiennes ont été construites selon les anciennes normes qui ne protègent pas pas suffisamment l’environnement.
    Mais j’attire votre attention que la technologie a beaucoup évolué et les nouvelles normes internationales imposent le traitement des boues et des eaux chargées de déchets et de métaux lourds toxiques et dangereux. Dans le processus de production de l’acide phosphorique, on utilise des membranes très sophistiquées qui éliminent en grande partie ces inconvénients majeurs qui existent en Tunisie et au maroc aussi. Les nouvelles installations disposent obligatoirement de station de traitement des boues et des eaux contenant les déchets toxiques en question.
    Le plus grand danger dans notre pays, ce sont les responsables corrompus et d’une incompétence crasse qui seront chargés de ce projet et qui sont capables de commettre l’irréparable en choisisant des entreprises malsaines capables de livrer des installations très dangereuses, non conformes aux nouvelles normes.
    Le risque est réel dans le choix des hommes compétents et intègres. S’il y a un risque, il vaut mieux le vendre brut, pour protéger nos compatriotes et notre Terre Algérienne sacrée. Excusez-moi pour ma franchise et ma sincérité. Quand il s’agit de l’avenir de notre pays je ne peut pas dire n’importe quoi à mes compatriotes. J’ai toujours dit la vérité et dieu seul est témoin.

    Anonyme
    5 janvier 2018 - 22 h 59 min

    @Anonyme utile

    Il y a un gros probleme dans la transformation du minerais de phosphate ,un grand besoin d eau et une pollution a controler.Il faut voir les experiences dans le golfe de Gabes dans le sud Tunisien ou les usines de l ICM industrie chimique Maghrebine ont cause d enormes degats a l environnement et a la sante des citoyens des villages a proximite de ces usines…Attention…attention trois fois attention.Bien considerer le probleme de la pollution en cas d installation d usine d acide phosphorique et tous les derives du phosphate,et surtout traiter l eau avant de la deverser dans la mer.L exemple du golfe de Gabes ou la pollution a detruit la faune maritime,jadis tres riche .j ai fait une visite dans la region avec un groupe d experts

    not ok
    5 janvier 2018 - 11 h 12 min

    apres les wahabites ,c’est au tour des mollahs de venir nous bouffer notre oxygène ;ces gens la çà vous bouffe de l’interieur comme les mites !! le phosphate est bien la ou il est ;si nous n’avons pas été capables d’en faire quelque chose depuis 50 ans ,et bien il attendra que les plus jeunes en decide quelque chose

    Anonyme utile
    5 janvier 2018 - 5 h 46 min

    Le taux de concentration de nos phosphates est le plus élevé au monde. Il vaut deux plus que celui des phosphates Marocaines. Alors que le maroc est classé premier producteur mondiale de phosphates. Plusieurs spécialistes précisent que les réserves Algériennes sont beaucoup plus importantes et peuvent ravir la première place au maroc et de loin en quantité et qualité.

    On dispose maintenant de satellites. Nos géologues possèdent des outils de prospection et de cartographie perfectionnés, sans oublier les drones, pour prospecter et ddécouvrir tous les gisements de phosphates et de souffre. Ce qui permettra d’évaluer les véritables réserves prouvées. Car les phosphates peuvent très facilement remplacer les hydrocarbures.

    Les problèmes de transports et d’eau peuvent être résolus et les investissement consentis seront très rapidement rentables au vu de nos réserves extraordinaires de phosphates actuelles et celle qui seront découvertes à coup sûr. Au travail.

    L’Algérie est capable d’exporter jusqu’à 40 millions de tonnes par an. La demande mondiale des phosphates sera encore plus importante avec l’augmentation de la population mondiale et les problèmes aigus de la sécurité alimentaire dans le monde. C’est une chance inouïe pour l’Algérie, pour devenir une grande puissance agricoles. Quand on sait que sur Terre, il y a 40 millions d’hectare de terres agricoles de première catégorie. L’Algérie à elle toute seule en possède 32 millions d’hectares à exploiter.

    L’Espagne en possède seulement environ 2 millions d’hectares de première catégorie seulement . Et elle tire des revenus de l’ordre de 410 milliards de dollars par an.

    Si l’Algérie s’y met sérieusement au travail de sa Terre qui n’a pas d ‘équivalent dans le monde, elle sera la première puissance agricole du monde réellement. Alors qu’est-ce qu’on attend.

    Pour tirer le maximum de profits de nos phosphates, il faut produire tous ses dérivés et les commercialiser sous cette forme.

    BabEIOuedAchouhadas
    5 janvier 2018 - 0 h 52 min

    Très bonne initiative à développer d’avantage et à encourager dans tous les domaines.

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