Afrique du Sud : ça sent le roussi pour Jacob Zuma

El-Kadhafi
L'ex président sud-africain Jacob Zuma. D. R.

Le Parlement sud-africain a annoncé ce dimanche qu’il allait se pencher cette semaine sur la «révision des règles» de destitution du président de la République. Le Parlement suit les injonctions de la Cour constitutionnelle, plus haute instance juridique du pays, qui lui a ordonné fin décembre de «mettre en place un mécanisme qui pourrait être utilisé pour la destitution du Président».

Dans son jugement, la Cour constitutionnelle a reproché, par ailleurs, à l’assemblée de «ne pas avoir demandé des comptes au président» Jacob Zuma dans le cadre du scandale de sa résidence privée. Jacob Zuma, au pouvoir depuis 2009, avait rénové, aux frais du contribuable, sa propriété de Nkandla, en pays zoulou (nord-est).

En 2016, cette même Cour constitutionnelle a reconnu le chef de l’Etat coupable de violation de la loi suprême et il a finalement été contraint de rembourser au Trésor l’équivalent de 480 000 euros. «Les mercredi 10 et jeudi 11 janvier, la commission de l’Assemblée nationale chargée de la révision des règles doit délibérer d’un texte sur la procédure pour appliquer la section 89 (1) de la Constitution : le renvoi du Président», a annoncé le Parlement dans un communiqué dimanche. Une fois approuvée en commission, «la procédure devra être adoptée par l’Assemblée nationale», a précisé le Parlement dimanche.

R. I.

Comment (9)

    Fuji Yama
    7 janvier 2018 - 21 h 28 min

    Jacob Zuma s’est attelé à détricoter
    tout ce que Nelson Mandela a
    laborieusement édifié ,avec honneur,
    courage et dignité par égard pour son peuple et son pays.
    Nelson Mandela est entré dans l’Histoire avec l’aura d’une icône
    Planétaire, par contre son 3eme successeur , Jacob Zuma ,traînera derrière lui, et pour longtemps, les miasmes fétides de sa destitution , et les magouilles de la corruption.

    lhadi
    7 janvier 2018 - 19 h 16 min

    Nelson Mandela
    – conversation avec moi-même –
    Extrait de la suite inédite de son autobiographie (page 427-430)

    « Les hommes et les femmes se succèdent à travers le monde, et à travers les siècle.
    Certains ne laissent rien derrière eux, pas même leur nom. On pourrait croire qu’ils n’ont jamais existé.
    D’autres laissent quelque chose derrière eux : la mémoire des actes terribles qu’ils ont commis à l’encontre de leurs congénères, en violation flagrante des droits de l’homme, actes qui ne se limitent pas à l’oppression et à l’exploitation des minorités ethniques, mais qui sont même de l’ordre du génocide, et qu’ils perpètrent dans le but d’assoir leur épouvantable politique.
    La décadence morale de certaines communautés dans diverses parties du monde se révèle entre autres dans l’usage du nom de dieu pour justifier des actions condamnées dans le monde entier comme des crimes contre l’humanité.
    Parmi la multitude de ceux qui à travers l’histoire ont lutté pour la justice, certains ont commandé d’invincibles armé »s de libération, ils ont mené des soulèvements et ont fait d’énormes sacrifices afin de libérer leur peuple du joug de l’oppresseur. Ils voulaient améliorer leur existence en créant des emplois, en bâtissant des maisons, des écoles,n des hôpitaux, en introduisant l’électricité et en apportant une eau potable et saine jusqu’aux zones rurales. Leur but était de supprimer le fossé entre les riches et les pauvres, entre les intellectuels et les analphabètes, entre les bien-portants et les malades.
    Bien-sur, lorsqu’au bout du compte les régimes réactionnaires étaient renversés, ces libérateurs mettaient toutes leurs capacités, dans les limites de leurs ressources, à remplir ces nobles objectifs et à mettre en place un gouvernement libre de toutes les formes de corruption. Les opprimés nourrissaient l’espoir de voir leurs rêves se réaliser, de regagner enfin la dignité d’homme qu’on leur avait refusée pendant des décennies ou même des siècles.
    Mais l’histoire ne cesse jamais de jouer des tours, même aux héros de la liberté les plus célèbres et les plus aguerris. Souvent, les révolutionnaires d’autrefois ont succombé à l’appât du gain, et se sont laissé prendre à la tentation de confisquer des ressources publiques pour leur enrichissement personnel. En amassant de vastes fortunes personnelles, et en trahissant les nobles objectifs qui les avaient rendus célèbres, ils abandonnaient de fait les masses populaires et se rapprochaient des anciens oppresseurs, qui s’enrichissaient en spoliant sans pitié les plus pauvres par les plus pauvres. »

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Anonyme
    7 janvier 2018 - 16 h 55 min

    Jacob Zouma doit etre destitue,il a commi de grave fautes impardonnables dans la gestion des affaires de l Etat
    le parlement finira certainement par le destituer,il aurait du l etre depuis longtemps.Mandela a construit un Etat fort de sa justice en si peu de temps ou la loi est respectee.Mandela qui a dit un jour que l Afrique du sud ne sera veritablement independante que lorsque la Palestine aura trouve son independance.

      Chaoui
      7 janvier 2018 - 20 h 12 min

      La loi n’est pas rétroactive. Une loi nouvelle ne vaut que pour l’avenir. Elle n’est pas applicable à des faits qui n’étaient pas antérieurement définis et caractérisés comme infraction. C’est un principe de base international. Sans cela, on pourrait faire des lois pour sanctionner n’importe quoi comme par exemple le fait que vous ne vous êtes pas réveillé à 6h du matin ou que vous n’avez pas coupé votre électricité à 22h ou encore que sur la chaussée vous n’avez pas porté les bonnes chaussures !…
      Ceci pour dire que la loi nouvelle que le Parlement Sud Africain va initier pour permettre la destitution d’un Président en exercice et déroger ainsi à l’immunité présidentielle ne pourra être applicable au Président actuel mais au prochain Président au cas où ce dernier contreviendrait aux dispositions de ladite loi.

        Hamid1
        8 janvier 2018 - 0 h 24 min

        Ce n’est pas en amérique latine ou une présidente à été destituée et même le président précédent a été rattrapé pour corruption.
        Enfin, tout ça n’arrivera pas chez nous avec des ministres irréprochable gardant le pourvoir pendant deux décennies avec à la fin un résultat négatif.

          Chaoui
          8 janvier 2018 - 4 h 42 min

          Effectivement au Brésil fut destitué Dilma Rousseff et Lula fut poursuivi….
          Mais c’était en application de lois et procédures qui existaient déjà lorsqu’ils étaient en fonction, ce qui n’est pas le cas en Afrique du Sud pour Zuma…(la loi existait pour les infraction qui lui sont reprochées mais les sanctions ne s’étendaient pas au statut présidentiel et ne visaient pas cette qualité. C’est d’ailleurs ainsi en France où un Président en exercice, protégé par son immunité, ne peut être ni entendu, ni poursuivi durant la durée de son mandant. Et en pareil cas, le délai de prescription des faits comme des poursuites étant suspendu jusqu’au terme de son mandat. Après quoi, il redevient un justiciable soumis au droit commun).

        Simba
        8 janvier 2018 - 15 h 23 min

        Je ne suis pas d accord avec vous monsieur.en afrique du sud n importe quel parti siegeant au parlement a le droit de presenter une motion d impeachment.c cette motion passera par une commission parlementaire d abord ensuite au vote parlementaire.l anc possede LA majorite au parlement et c est pour cela que Zuma y a echappe l Anne’s derniere de sa destitution.c est led prtis DA et EFF qui don’t presented LA motion…….algerien vivant en afrique du sud

    Kamel
    7 janvier 2018 - 16 h 50 min

    Il est grand temps de destituer ce corrumpu de Zuma qui veut rétablir les relations diplomatiques avec la feodale Narco-monarchie absolue au dépend des intérêts de la RASD.

    Anonyme
    7 janvier 2018 - 16 h 12 min

    Ce Zuma (…) a ruiné tout l’oeuvre de Mandela .

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.