Le conseil central palestinien appelle l’OLP à suspendre la reconnaissance d’Israël

Les Palestiniens rejetteront le plan que Washington est censé présenter à une échéance encore indéfinie
Le conseil central de l'OLP a été convoqué pour répondre à la décision du président Trump. D. R.

Le conseil central palestinien a appelé lundi l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) à suspendre la reconnaissance de l’Etat d’Israël, en réponse à la décision du président américain, Donald Trump, de reconnaître El-Qods comme capitale d’Israël.

Dans un vote intervenu à Ramallah, en Cisjordanie occupée, le conseil central de l’OLP a «chargé le comité exécutif de l’OLP de suspendre la reconnaissance d’Israël jusqu’à ce que ce dernier reconnaisse l’Etat de Palestine dans ses frontières de 1967, annule l’annexion d’El-Qods-Est et cesse ses activités de colonisation», selon un communiqué. Ce vote a recueilli 74 voix pour, 2 contre et 12 abstentions, a constaté un journaliste de l’AFP.

L’OLP est l’organisation internationalement reconnue comme la représentante de tous les Palestiniens et son comité exécutif est la seule instance habilitée à prendre les décisions engageant les Palestiniens dans le cadre du processus de négociation avec Israël.

En 2015, un vote du conseil central de l’OLP sur la suspension de la coordination sécuritaire avec Israël n’avait pas été suivi d’effet.

Le conseil central de l’OLP avait été convoqué à titre extraordinaire pour répondre à la décision du président Trump sur El-Qods, annoncée le 6 décembre. Depuis cette date, 17 Palestiniens et un Israélien ont été tués dans des violences.

Dimanche, le président palestinien Mahmoud Abbas avait donné le ton de la réunion du conseil central de l’OLP, qui s’est déroulée sur deux jours. «L’affaire du siècle s’est transformée en claque du siècle», avait tonné M. Abbas, en référence à la volonté proclamée de M. Trump de présider à «l’accord (diplomatique) ultime» entre Israéliens et Palestiniens.

Les Palestiniens rejetteront le plan que Washington est censé présenter à une échéance encore indéfinie et toutes les options sont sur la table, avait-il proclamé.

Les Palestiniens ont gelé les contacts avec l’Administration Trump. Le vice-président américain, Mike Pence, se rendra à Jérusalem la semaine prochaine, mais ne devrait rencontrer aucun dirigeant palestinien.

R. I.

Comment (4)

    Anonyme
    16 janvier 2018 - 11 h 41 min

    Toutes les decisions du conseil central Palestinien sont a appliquer immediatement et de toute urgence.

    Aldjazairi
    16 janvier 2018 - 9 h 40 min

    Faut il rappeler que celui qui se la joue comme le leader de fermeté des palestiniens face , pas à la « Claque « comme il dit , mais , laa pichenette pour écraser un insecte , était le plus fervent des « Accords d Oslo «  et des RENONCEMENTS successifs au point où il a été , avec DAHLAN , les plus féroces destructeurs de Feu ARAFAT et du Combat d indépendance du Peuple Palestinien ??!!!!……Il se vantait que Barghouti , autre figure Propre et sincère de laResistance Palestinienne « offert » aux Nazisionistes ne « savait pas faire de la politique » , comme si pour recouvrer sa Liberté , sa Dignité en tant que Peuple , sa Terre millénaire , face à. de Son Nazis soutenus par les promoteurs Occidentaux du « Choc des Civilisations » , on peut s offrir le Luxe de faire dans les Circonvolutions en ayant les pieds dans le sable . Ces soi disant dirigeants palestiniens plus à l ‘aise dans les Salon koweïtiens , saoudiens et consorts ( qui avaient de toute façon reçu le message de leurs Maîtres , avec l Assassinat de feu Faycal ) que dans les salles et camps d opérations militaires , devraient disparaître et demander Pardon au Peuple et aux Martyrs assassinés par les Nazis et leurs complices occidentaux grâce au Laxisme , pour ne pas dire autres Chose , des Bougnoules de service qu ils ont été .

    Samson
    16 janvier 2018 - 4 h 36 min

    Tant que les pro-coloniaux expansionnistes Américains existent, les sionistes existeront. L’ONU est devenu une caisse de résonance muette. Les Palestiniens sont légitimement en droit de réclamer leur dû. Frontières de 67, avec Jérusalem-Est comme capitale du futur état de Palestine. Condition sine qua non et logique pour entériner ce vieux problème incroyablement injuste envers ce peuple.

      anonyme
      16 janvier 2018 - 11 h 03 min

      La justice voudrait que les Juifs retournent vivre dans leur pays d’origine et que se construise une Palestine de tous les descendants qui habitaient là avant 1896 !

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