Cherche médiateurs

médecin festivités
Les grèves sont devenues très récurrentes. New Press

Par R. Mahmoudi – Comme nous l’écrivions il y a un peu plus d’une semaine, les fastueuses festivités de Yennayer n’ont servi en fait que de courte pause avant la reprise des contestations dans plusieurs secteurs d’activité. Il faut même s’attendre à ce que, dans les prochains jours, le cercle s’élargisse et s’étende à d’autres segments de la société. Visiblement pris de court par l’ampleur et la simultanéité de ces mouvements, le gouvernement ne sait plus quelle méthode, ni quelle recette il faut utiliser pour détendre l’atmosphère.

Le dialogue engagé avec les représentants des grévistes est non seulement venu très en en retard mais, surtout, n’aboutit à aucune solution, à aucun compromis entre les deux parties. Sur ce hiatus, à l’origine de cette absence de confiance entre partenaires, il faut peut-être blâmer et les uns et les autres. Les uns pour leur incompétence avérée dans la négociation et, aussi, pour leur manque de réactivité. Les autres pour leur égocentrisme et leur jusqu’auboutisme parfois suicidaire.

Devant le pourrissement qui s’installe et le spectre de l’«année blanche» qui plane sur certaines wilayas, il est peut-être temps que des forces de médiation s’interfèrent pour tenter de résoudre les problèmes et sortir de cette incommunicabilité à la fois absurde et dangereuse. Certains partis politiques ont tenté de jouer les médiateurs, et cela a donné des résultats, notamment à Tizi Ouzou où le Cnapeste et la Direction de l’éducation de cette wilaya ont pu trouver un compromis après près de deux mois de grève.

Pourquoi tous les partis, au lieu de limiter leur activité aux élections, ne suivront-ils pas cet exemple ? Ils contribueront de la sorte à asseoir des traditions de dialogue et à sauver ainsi le pays d’un engrenage dont nul ne peut mesurer les conséquences.

R. M.  

Comment (3)

    El Kenz
    23 janvier 2018 - 16 h 50 min

    A Tizi Ouzou ce ne sont pas les partis politiques qui ont participé au dénouement de la gréve décidée par le Cnapest , c’est les parents d’ élevés , la société civile et la Wilaya.Le Cnapest en lui même est un syndicat aux mains des partis politiques régionaux. Tantôt il est actionné par le FFS, tantôt par le RCD pour faire chantage sur l’ Etat pour des intérêts étroits. Ces syndicats sont très politisés et leurs actions en général consistent à déstabiliser le pays que de le servir. A peine ils finissent une gréve, ils entament une autre avec des revendications cousus dans des salons connus. A une époque donnée ou l’Etat était plus ou moins aisé, ils ont obtenu plus que ce qu’ils méritent. Maintenant qu’il est en difficulté, ils auraient du mettre de coté leur égoïsme. Mais comme ils sont politisés , ils ne font que répondre aux chants des sirènes pour entraîner le pays vers le chaos qui est leur objectif premier.

    On nous manipule !!
    23 janvier 2018 - 14 h 26 min

    En plus des traitres et Valets de notre gouvernement, il y à réellement la main étrangère des agents infiltrés au milieu de notre société population journalistes etc…pour motiver, manipuler et actionner des manifestations et grêves pour un printemps Arabe ou Kabyle en Algérie.

    Abou Stroff
    23 janvier 2018 - 9 h 40 min

    devant cette situation kafkaïenne, je ne vois qu’une solution et une seule:
    que notre bienaimé fakhamatouhou national s’adresse à Son peuple (dirigeants et dirigeants) pour désigner aux uns et aux autres le chemin à suivre pour régler tous les conflits possibles et imaginables.
    en effet, à part notre bienaimé fakhamatouhou dont la sagesse, la lucidité et l’intelligence ne sont point contestable, qui pourrait désamorcer la « crise »?

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.