Messahel expose à Davos l’expérience algérienne en matière de déradicalisation

Abdelkader Messahel
Abdelkader Messahel. New Press

Dans le cadre de sa participation au Forum de Davos, en qualité de représentant du président de la République, le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, qui a pris part aujourd’hui en tant que panéliste à une session consacrée à la situation en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, a mis en exergue l’expérience algérienne dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, la déradicalisation et la promotion des valeurs du vivre ensemble, de tolérance et de réconciliation, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Abordant la thématique centrale de la rencontre, le ministre a souligné que l’Algérie, «qui fait face à de nombreux défis découlant de la situation prévalant dans son environnement géopolitique, a réussi à surmonter ces difficultés, en raison notamment de l’expérience acquise dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent».

Messahel a rappelé à cet égard que l’Algérie, «qui a combattu et vaincu la furie meurtrière et destructrice de l’hydre terroriste dans les années 1990, mobilise aujourd’hui ses ressources pour consolider la stabilité et la sécurité, et promouvoir son développement socioéconomique». Le ministre des Affaires étrangères est longuement revenu sur l’expérience de l’Algérie en matière de lutte contre le terrorisme en soulignant «la contribution de notre pays à la stabilisation de son voisinage immédiat en optant pour les voies pacifiques du dialogue, de la concertation et de la négociation».

Détaillant le contenu de la démarche globale de l’Algérie, Messahel a souligné que cette démarche «s’est appuyée notamment sur la politique de concorde civile et de réconciliation nationale qui a réuni à nouveau tous les enfants du pays autour d’un seul agenda, celui de la construction d’une Algérie moderne, démocratique, républicaine et respectueuse des droits de l’Homme et des libertés fondamentales». Il a également évoqué les efforts de l’Algérie «pour le retour à la stabilité politique, économique, sociale et institutionnelle».

Messahel a, enfin, souligné que la politique de déradicalisation et de mise à l’abri de la population et du pays tout entier de potentiels futurs risques de radicalisation «a été et reste un axe fondamental dans les programmes sectoriels de l’Etat algérien». «Cette démarche multisectorielle inclut les aspects politique, économique, social, éducatif, religieux et culturel», a précisé le ministre des Affaires étrangères.

C. P.

Comment (23)

    kahina-DZ
    24 janvier 2018 - 17 h 37 min

    moumou le Haschisch fera une présentation sur le bilan des rentes provenant de l’exportation du Haschisch marocain vers tous les pays du monde.

    Anonyme
    24 janvier 2018 - 15 h 34 min

    On importe du lait et du sucre pour qu’ils soient consommés au Maroc et en Tunisie.
    Il faut combattre les trafiquants qui font augmenter les factures des produits subventionnés.

    Anonyme
    24 janvier 2018 - 14 h 58 min

    Si j’ai bien compris l’Algérie exporte la concorde civile et le pétrole. On exporte des accolades gratuites mal placée aussi

    Anonyme
    24 janvier 2018 - 14 h 53 min

    Logiquement, c’est Ouyahia qui doit représenter l’Algérie.

    MELLO
    24 janvier 2018 - 14 h 51 min

    Forum de Davos ? Il suffisait de voir le programme pour comprendre que l’Algérie, avec son ministre des AE n’a rien à voir dedans. « Créer un avenir commun dans un monde fracturé ». C’est sous ce thème que se tient la 48ème édition du Forum économique mondial, qui ouvre ses portes ce mardi, comme à l’accoutumée à Davos.
    L’Algérie est loin des vrais thèmes qui sont abordés comme cette révolution de l’intelligence artificielle. Après les révolutions industrielles du charbon, de l’électricité et des machines-robots arrive la révolution des ordinateurs. Les nouveaux ordinateurs peuvent remplacer les êtres humains dans certains raisonnements. Elles risquent d’engendrer des bouleversements sociaux importants.
    De plus, les participants pourront, entre autres, entendre Donald Trump, Emmanuel Macron, Angela Merkel, Narendra Modi, Theresa May et tant d’autres puissants de ce monde qui auront à présenter des sujets chauds de l’actualité internationale.
    Depuis 1971, Klaus Schawb, professeur d’économie suisse-allemand, réunit la fine fleur mondiale au Forum économique mondial à Davos. « C’est la mission fondamentale du Forum que d’organiser un dialogue global entre les différents intervenants privés, entre privé et public, entre acteurs et experts, avec aussi les grandes organisations internationales, les ONG, les médias », expliquait son fondateur. Que vient faire, alors, notre petite réconciliation établie sur des calculs politiciens qui rejettent les vrais tenants et aboutissants d’une décennie noire Algérienne ?.

    pragmatisme
    24 janvier 2018 - 11 h 38 min

    J’ai dis une fois:pendant que la majorité des pays africains font de l’économie l’Algérie n’excelle que dans l’humanitaire et la politique voilà que pendant ce sommet de Davos où il est question d’économie notre représentant parle du terrorisme et de la réconciliation mais une chose attire mon attention la participation de notre pays au côté de l’entité sioniste présente également à ce sommet chose rare.

      DYHIA-DZ
      25 janvier 2018 - 5 h 12 min

      C’est un Forum Mondial.
      Il ne faut pas confondre.

    Anonyme
    24 janvier 2018 - 10 h 59 min

    L’Algérie qui expose son expérience en terme de déradicalisation? non mais c’est une blague? vous m’auriez dit son expérience en terme de radicalisation, je comprendrai vu le nombre de barbus de plus en plus important dans nos rues, mais là, franchement, AP vous exagérez! …

    HANNIBAL
    24 janvier 2018 - 10 h 51 min

    Abdelkader Messahel, qui a pris part aujourd’hui en tant que panéliste à une session consacrée à la situation en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, (( c’est a dire une aile séparée du batiment )) pas celle qui abrite la finance mondiale avec
    les suceurs de sang )) les nécessiteux qui viennent mendier deviendront des Lupanars tel que la makhnazie
    endettée qui n’a rien a offrir si peut etre une certaine h’expertise avec 20 millards de dette pourtant el mar’ok a
    organisé un forum dans la ville de Dakhla a eu lieu du 16 au 21 mars 2017 et servir du chocolat Suisse dans un Tagine
    n’a apporté aucun gain au royaume , si ce n’est de jeter son dévolu sur la Cédéao dont on connait la suite !!

    Abou Stroff
    24 janvier 2018 - 10 h 26 min

    « Messahel expose à Davos l’expérience algérienne en matière de déradicalisation » titre C. P..
    permettez moi d’exposer ma perception de l’expérience algérienne en matière de « déradicalisation ».
    primo: il faut d’abord souligner qu’en Algérie, toute crise est essentiellement une crise du système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation.
    par conséquent, la décennie dite noire est le symptôme d’une distribution inadéquate de la rente au regard des rapports de force du moment. en d’autres termes, des groupes sociaux brandissant l’étendard de l' »islam » se sont révoltés contre d’autres groupes sociaux brandissant l’étendard du « nationalisme » pour imposer un nouveau partage de la rente qui leur soit plus favorable (les deux groupes sociaux faisant, dans ma perception de la réalité algérienne, partie d’un grand groupe de rentiers du système que j’appelle souvent, la marabunta qui nous gouverne).
    des algériens lambda marginalisés et déclassés se sont ainsi mis au service des groupes sociaux brandissant l’étendard de l’islam et se sont mis à massacrer des algériens lambda qui ne demandaient rien (voir toutes les innocentes victimes du terrorisme islamiste).
    la déradicalisation s’est opérée dès que le pouvoir en place représentant les groupes sociaux brandissant l’étendard du « nationalisme » et qui monopolisaient la distribution de la rente ont permis à leurs concurrents (les groupes sociaux brandissant l’étendard de l’islam) de goûter aux bienfaits de la rente. en effet, une division judicieuse du « travail » (les « nationalistes » monopolisant la distribution de la rente et les islamistes monopolisant les commerces formel et informel) a permis de déradicaliser les plus radicaux en permettant à ces derniers de se faire du blé dans les économies formelle ou informelle. d’ailleurs, chacun aura remarqué que personne ne parle d’érection de la dawla islamia ou d’une quelconque chimère et que des assassins notoires de la décennie dite noire se sont métamorphosés, par miracle en chakhsiates watania.
    moralité de l’histoire: messahel a été envoyé à Davos pour occuper le terrain et pour nous faire oublier que l’algérie est totalement atone au niveau international.
    PS: au fait que fait messahel à davos où les thèmes abordés sont essentiellement dédiés aux « affaires »?

    Salamat
    24 janvier 2018 - 10 h 17 min

    Je suis furieux d’apprendre que l’Algérie n’a que « la concorde civile » à exposer et à vendre à Davos ! Aller à Davos ,qui est un Forum mondial d’abord et avant tout … économique, pour parler surtout de la « réconciliation nationale » , çà me chiffonne un peu ! Je suis furieux et déçu !!

      Anonyme
      24 janvier 2018 - 14 h 56 min

      Nous sommes tous déçus

    Tinhinane-DZ
    24 janvier 2018 - 7 h 17 min

    L’ANP est toujours à la hauteur dans son combat contre les terroristes. Mais nos Wahhabo-politiciens nagent à contre courant.
    Wallah que dés-fois j’oublie que je suis en Algérie. J,ai l’impression que je suis en Arabie-wahhabo-takfiriste.
    C’est la réalité, désolée.

    Vangelis
    24 janvier 2018 - 6 h 01 min

    Comme son nom l’indique le forum de Davos est économique.
    .
    Messahel n’a rien à voir avec l’économie et les représentants des pays à ce forum sont d’abord des chefs d’états, puis des premiers ministres et enfin des ministres de l’économie ou des finances outre des patrons de grands groupes.
    .
    Parler tout le temps de l’expérience algérienne en matière de déradicalisation et toute la rengaine de la réconciliation pour juste vanter les prétendus mérites de fakhamatouhoum est vraiment lassant et démontre que ces hommes qui « dirigent » le pays qu’est l’Algérie n’ont rien d’autre à offrir aux algériens et encore moins au monde.

      Kahina-Dz
      24 janvier 2018 - 7 h 12 min

      Je me suis posée la même question.

      Que fait Messahel à DAVOS. Il n’est pas à sa place.
      La Khalouta commence.

      Anonyme
      24 janvier 2018 - 7 h 13 min

      BIEN DIT

    Anonyme
    24 janvier 2018 - 5 h 27 min

    Chakib et les Zaouïas est un excellent exemple de la dé-radicalisation.
    Allah yahdikoum.

    Anonyme
    24 janvier 2018 - 5 h 25 min

    On dirait qu’on ne vit pas dans le même pays ya Messahel.

    La prochaine fois quand vous rédigez votre texte, il ne faut pas oublier qu’il ya internet et les réseaux sociaux. On ne peut rien cacher.

    Anonyme
    24 janvier 2018 - 5 h 17 min

    Vous êtes champions dans la théorie.

    Anonyme
    24 janvier 2018 - 5 h 12 min

    Quand je regarde la rue, j’ai juste envie de pleurer. Le wahhabisme gagne du terrain à la vitesse de la lumière.

    Anonyme
    24 janvier 2018 - 1 h 31 min

    L Algérie n a aucune expérience de deradicalisation puisque tout le peuple est déjà sous l emprise des islamo wahabistes,la construction de mosquée par milliers continue,l intolérance par rapport aux non croyants est manifeste,l alcool est banni de tous les restaurants et les femmes sont à la merci d un code infâme qui prône l inégalité et un statut de mineure à vie !!
    Donc quelle leçon ce ministre va donner aux autres sauf un aveu d échec après une bataille dure du peuple contre cette gangrène??
    C est que du khorti…

    Rascasse
    23 janvier 2018 - 23 h 53 min

    C’est une blague?? Je verrais bien ould abbas avec lui aussi

    Enya
    23 janvier 2018 - 23 h 45 min

    ya si Messahel a Davos tout le monde s’en fout de l’experience algerienne puisque le terrorisme est leur label marque deposee , que vas tu raconter comme imbecilite , l’heure est a nouer des liens economiques avec les autres pays autres que fafa …tes discours sur l’islamisme et la pseudo experience algerienne en matiere de lutte contre le terrorisme ils s’en bassinemt les oreilles

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