Grève du Cnapeste : l’Association nationale des parents d’élèves proteste

L’ANPE considère la grève du Cnapeste comme une fuite en avant
L’ANPE exprime sa frustration de voir l'avenir de leur progéniture compromis. D. R.

L’Association nationale des parents d’élèves (ANPE) a protesté «énergiquement» contre la grève illimitée lancée depuis mardi par le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (Cnapeste) et appelé à un dialogue «constructif» et «responsable» pour éviter l’irréparable, selon un communiqué rendu public par l’association.

Par ailleurs, les partenaires sociaux signataires de la Charte d’éthique du secteur de l’éducation nationale ont indiqué dans un communiqué que cette grève était «injustifiée» et qu’elle donne une «image négative» du mouvement syndical devant l’opinion publique.

Engagée à respecter et soutenir l’accord en faveur d’une «stabilisation durable» de la Charte d’éthique du secteur de l’éducation nationale, signée le 29 novembre 2015 à Alger, l’ANPE se bat, selon le communiqué, pour la protection et la sauvegarde de l’école républicaine dont l’accès gratuit aux enfants algériens est garanti par la Constitution.

Les parents d’élèves considèrent la grève comme une «fuite en avant, un complexe et un dérapage syndical», exprimant leur «désarroi» et leur «frustration» de voir l’avenir de leur progéniture compromis, a déploré l’ANPE.

R. N.

Comment (2)

    Djemel
    3 février 2018 - 19 h 05 min

    Les grèves ont un coût social et économique élevé. Il serait intéressant de connaitre leur coût annuel en Algérie. Un principe de bon sens est : on fait la grève quand on a épuisé tous les autres recours. L’employé et l’employeur doivent négocier de bonne foi. Dans le cas de divergences importantes, les deux parties doivent aller en médiation. Dans le cas d’échec de la médiation, les employés peuvent aller en grève. L’état et/ou la justice peuvent imposer le retour au travail à tout moment. Il y a peu de grèves chez les peuples qui fonctionnent selon ce principe. L’état devrait mettre de l’ordre dans le processus de grève.

    Nour
    3 février 2018 - 14 h 36 min

    Ce sont ceux qui continuent de souiller le secteur de l’éducation qui sont en grève. A mon avis se ne sont que des incompétents. D’ailleurs il n’y a qu’à voir leur tenue. L’enseignant est un modèle de l’élève et là on a l’impression d’avoir affaire a des clochards (es)

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