Le patron de KIA accuse Abdesselam Bouchouareb de tentative de corruption

Abdesselam Bouchouareb KIA
Abdesselam Bouchouareb. New Press

Après la secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, qui l’accuse d’avoir ruiné la SNTA, la Société nationale des tabacs et allumettes, au profit des Emiratis, c’est au tour de patron de KIA-Algérie de porter l’estocade et d’enfoncer l’ancien ministre de l’Industrie. «Abdesselam Bouchouareb m’a demandé de l’argent», a, en effet, déclaré Abderrahmane Achaïbou à Radio M, selon Liberté.

L’ancien ministre de l’Industrie avait été remercié après avoir «sévi» à la tête du département de l’industrie dans le gouvernement d’Abdelmalek Sellal. Des opérateurs économiques se sont souvent plaints de «pratiques douteuses» dans l’octroi des marchés, pointant du doigt le favoritisme dont Abdesselam Bouchouareb se serait rendu coupable, et accusant l’ancien ministre à demi-mot de corruption. C’est la première fois qu’un opérateur économique révèle ouvertement que Bouchouareb «a exigé un pot-de-vin» pour octroyer une autorisation pour le lancement d’une usine de montage automobile en Algérie.

Des opérateurs étrangers se sont également interrogés sur les raisons des blocages qu’ils rencontraient, malgré leur volonté d’investir dans notre pays et de s’y installer durablement. Ces opérateurs ont cru entrevoir dans l’attitude figée de l’ex-ministre une volonté de favoriser certains pays au détriment d’autres, sans pour autant aller jusqu’à le suspecter de corruption.

La justice va-t-elle se saisir du dossier suite à ces accusations de la dirigeante du Parti des travailleurs et du premier responsable du distributeur automobile Elsecom, dont l’usine de Guelma avait commencé à produire ses premiers véhicules de la marque sud-coréenne KIA, avant que la chaîne soit arrêtée sur ordre du gouvernement ?

Abdesselam Bouchouareb n’a pas réagi aux accusations dont il fait l’objet.

K. B.

Comment (45)

    Linda
    20 juin 2019 - 12 h 18 min

    Laissez vous rectifier, car beaucoup de gens l’ignorent.  » En droit pénal, la tentative en matière de corruption est inexistante. Ou bien, il y a corruption ou bien, il n’y a pas, et nul ne peut qualifier une affaire donnée de tentative, ni un officier de police judiciaire ni un juge ».  » L’infraction est qualifiée de telle et jugée consommée dès le moment qu’il y ait l’intention coupable qu’on est remis ou reçu les dons ou les promesses ou pas du tout  ». ( Dès qu’on succombe à la tentation, on est déjà corrompu) Dans ce cas, l’enquête préliminaire sera qualifiée de  » Corruption  » et éventuellement de  » Trafic d’influence  ». Merci d’insérer cette mise au point.

    Anonyme
    6 février 2018 - 9 h 19 min

    Ce Chiate en essayant de redorer les blason de Bouchouarab et Tahkout, les a tous simplement noyés encore plus. Il cite le terrain qui appartenait a une société national (Sonipec), privatisée il y a quelque années de cela et qui maintenant est la propriété de Tahkout. Comment, pourquoi et combien?
    Ce Chiate n’a même pas signé son message pour qu’on le récompense pour services rendus.

    MON OPINION
    4 février 2018 - 18 h 38 min

    SALAM! De tout manière c’est devenu un sport favoris en Algerie, pour les grosses têtes du pouvoir ,s’autoflageller , se renvoyer la balle pour abrutir le peuple ,semer la zizanie, comme ceci personne de précis sera accusée mais ils sont tous accusée et temoins!!!!

    Anonyme
    4 février 2018 - 8 h 10 min

    Ki sidi, ki djouadou. Ceux qui ont lu le livre de Hadjadj sur la corruption en Algérie comprendront.

    Anonyme
    4 février 2018 - 1 h 29 min

    Ces gros bonnets corrompus et magouilleurs des affaires,sont identifiables à leur grosse gueule: grosses légumes au bras long,distribuant au passage, bakchich et pots-de-vin. Majoritairement, ignares, roulant dans des grosses caisses, résidant dans des palaces,et ils occupent tous des postes stratégiques dans la hiérarchie politique.
    Ils ne travaillent pas, ils passent leur temps,collés au téléphone pour négocier,acheter ou revendre les biens de l’État à leur profit,et verser les biens acquis de ces transactions véreuses,dans les paradis fiscaux.

    Chibl
    3 février 2018 - 22 h 54 min

    iL y a une seule marque automobile qui n’a pas changé de concessionnaire, laquelle?
    NISSAN et je sais pourquoi.

    Anonyme
    3 février 2018 - 22 h 53 min

    bouchoureb n a pas l air de s inquiété outre mesure de ce que disent les gens qui l entour y compris le ministre de la justice

    Anonyme
    3 février 2018 - 20 h 58 min

    Ce Achaibou accuse Bouchouareb d’avoir organisé la faillite de son groupe , en le dépouillant de ses marques pour les donner à ses parents ou amis . Le groupe Achaïbou était concessionnaire de plusieurs marques de véhicules, parmi lesquels Ford, Suzuki, Daewoo et Isuzu. C’est pas vrais. C’est moi qui vous le dit. Ce Achaibou n’est pas tellement propre pour lancer des accusations a tout va. Il est accuse lui même de surfacturation et transfert illicite de devises. Pour ce qui de Bouchouarab, je ne pense pas qu’il puisse commettre un délit économique contre les intérêts suprêmes de son pays de cet ampleur.
    C’est la jalousie qui le fait parle. C’est parce que Mr Tahkout a lance une usine de pièces détachées et d’accessoires de voitures a El Bayadh, sur un terrain appartenant a la société nationale Sonipec, vendue au prive il y a quelque années de cela et bonjour les rumeurs: Bouchourab a manigancés avec son ami.

      Chibl
      3 février 2018 - 23 h 27 min

      Espèce de CHIATE, Tahkout est devenu monsieur Tahkout?Achaibou ete un concurrent et je ne le défends pas, ce Achaibou est un pionnier dans le domaine auto, lui et Hasnaoui. les 2 seuls privés à avoir importé des marques auto en Algérie, il y a eu par la suite Kouninef avec GENERAL MOTORS mais qui n’a pas fait long feu.Vous savez tous qu’Ouyahia a des intérêts avec Tahkout et que Bouchouareb est du parti d’Ouyahia (RND), la boucle est bouclée.Cette mafia a un nom qui s’appelle FLN, RND, c’est une vraie mafia, STOP & FIN.

    Errai
    3 février 2018 - 20 h 43 min

    La lâcheté et l’hypocrisie sont devenues malheureusement une caractéristique très marquée des Algeriens en ce sens que lorsqu’ils trouvent moyen de se sucrer ils n’hésitent pas un seul instant et lorsqu’on leur retire le pot au miel ils deviennent fous furieux.
    Pourquoi Mr Achaibou n’a pas eu le courage de dénoncer la tentative de corruption au moment des faits?
    Pourquoi Mr Achaibou a observé le silence jusqu’à ce qu’il soit mis sous le coup d’une enquête de l’IGF?
    Dans cette affaire la justice doit être saisie par l’une ou l’autre des deux parties. La partie accusatrice pour remettre les preuves de ses accusations si elles existent sinon c’est la partie accusée à tort qui doit demander réparations pour diffamation mais on sait bien que ni l’un ni l’autre n’a le courage de s’y décider. Des lors la question n’est plus de savoir qui de Mr Achaibou ou Mr Bouchouareb est corrompu mais de savoir qui des deux est le plus corrompu!!!

    Selecto
    3 février 2018 - 20 h 38 min

    Nos responsables qui en apparence ont tout pour être heureux peuvent ressentir chaque nuit d’horribles angoisses, être envahis le désespoir le matin au point de ne pas réussir de sortir de leurs lits, ils souffrent d’un manque d’amour et de considération du peuple et même de leurs proches, ils souffrent de solitude ou, plus profondément encore, d’un abîme dans leurs âmes dont elles ne voient pas le fond, des âmes rongées par la souffrance et la seule issue qui leur reste c’est la fuite en avant!! si l’un d’eux tombe ils le piétineront de peur d’être repris..

    El kenz
    3 février 2018 - 19 h 44 min

    Dans un pays où tout le monde accuse tout le monde, il serait préférable de ne pas s’embarquer dans ce jeu d’auto flagellation qui ne fait pas avancer le pays et ne sert point le peuple. La vérité doit etre dite en son temps, après ce n’est plus une vérité même juste un mensonge.Ce n’est pas tjrs celui qui parle le premier qui à raison. Lorsqu’on entre dans le jeu des règlements de comptes,on risque fort bien ne plus s’ en sortir indemne.

    Anonyme
    3 février 2018 - 19 h 29 min

    Est-ce pour ça que les Benboulaïd, les Ben Mhidi… et les tous les autres inconnus, ont sacrifié leurs vies et sont morts ?
    Du fond du cœur et le plus sérieusement du monde, je dis à tout responsable, quelque soit sa fonction au sein des structures de l’État, qui use de ses prérogatives pour s’enrichir illégalement, en s’accaparant et en détournant des deniers publics : N’wekkel 3lik Allah jusqu’au jour du jugement dernier. Et je prie le Bon Dieu que tu puisse le payer au prix le plus fort, ici-bas et dans l’au-delà.

      Anonyme incognito
      3 février 2018 - 20 h 29 min

      Amine ya Rab El Alamein

    Farid1
    3 février 2018 - 19 h 25 min

    Comme j’aurais aimé que ce Monsieur Achaibou ait dénoncé Bouchouareb à ce moment là..

    sabritag
    3 février 2018 - 19 h 20 min

    la corruption a commencé il y a très longtemps, je ne comprenais pas quand certains disaient donne lui un café, kahwih yefrihalek, a3tilou kahwa à la mairie, HLM, la daira, bon sonacome, ciment, pneus sonatrach, frigo ou electromenager eniem et sonelec et j’en passe , et depuis on prends de l’instantané

    Felfel Har
    3 février 2018 - 18 h 30 min

    Les multiples conventions judiciaires signées avec la France ne prévoient-elles pas l’arrestation et l’extradition de tout Algérien poursuivi dans son pays et ayant trouvé refuge chez elle? Ah! Oui j’oubliais qu’il fallait qu’il y ait plainte d’un juge algérien. Il n’y en aura pas, me dit-on, Bouchouareb aurait couvert ses traces et arrosé pas mal de monde. He is safe!

      oui mais ...
      3 février 2018 - 23 h 16 min

      héla c’est pas sur tout le monde , ca concerne juste le pauvre peuple agonisant …celui qui prend quelques dinars ou centaines de dinars pour nourrir ses gosses et risque des années de prison, alors que ceux qui prennent les dizaines de millions d’euros ne sont pas concernés tant qu’ils ne touchent pas à la boulitik …ils seront bien sous les cocotiers des paradis fiscaux à siroter leurs whiskies

    Mehsis
    3 février 2018 - 17 h 57 min

    Qu’attend la justice pour s’auto-saisir ?

      Anonyme
      3 février 2018 - 19 h 34 min

      Il faut pour ce faire qu’elle attende un ordre qui lui parvienne d’en haut. Sinon, s’autosaisir de son propre chef reviendrait tout simplement à, non pas se suicider, mais à… «s’auto-suicider» (sic!).

    Chibl
    3 février 2018 - 17 h 45 min

    cet énergumène a déstructuré le marché automobile, des gens ont mis la clé sous le paillasson, des gens ont ete virés, …, j’espère qu’un jour il sera jugé.

      Anonyme
      3 février 2018 - 18 h 52 min

      Comme tout autre responsable, cet ex-ministre de la République sera jugé, un jour ou l’autre et sans le moindre doute, par Le plus Grand des juges.

        Anonyme
        3 février 2018 - 19 h 41 min

        L’auteur du pouce en bas semble préférer la justice des puissants du moment ou celle des copain-coquins de son bled, et je le comprends.

          Arbitre contre Arbitraire
          4 février 2018 - 19 h 19 min

          Bonsoir l’ami. Bien vu. L’auteur du pouce en bas mérite la seule réponse qui soit: le majeur en haut

    farid
    3 février 2018 - 17 h 38 min

    L’opérateur qui a denonce va avoir beaucoup de probleme.On va lui faire 1 dossier avec le fisc.On touche pas a la famille .

      Chibl
      3 février 2018 - 23 h 46 min

      pas la famille mais la famiglia en terme italien mafieux.

    Docteur Haider
    3 février 2018 - 17 h 17 min

    Oh mon Dieu,qu’est-ce qui se passe dans notre chère patrie,le vol,la rapine.la dilapidation sont constitués en véritable strates, de la plus basse des couches des roturiers jusqu’à la plus haute celle des gens du haut sérail,les voleurs sont plus nombreux que les non-voleurs,les destructeurs sont plus nombreux que les édificateurs,les incompétents pullulent on les trouve partout,à l’hôpital. à l’école,dans l’armée la justice, la police,dans les hautes fonctions de l’état partout la ou on va on fait face aux corrompus ,trafiquants,voleurs,escrocs,incompétents,traîtres,usurpateurs,concupiscents,blasphémateurs,
    outrecuidants etc….Pourtant les vrais algériens ont toujours défendu leur patrie,contre les agresseurs étrangers et nationaux,comment sommes-nous devenus ainsi?pourquoi d’ailleurs ?,est ce qu’on mérite ce sort.Qui a fait qu’on est devenu ainsi ? ,à vivre dans les bas fond des tréfonds abyssaux qui font partis des vastes territoires ambigus et exigus ou règnent la dépravation et la bassesse ,la lâcheté etc…Personne aujourd’hui pense à nous faire sortir de cette tragique situation,notre nation subit actuellement un processus de délitement qui nous mènera vers l’implosion. Rabi Yastour

      où était l'école depuis 62
      3 février 2018 - 23 h 21 min

      « Qui a fait qu’on est devenu ainsi ? »
      le manque total et absolu d’éducation , et des éducateurs et de ceux censés devenir éduqués …
      il faut des éducateurs éduqués , sinon rien à faire : plus le train avancera hors de ses rails , plus les dégâts seront irréversibles .

    lhadi
    3 février 2018 - 16 h 31 min

    Il est de notoriété publique que des ministres ont mis leurs familles à l’abri où ils ont scolarisé leurs enfants, font la navette entre Alger où ils exercent leurs fonctions officielles et l’hexagone où ils sont propriétaires avec en sus des comptes bancaires… offshore.

    N’ayant pas confiance à l’Algérie de demain, ils ont succombé à l’appât du gain et se sont laissés prendre à la tentation de confisquer des ressources publiques pour leur enrichissement personnel. En amassant de vastes fortunes personnelles et en trahissant les nobles objectifs de leurs missions, ils abandonnaient de fait les masses populaires et se rapprochaient des anciens oppresseurs qui s’enrichissaient en spoliant sans pitié les plus pauvres des plus pauvres.

    Au jour d’aujourd’hui, des voix s’élèvent pour stigmatiser un de ces renards alors que la responsabilité incombe à l’éleveur qui a laissé les renards entrer dans le poulailler…en l’occurrence le Président de la république.

    fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Merzak
    3 février 2018 - 16 h 28 min

    Il faut pas oublier la hogra subit par le député, Tahar Missoum (spécifique), de la part de bouchwareb.

    EN EUROS !!!
    3 février 2018 - 16 h 13 min

    On comprend mieu pourquoi personne veut unvestir en Algérie. Une loi doit être fait contre la corruption une peine de mort !!!! Car ce ministre demande un dessous de table EN EUROS ou virement bancaire en France la ou ils ont des biens mal aquis avec la protection de la France bien sure !!! Bande de voleurs de traitres, honte à vous j’espère que tout cet argent vous allez le perdre tres rapidement !!!!!

      UPSA
      3 février 2018 - 17 h 47 min

      salam; frère l’Euro;alors il faudrait condamné la majorité des dirigeants Algérien et meme certains imam;ça-y-est on est devenus pire que les Marocains;chitta;la soumission;et corrompre;ce n’est pas par hasard,c’est étudie et planifie par nos dirigeants venant de nul part;lorsque ont se réveillent ça sera trop tard

    Anonyme
    3 février 2018 - 15 h 51 min

    C’est exactement çà qu’il faut faire , dénoncé les corrupteurs, comme ce cas Bouchouareb qui se prend pour une lumière.

    ferial
    3 février 2018 - 14 h 11 min

    La corruption est endémique en Algérie , c’est bien regrettable mais impardonnable pour les ministres et autres serviteurs de l’État !

      Oui mais ..
      3 février 2018 - 23 h 23 min

      la corruption est hélas érigée en règle .

    nectar
    3 février 2018 - 14 h 00 min

    Pourquoi il réagirait, sachant qu’il fait parti de la nomenklatura au pouvoir qui protège tous ses membres? Avons-nous vu, un membre de l’équipe au pouvoir être poursuivi en justice, malgré tous les scandales qui ont secoué l’Algérie..L’Algérie, subit et subira le diktat des hommes du système tant que le peuple plie l’échine et se laisse manipuler, pour des intérêts mesquins.

    Larbi Benmhidi
    3 février 2018 - 13 h 25 min

    « C’est la première fois qu’un opérateur économique révèle ouvertement que Bouchouareb «a exigé un pot-de-vin» pour octroyer une autorisation »….
    Si vous parlez de Bouchouareb, c’est peut-être vrai mais si en général on parle de CHIPA, PIZZO pour octroyer une licence, un marché etc…. il me semble qu’il y’a déjà cet autre opérateur venu de l’étranger avec ses devises pour lancer son projet dans la wilaya de Tipaza en construisant un village touristique avant-gardiste et qui est en fuite car le wali accusé nommément est derrière cette cabale. Il lui a exigé seulement 50% de la valeur du marché pour le laisser tranquille. Où on en est dans cette scabreuse affaire?? le wali vaque à ses occupations, l’investisseur s’est enfui de là d’où il était venu, le projet sur les monts de Tipaza reste en jachère.
    Il y’a 11 ou 12 ans, un autre wali CHAKIBATEUR de Blida (Bouricha) avait bradé des terres du domaine public aux copains et coquins, son fils était intermédiaire dans la dilapidation du foncier et roulait en 4-4 faisant bombance avec ses copains; relevé de ses fonctions en attendant de passer devant la justice depuis 2005 ou 2006 il meurt en janvier 2016 sans jamais être entendu par cette justice si prompte à jeter au trou les lanceurs d’alerte, les blogueurs et autres défenseurs des droits de l’homme. Comme quoi Mr le journaliste, quand vous affirmez que c’est la 1ère fois etc….. c’est comme si auparavant il y’avait un fleuve tranquille, des actes et des gestes dans la gestion de l’argent public des plus normales; pourtant ça a commencé à déraper depuis 1999, depuis le bradage de la téléphonie mobile à Sawiris avec un réseau pourri, des équipements de bas de gamme, une licence cédé à 1/3 au moins de sa valeur et un crédit gracieux des banques algériennes de la moitié de la valeur de la licence pour s’en venir racheter quelques années après pour plusieurs Mds de $ $ 51% du capital d’une entreprise Djezzy qui ne vaut pas un clou.

      hami
      3 février 2018 - 17 h 36 min

      @Benmhidi
      La corruption tout comme l’islamisme-salafoWahabiste sont faciles à éradiquer s’il y a avait une volonté politique.De plus personne n’ignorait,pas même le citoyen lambda que Bouchouareb activait à ciel ouvert à contre sens des intérêts du pays.Un courageux député fut sanctionné pour avoir dénoncé publiquement ce satanique bouchouareb qui était d’ailleurs un véritable VIP dans le gouvernement de l’incompétent Sellal.
      Cependant ,ce qui est navrant dans tout cela ,C’est que notre pseudo-opposition,Louisa y compris ne réagissent que lorsque c’est trop tard,apres que la tempête ait tout dévasté.
      De plus,l’autre individu ,qui oeuvre encore,le sinistre et l’inamovible secrétaire general de l’UGTA,où se trouvait-il lors de la liquidation de la SNTA et la mise au chômage de centaines d’employés,qu’a-t-il fait pour tenter de préserver leurs emplois,rien. Et El Hadjar pour ne parler que de ce fleuron de notre industrie qui a été cédé au dinar symbolique à la multinationale indienne dont on connait la suite.Quand je pense à tous ces individus douteux qui ont mis à genoux notre pays et hypothéquer l’avenir de nos enfants,dilapider des milliards de dollars,qui leur a ouvert les portes du pouvoir.Chekib khellil,bennachenou,Temmar,bouchouareb.sellal,benbouzid,ghoul,bensalah,laribi,saadani,sidi said,tliba,tous les islamistes du fis jusqu’au msp à la solde des ennemis de notre patrie,tous les oligarques ex petits trabendistes des années 80 devenus milliardaires sous le règne de bouteflika,tous ces individus ,l’histoire les retiendra comme les traitres du serment de novembre,pour avoir lâchement trahi la mémoire des 1millions et demi de chouhadas,des héros lArbiBenMhidi,Didouche,Amirouche,Benboulaid,Ali la pointe ,le petit Omar,Bouhired pour ne citer que ceux-la,Gloire à eux et paix pour leur ames

    ALI8
    3 février 2018 - 13 h 25 min

    Comme ont savaient rien de monsieur; Bouchouareb et les autres ex et actuel dirigeants, personne n’est saint; dans les nations de droit on condamne le patron ou le chef de l’équipe beaucoup plus que l’employé!! qui a engager ces corrompus et pour quelle mission?? a mon avis personne ne travail pour la république plutot pour leurs intéréts;le peuple Algérien est en sommeil profond,le jour ou il se réveillera ça sera trop tard

    صالح/ الجزائر
    3 février 2018 - 13 h 17 min

    que l’ancien ministre de l’Industrie ait demandé de l’argent ou non , tout le monde , algerien ou etranger , sait que c’est la corruption qui a empeché l’Algérie ( Djazaîr El Izza wa El Karama ) de décoller .

      Anonyme
      3 février 2018 - 19 h 07 min

      La corruption demeure en tout cas – et il faut bien le reconnaitre -, le seul secteur qui a vraiment décollé, et battu tous les records de croissance soutenue. Un exploit de l’Algérie indépendante ?

        lol
        4 février 2018 - 7 h 03 min

        on devrait méme penser à un en faire un sinistére …

    MELLO
    3 février 2018 - 11 h 55 min

    Abdeslam Bouchouareb avait « organisé la faillite du groupe Achaibou ». La sentence est dite . Le patron du groupe Abderrahmane Achaibou,après avoir tenter de sauver son groupe par des « appels au secours » auprès du FCE , de l’UGTA pour rester dans les règles de réclamations. Malheureusement , ce monde immonde ne l’écoute pas: 1230 travailleurs sur les 1700 ont connu un plan social. Trop tard Abdeslam Bouchouareb a « organisé la faillite du groupe Achaibou ». Une lettre ouverte au Président afin d’espérer une remise de peine, car c’en est une, trop tard le ministre de l’industrie Abdeslam Bouchouareb a redonné l’activité du groupe à des parents et amis et trop tard , cette lettre ne peut pas rattraper l’incroyable préjudice subit.
    Ces affaires nous renvoient à ces tentatives de privatisation du secteur public . Tentatives qui ont commencé par ces grands hôtels qu’ils ont voulu céder au Dinars symbolique à tous ces prédateurs de la finance. Pourtant l’Etat a déjà débloqué des crédits bancaires au niveau des banques publiques pour financer à hauteur de 100 milliards de Da, soit près d’un milliard d’euros, l’’opération de réhabilitation des hôtels publics. Tout comme cette réhabilitation de la CASBAH qui a bénéficié d’une enveloppe financière de 90 milliards de Dinars, dont 24 milliards alloués en 2013, soit l’équivalent de près de 800 millions d’euros ! Un montant astronomique dont personne ne sait encore comment il a été géré et dépensé pour aboutir à un résultat aussi catastrophique, car la Casbah se dégrade de jour en jour. C’est un véritable scandale que vient de révéler cet expert allemand ! Armin Dürr, expert en architecture qui a travaillé à la fin des années 1980 en qualité de coopérant en architecture dans la restauration de la Casbah. Il a jeté un véritable pavé dans la mare lors d’une réunion internationale d’experts sur la conservation et la revitalisation de la Casbah d’Alger. Et dire que OUYAHIA avait déclaré que l’Algérie n’a pas les moyens d’assurer la paie de l’administration , en Novembre dernier, mais on continue à JETER de l’argent dans les poches de tous ces intouchables vautours.

    danedani fissou
    3 février 2018 - 11 h 45 min

    Pour pouvoir agir de la sorte ; il faudrait avoir les bras longs et être trés bien protégé d’une part , et d’autre part pourquoi personne ne s’est jamais posé la question de savoir comment qu’un petit et simple vendeur et fabricant de ships à 10 DA le sachet se retrouve parachuter au poste de ministre de l’industrie .Comment disent les allemands ohne Kommentar !

    MELLO
    3 février 2018 - 11 h 20 min

    Mr BOUCHOUAREB est connu de tout ce milieu d’affairistes, ce qui a pousser ce ACHAIBOU président du conseil d’administration du groupe automobile, à accuser l’ex-ministre de l’Industrie Abdessalem Bouchouareb de lui avoir « demandé de l’argent indirectement » pour « lever la main » sur son activité en Algérie. Il a affirmé avoir refusé d’accéder à cette demande. Nuançant aussitôt son propos il a ajouté : « Pourquoi je dis ‘’indirectement’’ ? Vous savez comment sont les prédateurs aujourd’hui ! Il se peut que ces intermédiaires qui l’ont approché, se soient auto-désignés. Il se peut qu’il ne les ait pas envoyés, il se peut qu’il les ai envoyés, on ne sait pas ! ». Pourquoi cette réaction ? A plusieurs reprises, M. Bouchouareb avait programmé la faillite du groupe par des blocages délibérés de son activité et de « hogra ».
    Conclusion , lorsque le monde économique Algérien, ne repose pas sur des compétences mais dépend des clans, il fallait s’attendre à ce genre guéguerre.

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