Quatre nouveaux centres de lutte contre le cancer opérationnels en 2018

Hasbellaoui cancer
Mokhtar Hasbellaoui, ministre de la Santé. D. R.

Quatre nouveaux centres de lutte contre le cancer seront opérationnels en 2018, portant le nombre total à 17 centres répartis à travers le territoire national, a annoncé, dimanche à Alger, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui.

Intervenant à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale du cancer, placée cette année sous le thème «Je peux, nous pouvons vaincre le cancer», Hasbellaoui a souligné que, pour l’année 2018, 4 centres de lutte contre le cancer à El-Oued, Béchar, Adrar et Tizi Ouzou seront opérationnels, soit au total, 17 centres publics de lutte contre le cancer répartis à travers le territoire national. Il a ainsi fait savoir que «l’année 2018 constitue, pour l’Algérie, à travers le Plan national cancer 2015-2019, l’occasion de réitérer son engagement dans la lutte contre le cancer et les autres maladies non transmissibles». En ce sens et dans le domaine de la disponibilité des médicaments, le ministre a mis en exergue les efforts financiers consentis par l’Etat, précisant que «plus de 37 milliards de dinars ont été mobilisés pour l’acquisition des médicaments des classes de la cancérologie et de l’hématologie, ce qui représente 60% de la totalité des achats de la PCH pour l’année 2017».

En matière de renforcement des capacités techniques, Hasbellaoui a fait savoir qu’une attention particulière a été accordée au renforcement en personnels médical, paramédical et techniques des établissements hospitaliers, prenant en charge les patients atteints de cancer, ce qui a permis, a-t-il expliqué, d’acquérir un personnel médical et paramédical correspondant à des normes de «fonctionnement suffisant». «Cela a également permis la mise en œuvre de programmes d’actions en vue de l’utilisation du Fonds de lutte contre le cancer, le lancement d’un programme de formation des médecins généralistes couvrant toutes les wilayas et intéressant l’ensemble des médecins généralistes, ainsi que le lancement de la formation des personnes compétentes en radioprotection», a ajouté le ministre de la Santé.

S’agissant d’information sanitaire sur le cancer, Hasblaoui a évoqué la mise en place du réseau national des registres du cancer, alors qu’en matière de prévention son département «veille à ce que certaines actions structurantes bénéficient d’une priorité absolue».

L’Algérie peut vaincre le cancer

Faisant l’état des lieux de cette maladie en Algérie, le ministre a relevé que les données épidémiologiques des cancers issues du réseau national des registres des cancers s’inscrivent dans la tendance évolutive mondiale, précisant que ces données indiquent que l’incidence annuelle des cancers continuera d’augmenter, en passant de 41 870 cas en 2015 à 49 000 cas en 2020 et à 61 000 cas en 2025.

«Aujourd’hui plus que jamais, je peux vous dire qu’ensemble nous pouvons vaincre le cancer», a affirmé Hasbellaoui, rappelant à ce propos que «les résultats obtenus depuis 2013, grâce notamment à un engagement politique fort matérialisé par la décision du président de la République de faire du dossier du cancer un chantier présidentiel, permettent de dire que nous avons résolument emprunté le chemin de l’espoir et en tournant la page du désespoir».

Il a fait savoir qu’avant même l’adoption du Plan cancer 2015-2019 et en application des directives du président Abdelaziz Bouteflika, le ministère de la Santé a pris «les mesures nécessaires permettant de mettre fin à la pénurie des médicaments utilisés dans le traitement du cancer et d’améliorer rapidement l’offre en matière d’oncologie et de radiothérapie».

R. N.

 

Commentaires

    Mourhak
    4 février 2018 - 19 h 55 min

    SkikdA par ses installions pétrochimiques gigantesques est le lieu central du cancer et où les cancéreux se coptent en milliers, sauf qu’elle ne possède malheureusement pas ni de CHU, ni de CAC pour prendre en charge ses malades victimes de la pollution due à la production de sonatrach, les gouvernants préfèrent implanter les institutions de santé tels que les CAC , ailleurs, pourquoi cette injustice?

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