Généralisation de l’enseignement de tamazight aux 48 wilayas à la prochaine rentrée

TAMAZIGHT enseignement
Les quarante-huit wilayas concernées par l'enseignement de tamazight. D. R.

Le parachèvement de la généralisation de l’enseignement de tamazight aux 48 wilayas interviendra à la prochaine rentrée scolaire (2018/2019), a annoncé, dimanche à Tizi Ouzou, la ministre de l’Education nationale, Nourai Benghebrit.

S’exprimant lors d’un point de presse qu’elle animé au centre culture Matoub-Lounès de Aïn El-Hammam, en marge du lancement officiel de la première édition du concours Aqlam Biladi (Plumes d emon pays) , Mme Benghebrit a rappelé que cette langue nationale et officielle est déjà enseignée dans 38 wilayas et que les 10 wilayas restantes seront concernées dès la prochaine rentrée.

Réaffirmant l’engagement de son département pour la promotion et la généralisation de l’enseignement de cette langue, la ministre de l’Education a souligné que tous les moyens humains, matériels et pédagogiques nécessaires pour développer cette langue dans le système scolaire seront mobilisés.

Mme Benghebrit qui a visité à Tizi Ouzou et Abi Youcef des classes d’enseignement de tamzight et qui s‘est entretenue avec des enseignants de cette langue, a observé que la transcription de tamazight se décline de plusieurs façons, en fonction des variantes spécifiques aux différentes régions du pays.

«Il y a des wilayas qui utilisent la graphie arabe, d’autres latine et d’autres l’alphabet originel de cette langue qui est le tifinagh. Ces trois variantes existent dans l’école algérienne et nous nous appuyons sur cette diversité existante pour son déploiement», a-t-elle indiqué, en soulignant que pour le ministère de l’Education nationale la question de l’unification de la transcription ne s’est pas posée.

S’agissant de la graphie à adopter pour la transcription de tamazight, Mme Benghebrit a souligné qu’il ne relève pas de la responsabilité du secteur de l’Education de trancher cette question, rappelant que l’Académie de langue amazighe créée par le Président de la République est  l’institution habilitée à le faire.

R. N.

 

Comment (21)

    ZORO
    6 février 2018 - 23 h 59 min

    @SALIM 31: A aucun moment je n ai pense a dévalué la darija qui a ete et resterera la langue de mon quotidien depuis que je suis né jusqu a mon dernier jour . Ce que je dis et je repete c est que la darija est tout simplement l arabe de la rue ,tu dois savoir puisque tu es oranais , qu ‘à oran et ses environs l ecole est appele » coulige », aux environs de belabbes, »licoune’ a temouchent  »escuela » .
    A oran pour dire » je suis sorti de l ecole  » On dit  »Mragt mel coulige » a Bel abbes  »khrejt men licoune »‘ a Temouchent  » khrjet mescuela ».a Alger » krejt melmcid », est il possible de faire de ce parler un langage unique qui puisse satisfaire tous les algeriens???Ilfaut aussi que tu saches que le mot darija dans le maghreb arabe est toujours utilisé en association avec » el arabia » on dit  »el arabia edarija  » et el arabia elfos7a, A aucun moment le vocable darija n a ete associe au berbere pour dire  »
    EL BARBARIA EDARIJA OU EL AMAZIGHIA EDARIJA donc qu on cesse de vous leurrer pour vous presenter
    Edarija comme un parler plus proche du berbere que de l arabe.d ailleurs le mot Darija en lui même veut tout dire.
    Signe ZORO. …Z…

    MELLO
    6 février 2018 - 14 h 02 min

    Toujours aussi tumultueux , le débat sur l’Amazighité suscite des réflexions , mais pas d’analyses.
    Pour témoigner de la présence du parlé berbère dans l’histoire de l’Algérie depuis près de trente siècles, nous allons rapporter le témoignage, celui du regretté Professeur Mostefa Lacheraf qui parle avec autorité et respect du gisement ancien en langue amazighe:
    «Des noms et des lieux: revenons-y alors que l’ignorance chez nous bat son plein au sujet de ce pays, de ses noms et pas seulement au niveau d’un état civil désastreux mais aussi à travers le choix des parents saisis par des mimétismes orientaux, occidentaux et rarement maghrébins. Noms berbères anciens et berbères punicisés par l’attrait culturel de Carthage. Noms berbères arabes berbérisés ou greffés d’amazigh.» Mostefa Lacheraf décrit ce que l’on pourrait appeler l’acculturation croisée, il écrit:
    « Mais l’un des prénoms, les plus significatifs de l’osmose qui a opéré au plan sémantique des usages et d’une certaine propriété des termes entre le berbère et l’arabe dialectal au point de constituer des algérianismes (comme on parlerait de gallicismes ou d’anglicismes) est certainement le «décalque» à propos d’un nom célèbre, rencontré dans l’une ou l’autre des langues. Ainsi Massinissa (Massiissen) nom propre berbère qui signifie: le plus grand des hommes, le plus élevé par le rang, le Seigneur des hommes, etc, a trouvé dans l’ onomastique arabe algérienne dans le passé et jusqu’à ce jour, son juste équivalent et ses variantes sous les formes suivantes: ‘Alannàs, Sidhoum,’Aliennàs, ‘Alàhoum; et dans le genre le nom très connu de Lallàhoum «Leur dame», celle qui est supérieure aux autres, hommes et femmes.
    Il ajouta : «Les topiques ou toponymes et lieu dits à travers toute l’Afrique du Nord constituent, quant à eux, un véritable festival de la langue berbère, et l’on bute sur ses noms devenus familiers aux vieilles générations d’Algériens connaissant leurs pays dans les moindres recoins du sous-continent maghrébin avec ses montagnes, ses coteaux, ses cols, défilés et autres. Bref, un inventaire grandiose ou infinitésimal, un espace géographique modelé par les millénaires et s’exprimant en tamazight, la nature et les hommes confondus! Ne serait- ce que pour cela (qui est déjà énorme) cette langue devrait être enseignée à tous les enfants algériens afin de leur permettre de redécouvrir leur pays dans le détail et non par le biais de l’abstraction idéologique imposée au nom de la qawmiyya baâtiste et faisant de l’école une institution étrangère, sinon à notre identité proclamée en surface du moins, à notre être national véridique, fruit intime de la géographie et de l’histoire toutes deux conçues charnellement à partir du terrain et assumées comme telles sans détour ni mensonge. La pédagogie scolaire et de l’enseignement supérieur, en transposant à son niveau, avec des moyens appropriés, cette légitime initiation à la terre, à la faune, à la flore aux mille réalités concrètes (et méconnues) du Maghreb, fera gagner à notre identité en débat perpétuel injuste, les certitudes dont elle a besoin pour s’affirmer et s’épanouir». « Et il y en a qui veulent nous ajouter d’autres tutelles sous formes d’influences inesthétiques et d’autres n’ayant rien de maghrébin, parfois manifestement anti-algériennes, oublieuses de nos épreuves, de nos acquis, de notre culture écrite et populaire de double expression berbère et arabe!»
    ** Mostefa Lacheraf naît le 7 mars 1917 à El Kerma des Ouled Bouziane près de Chellalat El Adhaoura, dans le Titteri, nommé d’avril 1977 à 1979 ministre de l’éducation du gouvernement Houari Boumédienne. Il doit cependant donner sa démission à la suite de l’opposition du parti unique de cette époque à son programme éducatif, qui favorise le bilinguisme, l’enseignement de la langue française et la formation des enseignants en langue arabe pour parvenir a un niveau supérieur de formation nationale.

    hmimi
    6 février 2018 - 12 h 34 min

    En Kabylie l’arabe comme langue officielle et comme langue tout court n’est pas la bienvenue. Tant que l’Etat se dit arabe il ne sera jamais le notre. Chaque peuple a sa langue ses tradition et sa terre. Les agents de l’arabislamisme doivent s’en faire une raison

      elgat
      6 février 2018 - 17 h 12 min

      Détrompes toi la Kabylie ne t’appartient pas mon ami, soit tu es algeriens comme les autres soit tu sort de notre pays.

    Abdelrahmane
    6 février 2018 - 8 h 41 min

    @ Salem, akh ZORO.
    En Afrique du nord il y a, selon les chercheurs neutres, 26 dialectes berberes différents les uns des autres et non-intercompréhensibles. Dans un même dialecte, il peut y avoir des variantes comme le parler « tasa7lit » des babors de l’est de bejaia qui diffère du parler d’azzefoun dans le jurjura. Dans le dialecte chaoui il y a des variantes entre ceux de batna, de bir-el-ater, ouenza, merouana, arris et autres. Les berberistes pendant plus de 50 ans nous assommaient avec leur rengaine de « l’arabe standard qui n’est pas compréhensible » (sic) et n’est pas parlé dans nos familles, dans nos rues, dans notre environnement et proposent à sa place la derja qui n’est qu’un dérivé (informel) de l’arabe fos7a. Aujourd’hui, ces mêmes berberistes veulent nous imposer une langue artificielle, élaborée dans un salon-labo, incomplète et (toujours) en cours d’élaboration, une variante triturée, farci et défigurée du kabyle que même les kabyles ne comprennent pas et à laquelle ils ne s’identifient pas. N’en parlons des autres berberes chaouis, targuis, m’sirdis et m’zabis qui ne s’y retrouvent pas. En somme une langue qui ne sera la langue véhiculaire de personne, ni la langue de la famille, ni de la famille, ni de l’environnement, que personne n’est motivé d’apprendre ; Exactement ce qu’ils disaient de l’arabe standard. L’avenir dévoilera leurs contradictions et les mettra à nu.

      Zoro
      6 février 2018 - 18 h 23 min

      Salem si Abderrahmane : A ma connaissance ,mcirda el fouaga et t7ata n utilisent plus le berbere depuis belle lurette,il en est de meme pour le beni snous dont la majorite ont quitte leur regions apres l independance pour s installer dans les grandes villes de l ouest qui est actuellement arabophone dans sa totalité. comme j ai dit qu il n y aura jamais en Algerie un parler unifié sous l appelation de tamazight , j ajouterai a ceux qui pronent l unicite de la darija que celle ci est encore plus variee que le parler berbere. D une ville une autre ou d un village a l autre des mots d origine arabe avec un sens precis ,la darija leur change de signification et peuvent tourner au ridicule un locuteur non avise qui s amuserait a les utiliser hors de son périmètre. Je te cite l exemple du mot ,ME7BES. Aux environs de Nedroma peut etre meme a beni snous ,ce mot signifie un grand plat ou petite bassine qu on utilise pour petrir le pain, chez nous ME7BES veut dire POT DE CHAMBRE ce qui tres proche de la definition de ce mot dans le dictionnaire arabe.JE pose alors cette question a nos darijistes.Doit on utiliser le MEHBES pour petrir le pain ou pour uriner????
      SIGNE ZORO. …Z…..

        Abdelrahmane
        6 février 2018 - 19 h 58 min

        Salem akh ZORO.
        Tout à fait, je suis d’accord avec toi: l’Arabe derja algérienne qui, en fait n’est que l’aspect informel de l’arabe standard, a été sauvagement créolisée par la colonisation française de 132 ans et les 55 ans de néocolonialisme culturel, surtout pour nous les gens du nord du pays, alors que nos frères du sud qui ont eu peu de contacts avec les colons européens et la culture française ont conservé presque intact leur parler arabe. pour l’existence de termes « gênants » entre les différents parlers arabes locaux algériens (vulgaires pour les uns, normaux pour d’autres), j’ai remarqué que le terme (chkara), pour nous à l’est veut dire sac (comme chkara smid, sac de semoule), ce terme est considéré comme vulgaire dans la région de bechar. De même que le terme « saoule7 » (qui veut dire affaires, objets appartenant à quelqu’un) en général ; dans certains coins ruraux de notre région du nord constantinois, c’est vulgaire (…). Et il y en a sûrement d’autres cas et situations délicates.
        La derja algérienne dans ses différentes versions ne peut, c’est impossible, remplacer ou se substituer à la langue arabe standard avec laquelle elle a des relations de symbiose. l’arabe standard constitue son réservoir de vocabulaire. ceux qui en font leur rêve d’enfance n’ont qu’à se réveiller, le peuple algérien, l’Algérie profonde refusent cette mascarade.

        Salim31
        6 février 2018 - 21 h 56 min

        @ Mr zoro , vous dites que mahbes veut dire pot de ( ….) ou parfois bassine en DARGA _ je vous dis tout simplement que ca s apelle des homonymes un POT veut dire aussi en francais : cuvette _verre de biere …toutes les langues on leurs faiblaisses ; mais critique sa langue de tout les jours , ca fait partie notre auto devaluation maladives et complexes d inferiorite ou ; tout ce qui est culture algerienne est vulagaire _enfantin ou au mieux folklorique __c est la continuite de la politique de la destruction de l identite algerienne ya si n est ce pas @ abderahmane _certains avancent par ignorance que la DARIGA est apparue il ya 100 ans c edt a dire une invention coloniale _ c est grave !
        Alors que la darriga est le produit de malange de culture apparut en andalousie ou les berberes les orientaux abbassides on faconne cette langue _comme preuve a cela les textes de la musique andalous redige a grenade en dariga _malheuresemnt il n exiTent que peu d etudes sur ce phenomene de transition linguistique de l amazigh a la darija comment est il apparus ou et comment _il faudra attendre encore une fois des etranger pour nous faire apprendre notre identite c7lture et langue.

    Lounes
    6 février 2018 - 7 h 01 min

    Mr., ou Mme Tangoweb 54, vous n‘avez pas attendu la langue Amazigh pour ignorant, vous l‘etes dèja.

    Zoro
    5 février 2018 - 23 h 41 min

    Il n y a pas de langue amazigh et il n y en aura jamais une .En algerie il existe 13 différents dialectes transrits à l aide de 3 différents caractères ,au Maroc le journal télévisé est donnée en tarifit,tachelhit,tamazight ces dialectes sont transcrit en tifinagh ,alors de grâce cesser de nous leurrer avec l unicité fictive et factice d un parler dont 90% des algeriens ignorent l existence et ne lui voit aucune utilité .
    Signé ZORO. …Z…

    pomme
    5 février 2018 - 23 h 09 min

    Cette langue n’a jamais été écrite. Pourquoi imposer un alphabet artificiel et une langue dont tout le monde se fout, si ce n’est pour faire plaisir à quelques berbéristes fous à lier et rendre encore plus incompréhensible la langue d’Algérie : un patois, un créole fait de mots arabes, berbères et de français arabisés.Clochar krasatou tomobil

    Salim31
    5 février 2018 - 22 h 22 min

    @ mr lyes louken _ d abord bonsoir _comme vous le deviner je suis d oran et meme avec plusieurs generation de cette ville _ mais je me considere comme un amazigh avec une culture amazigh je le revendique et j en suis fier , d aileur c est genetique on est tous pareils ; pour ce qui est de la langue certainement nos ancetre parlaient
    le tamazigh mais la langue a muee _
    nos arriere parent pour s ‘adapter a la mondialisation de l epoque on du readapter le tamazigh a l arabe ou adapter l arabe au tamazigh , et c est la qu est apparut
    ADDARIGA une sorte d invention lingustique de nos JDOUD qui peut s adapter et absorber toutes
    les langues _ maintenant
    les amazighofones ont tout les
    droits sur leur langues _l etat a la responsablite de la presevation et du developpzment de ce pattimoine culturel nationale _mais comme vous, je considere la derja comme mon patrimoine culturel que j espere langue nationale et officiel puisque parle depuis 8 siecle et par des millons d amazigh _ je peu vous assurer qu il n ya aucune arriere penssee ideologique ou politique dans ce que je dis
    Bref chacun parle comme il veut , ca
    s apelle « les droit de l homme « 

    Anonyme
    5 février 2018 - 22 h 13 min

    Ici on va voir si finalement le Tamazight enseigné dans les 48 wilayas vaudra la peine d’être connue et parlée. L’avenir nous le dira, mais déjà je vois apparaître le.nez de certains détracteurs, mais ça c’est autre chose.

    MELLO
    5 février 2018 - 20 h 39 min

    Qasim Amin, d’abord disait : “L’Européen lit pour comprendre quant à nous, nous devons comprendre pour lire.” puis Taha Hussein, à son tour disait : “Comment demandez-vous à cette multitude de petits enfants de comprendre les livres qui leur sont donnés dans les écoles pour qu’ils les lisent comme ils doivent être lus, alors qu’ils doivent les comprendre avant de les lire.”
    Juste après , la violence des réactions qu’ils ont déclenchées révèle bien qu’il y a autour de “simples lettres” une âpre lutte idéologique. Nous avons à faire,en effet, à des choix idéologiques et cela existe depuis la nuit des temps. C’est le cas, par exemple, du turc, qui utilisa trois alphabets différents. L’alphabet arabe (jusqu’à ce qu’Atatürk, fondateur de la République turque le supprime), l’alphabet latin (imposé par le même Atatürk) et l’alphabet cyrillique (russe) utilisé dans les républiques turcophones de l’ancienne union soviétique, telle que le Turkménistan. Durant des siècles, le caractère arabe a servi à transcrire des langues qui n’ont aucune parenté avec le sémitique, c’est le cas du persan, du kurde et du turc avant 1928. Le haoussa (langue africaine) l’a, aussi, utilisé avant de passer à une transcription latine.
    Ces quelques exemples, et on pourrait en citer beaucoup, montrent combien le débat sur le caractère graphique n’est pratiquement lié qu’à des questions identitaires, cultuelles ou politiques. Le passage d’une transcription à une autre se fait, souvent, sans heurt. C’est le cas des exemples cités ou de la Malaisie qui est passé de l’écriture jawi d’origine arabe à l’écriture latine.
    Chez nous, le débat est lancé: Quelle graphie pour tamazight ?
    Le tifinagh, originellement utilisé à peu près dans tout l’espace amazighophone. Il a continué d’être utilisé par les touareg, jusqu’à nos jours. Mais il faut avoir l’honnêteté de dire qu’il n’y a pas une seule période historique connue où ce caractère a réellement servi pour porter une quelconque littérature amazigh.
    Par la suite, des écrivains musulmans se sont servis du caractère arabe pour écrire tamazight mais ils n’ont pas fait des émules. Force est de constater que durant ce dernier siècle, les écrits amazighs se sont faits dans l’écriture latine. Est-ce un mal ?
    A mon avis, l’adoption du caractère arabe dans l’enseignement de Tamazight aurait pu réussir si le mouvement nationaliste l’avait décidé dès l’indépendance, en remplaçant le caractère latin . Plus de cinquante ans d’usage de cet alphabet arabe pour enseigner et écrire Tamazight aurait ancré et consacré son emploi comme un fait accompli sur lequel on ne peut plus revenir aujourd’hui. Mais le mouvement nationaliste, au lieu de changer le caractère latin en caractère arabe pour enseigner Tamazight, a eu le tort, d’ailleurs compréhensible à l’époque et réparable avec le temps, de commettre l’énorme faute irrémissible d’interdire tout bonnement l’enseignement de Tamazight . Il va sans dire que l’Etat ne suit cette voie que s’il a de bonnes intentions envers tamazight et cherche les moyens les plus scientifiques pour servir la langue amazighe. Dans le cas contraire, l’Etat impose tout simplement la graphie arabe pour des considération idéologiques qui ne servent plus la langue amazighe en tant que telle.

    Tangoweb 54
    5 février 2018 - 19 h 20 min

    Au lieu de nous imposer des langues vivantes de la science et des technologies, ils nous imposent un dialect des temps anciens pour que l Algérie qui est déjà un pays au bord du gouffre va retrouver dans un abîme sans fond et le peuple sera des plus incultes et des plus ignorants, personne n a voté pour ce dialecte il nous est imposé sans passer par un référendum comme le veut toute vrai démocratie de part le monde

    Rayah
    5 février 2018 - 19 h 17 min

    Imposer le tamazight a tout le pays est un crime contre l’humanite. Chaque wilaya doit decider librement par Referendum National le choix ou non de Tamazight. Ceux qui veulent nous forcer malgre nous a apprendre le tamazight a nos enfants preferent envoyer les leurs en France pour leur education. La Derja (l’algerien parle et ecrit en arabe ) est la langue nationale de la majorite, celle qui nous unis, notre langue maternelle, la langue qui nous permet d’apprecier les langues etrangeres. L’arabe classique avec sa rigueur n’est pas pratique dans la vie de tous les jours mais garde sa place comme la langue du Coran. Le role de l’arabe classique dans les pays musulmans est similaire a celui du latin dans les pays chretiens, il est plutot religieux.

      Amazigh
      6 février 2018 - 12 h 11 min

      Est ce que t’as déjà posé la question: imposer une langue étrangère à une population amazigh sans leur demander leur avis n’est pas un crime contre l’humanité? surtout quand on voit la doctrine véhiculée par cette langue et le danger d’endoctrinement subi par nos enfants.
      dans ce cas pourquoi ne pas accepter le fédéralisme comme solution équitable à tous le monde ou chaque région choisira en fonction de leur idéaux le système éducatif le plus adapté à leurs enfants??!! personnellement je trouve qu’enseigner l’arabe à mes enfants est une perte de temps et c’est ton droit de penser la même chose pour tamazight. les droits de l’homme ça va dans les deux sens.

    Mehsis
    5 février 2018 - 18 h 48 min

    Apres la francisation des ….colons…….. , l’arabisation des ……….. , nous avons la tamaziration des…………….. , eux leurs enfants pratiquent l’anglais

      Amazigh
      6 février 2018 - 12 h 13 min

      Personne ne t’oblige à apprendre tamazight, nous demandons juste le droit de choisir pour nos enfants la langue qu’on estime plus adaptée à leur culture et a nos interets.
      c’est l’arabe qui vient de l’exterieur tout comme le francais et non le tamazight

    Salim31
    5 février 2018 - 18 h 36 min

    Je suis Pour la generalisation de la culture amazigh mais pour ce qui est de la langue ; l ‘ amazighation c est comme
    l ‘arabisation c est a dire force des gens a parle des langues qui ne la reconaissent pas pour moua ya une seul langue EDDARGA : HADRAT LAJDOUD .___

      Lyes Oukane
      5 février 2018 - 19 h 41 min

      @ Salim 31 . Bonsoir ,  » …l’amazighation c’est comme l’arabisation …  » . Tu es en retard d’une ou deux batailles puisque tamazight est définitivement langue nationale et officielle en Algérie . De plus comment accepter la culture amazigh sans en admettre sa langue,avec toutes ses subtilités , comme socle commun ? C’est un peu comme si tu nous autorisais à porter une kachabiya mais uniquement d’une couleur qui ne plait qu’à toi . Ca sent la dictature ton idée .
       » …edarraga adrat lajdoud … » tiens c’est nouveau ,ca vient de sortir ? Nos aïeux ,avec une écrasante majorité , utilisaient toutes les variantes amazigh propres à leur région . En visitant la région de Tataouine ,en Tunisie , je me suis rendu compte que je comprenais toutes les personnes qui parlaient entre elles en chaoui .Toutes étaient âgées ,toutes pratiquaient leur langue ancestrale contrairement à leurs enfants . Cela prouve bien que nos grands parents parlaient cette langue depuis toujours et peu ou pas du tout adarraga comme tu dis .

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