La JSK ne descendra pas !

JSK
Belkalem, un meneur de jeu pour la JSK. D. R.

Par Nasser Chali – Dernièrement, les avis sur la situation certes peu enviable de la JSK furent nombreux et surtout décevants. On tend les micros pour entendre des paroles alarmistes enrobées de découragements mortifères. Il est tout à fait évident que l’équipe a amorcé sa descente aux enfers il y a quelques années sans que cela ait fait réagir les instances dirigeantes du club. Lesquelles instances se réveillèrent brusquement pour consommer deux présidents et un directoire en quelques mois. Le club, qui était déjà en convalescence, enfanta malgré lui d’une petite équipe qui peine à s’affirmer à la hauteur des espoirs placés en elle. Le temps a passé puis arriva, comme une avalanche, la valse des critiques. A force de tirer la sonnette d’alarme, on finit par la briser et la peur s’installe à tous les niveaux, même dans les villages les reculés. Il faut donc briser cet état de psychose collective et adopter un esprit conquérant. Et pour cela, certaines mesures s’imposent :

  • Il ne faut plus parler du passé ; l’Histoire s’en chargera. Le présent et les résultats sont les seuls comptables des actions engagées.
  • L’équipe doit être protégée, le staff technique aussi. Les entraînements doivent se faire à huis-clos. Donnons confiance à ces jeunes lions qui se battront sur le terrain jusqu’au dernier match et vaincront.
    – Belkalem doit très vite être incorporé dans l’équipe ; il donnera plus de confiance a ses camarades. Il est le meneur d’hommes dont la JSK a cruellement besoin. Je me souviens de Deschamps qui disait : «Il suffit que Zidane soit là pour nous revigorer.»
  • La colonne vertébrale d’une équipe est son milieu de terrain, C’est là que se construit le jeu et c’est la charnière entre la défense et l’attaque.  S’il y a un manque de buts marqués, cela veut dire qu’il n y a pas assez de constructions de jeu pour alimenter l’attaque.
  • Pour alimenter l’attaque, il faut apprendre, tous les jours, à monter et descendre en même temps, comme au basket. Il faut donc être fort physiquement. Le préparateur physique doit augmenter le rythme de son travail pour augmenter l’endurance des joueurs.
  • Les matchs qui restent sont difficiles pour tout le monde. Ils se joueront sur le mental. Recourir aux services d’un psychologue est souhaitable ; il saura libérer les joueurs du poids qui pèse sur leurs jeunes épaules ; il saura à coup sûr leur rappeler que le football est avant tout un jeu qui est beau, technique et surtout intelligent.
  • Il faut aussi se regrouper derrière le président, qui est aussi jeune que courageux et n’a peur de rien. Nous devons tous nous inspirer de son exemplaire dévouement pour ce club et surtout le laisser travailler en paix !
  • Je lance un appel aux supporteurs pour soutenir leur club jusqu’à la dernière seconde du championnat et pour bien accueillir les équipes diverses en toutes circonstances. Le sport doit aider à l’éducation des masses et à leur divertissement.

Ce club a donné tant de joie à toute l’Algérie. Il faut que chacun y mette du sien pour qu’il reste parmi l’élite. On ne le laissera jamais tomber. Sinon… non, il n y a pas de «sinon» parce que la JSK ne descendra pas !

N. C. (Toronto)

Comment (7)

    Anonyme
    7 février 2018 - 14 h 27 min

    Les grandes équipes ne meurent pas, mais les gérants, où gestionnaires du club prestigieux algérien,avant tout, avant d’etre kabyle doivent cravacher dur et s’organiser pour rétablir le climat de confiance, la sérénité, et la stabilité connus, dans le passé
    Les grandes potentialités humaines de la J.S.K, et de la Kabylie ne manquent pas,reste à mettre en valeur les ressources humaines avec un esprit collectif, une organisation, et une discipline connus de la région.

    Anonyme
    5 février 2018 - 12 h 04 min

    « ….parce que la JSK ne descendra pas » !
    Cette affirmation, nous l’avons entendue ces quatre dernières saisons où la jsk a été MORALEMENT reléguée sauf qu’il y a eu de l’extra pour la sauver. Maintenant, il faudrait savoir si la jsk est un club comme les autres c-à-d qu’il peut gagner le championnat et/ou la coupe comme il peut se retrouver en deuxième division voir plus bas. Si tel n’est pas le cas, il ne faut plus parler de première division à 16 clubs mais de jsk+15, la jsk étant au-dessus du lot.

      MELLO
      7 février 2018 - 14 h 43 min

      Effectivement la JSK est au dessus du lot, vous l’avez bien dit. Souvenons nous des années 70, lorsque LE POUVOIR , a voulu et du changer le sigle JSK ( Je Suis Kabyle) qui dérangeait, car juste après son accession en première division , ce club a pu réunir autour de lui une large revendication pour Tamazight. Ce pouvoir a pu changer la JSK en JET, et pour masquer le tout le CRB devint CMB, le MCA devint MPA, l’ESS devint l’EPS et ainsi de suite. Le sigle JSK dérangeait et lors de la finale de 1977, le Président BOUMEDIENNE , avec tout son charisme, fut hué par cette masse de supporteurs qui envahir le stade du 5 Juillet. Par la suite , après 1979 ( deuxième finale) on faisait tout pour éliminer ce club bien avant la finale.
      La JSK reste un club mythique , ce n’est pas un simple club de football, c’est une identité.
      D’ailleurs BENCHEIKH , que j’admire beaucoup, disait: » pour que la JSK revienne au top, il faudrait que 90 % de sa composante soit de la région, comme avant. « 

        Anonyme
        8 février 2018 - 5 h 37 min

        Bencheikh de ELEMHIR (BBA) veut se montrer plus kabyle que les kabyles comme il a réussi à devenir plus algérois que les autres. Il a d’ailleurs affirmer avec un fort accent de « oulid dzaïr »: La jsk MATAHBETCH.

          MELLO
          8 février 2018 - 13 h 10 min

          Ali BENCHIKH, Né le 9 janvier 1955 à Ath Ouagag (région des Bibans en basse Kabylie) dans la wilaya de Bordj-Bou-Arreridj, fait partie de la glorieuse équipe des années quatre-vingt. Il était un magicien du ballon. Il faisait dresser les foules à chacune de ses apparitions.
          A lui seul il valait le déplacement. Bencheikh était un monstre sacré, un attaquant génial, qui a marqué de son empreinte l’histoire Mouloudia d’Alger et du mouvement sportif national.
          Dribbleur génial, doté d’une excellente technique qui lui permettait de mettre dans le vent ses adversaires, Ali n’était pas une star, mais une idole, un joueur hors normes, adulé par tout le peuple du Mouloudia,malgré la présence de joueurs de renom, à l’instar de Betrouni, Bachi, Bachta, Draoui et autre Bousri,

    Umeri
    5 février 2018 - 11 h 10 min

    Quant un Hannachi veut coûte que coûte rester scotcher a la présidence de la J S K, malgré de nombreuses défaites, il copie Bouteflika et veut mourir a la tête du club de Kabylie. Il est indispensable, qu’une direction collégiale homogène prenne le relais, pour sauver cette équipe, c’est le souhait de tous ses supporter.

    Kahina-DZ
    5 février 2018 - 10 h 24 min

    Espérons qu’elle descendra pas.
    En tout cas , c’est tout le football Algérien qui est en train de faire sa descente en Enfer. La JSK c’est juste un échantillon de la politique du CHAOS sportif.

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