Benghebrit : «Les enseignants grévistes seront licenciés !»

élèves Nouria
Mme Benghebrit refuse d'hypothéquer l'avenir des élèves. New Press

Par Hani Abdi – La ministre de l’Education, Nouria Benghebrit, a affirmé, aujourd’hui au Forum de la Radio nationale, qu’elle assumera entièrement ses responsabilités et qu’elle a déjà lancé la procédure de licenciement des enseignants grévistes, conformément à la loi.

Accusant le Cnapeste de vouloir induire en erreur l’opinion publique, la ministre de l’Education a précisé qu’elle avait le devoir d’agir pour protéger le droit des élèves à l’enseignement. La ministre de l’Education s’appuie sur la décision de justice qualifiant la grève d’illégale pour l’application des sanctions administratives prévues par la loi contre les enseignants qui ont refusé de regagner leurs postes de travail.

La ministre de l’Education se montre ainsi ferme quant à l’application de la loi afin de mettre fin à cette situation qui pénalise lourdement les élèves et qui hypothèque dans certaines wilayas l’année scolaire. Affirmant être toujours ouverte au dialogue, Mme Benghebrit dit refuser le chantage à l’élève. Elle invite ainsi les enseignants grévistes à regagner rapidement leurs postes de travail s’ils ne veulent pas les perdre.

La ministre de l’Education est revenue sur les revendications du Cnapeste en affirmant qu’elles ont été dans leur majorité satisfaites depuis des années et que certains problèmes qui persistent localement peuvent trouver des solutions dans des discussions sereines. La ministre estime que ces discussions ne peuvent être menées dans une situation où les élèves ne font pas cours parce que des enseignants font grève.

Le ministère, selon elle, doit aussi veiller au respect du droit à l’enseignement garanti par la Constitution. La ministre a également refusé de reculer sur l’application de la ponction sur salaire en considérant qu’«on ne peut payer un enseignant qui refuse de travailler». Mme Benghebrit a précisé que la ponction sur salaire se fait dans le monde entier.

S’agissant du nouveau statut particulier de l’Education, la ministre a affirmé qu’il faudra cinq ans pour bien le préparer et éviter de reproduire les mêmes injustices dénoncées.

H. A.

 

Comment (12)

    mouatène
    7 février 2018 - 10 h 53 min

    Madame la Ministre, faite le !!! dégagez les et nous parents avec les élèves, soyez certaine que nous allons enregistrer cette date et nous la commémorerons chaque année. la décision deviendra une date historique. c’en est trop !!! ils se sont enrichis sur le dos des pauvres parents qui rèvent pour que leurs enfants réussissent dans leur scolarité alors qu’ils sont sabotés par ces malfaiteurs, et meme escrocs.

    Vangelis
    7 février 2018 - 10 h 11 min

    Les « zautorités » algériennes recourent à la justice aux ordres pour casser tout mouvement social.
    Elles demandent à cette « justice » de dire que tout mouvement de grève par exemple est illégal afin d’avoir une décision prétendument légale pour casser les gens et couvrir ainsi leur politique consistant à faire croire que tout baigne en cette Algérie sous la « haute conduite » de fakhamatouhoum.
    La ministre de l’éducation, profèrent une menace de licenciement à l’encontre des grévistes en prétendant que leur mouvement est illégal puisque condamné par la « justice ».
    Toute personne sensée et ayant un seul neurone pour réfléchir peut aisément s’assurer que ces grèves sont normales et que je doute que les grévistes ne font ces mouvements que pour s’amuser comme le prétendent tant la « justice » que les ministres concernés.
    S’ils font grève c’est bien qu’il y a malaise et des revendications légitimes. Episitou!

    lhadi
    6 février 2018 - 23 h 38 min

    Si le citoyen à tendance à être uniquement patient, la patience devient un anesthésiant qui le transforme en songe-creux. Si au contraire, il est uniquement impatient, il court le risque de tomber dans l’activisme, le volontarisme et le désastre.

    La seule voie est celle de l’harmonie des contraires.

    Je propose une praxis de l’éducation où l’action repose sur la réflexion critique et où la réflexion critique se fonde sur la pratique, pour ainsi dire, l’éducation nationale, dans les sociétés à structure vraiment démocratique, dépend de deux attitudes et activités fondamentales : la critique et la dialogue.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    PREDATOR
    6 février 2018 - 23 h 24 min

    Faites ce pas tout le monde est avec vous, à moins que ce ne soit que du vent comme par le passé où à chaque fois vous faites marche arrière et vous vous pliez aux caprices de ces soi disant enseignants et ces syndicats khobzistes
    L’enseignement est parti avec H Boumediene paix à son âme

    Anonyme
    6 février 2018 - 22 h 42 min

    Et pour en finir avec les cours suplementaire qui coute des fortunes aux parent .ouvrire les portes des ecoles apres les cours ..pour les jeunes diplomes qui seront paye par les parents avec des prix raisonables ..

      Djemel
      7 février 2018 - 0 h 39 min

      L’école doit exécuter les programmes scolaires correctement. Le reste (éducation, l’aide aux devoirs, lecture…) est de la responsabilité des parents. Les cours privés doivent disparaitre. Selon les règles existantes, les enseignants n’ont pas le droit à donner des cours privés à leurs élèves (conflit d’intérêt, fonctionnaire). Trop de cours fatiguent l’enfant. Cette mauvaise habitude n’existe pas dans la plupart des pays du monde. Malheureusement, elle est établie en Afrique du nord. Le Maroc est le premier à avoir démocratisé les cours privés pour casser l’école publique. L’Algérie et la Tunisie ont importé aveuglement le système marocain.
      Bravo Mme la ministre.

    den
    6 février 2018 - 22 h 12 min

    je ne comprends pas la mentalite de ces oppotunistes pour l ecole publique ils sont volontaire pour la greve mais quand il s agit des cours prives donnes dans des caves a raison de 2 a 3 000 dinaers par mois et par eleve alors la pas question de faire greve je deduis que que la greve arrange confortablement leur situation financiere

    sabrina
    6 février 2018 - 21 h 51 min

    bravo madame la MINISTRE chacun fait sa loi les enseignants médecins ou va comme ça l’Algérie en suite ils mettent tout sur le dos du gouvernement très bonne initiative soyez ferme ils leur faut une dictature, ses enfants des otages aux mains de ses quelque mauvais enseignants a deux balles

    Anonyme
    6 février 2018 - 20 h 49 min

    Excellente nouvelle. Finie la récréation.Ce ne sont pas de revendications qu’ils émettent mais des UKAZES et pour faire aboutir leurs désidératas ils prennent depuis plus d’une décennie des millions d’élèves en otages.L’état doit se montrer ferme et épurer ce corps de ses apprenti dictateurs.Ils sont des dizaines de milliers de jeunes diplômés prêt à prendre la relève , l’état peut aussi instituer un service civil avec nomination à la fin du de celui-ci . fini le chantage .

    Ham
    6 février 2018 - 20 h 39 min

    voilà on retombe dans la dictature, pas de dialogue,travaille et tais-toi c’est comme ça que nos intellos prennent la fuite
    très intelligent de la part de la ministre

    Mohamedz
    6 février 2018 - 20 h 10 min

    Très bonne nouvelle. L’ État ne peut être respecté que quand il est fort, ferme et juste.

    Anti Khafafich ⴰⵎⴳⵉⵍⵍ ⵜⵉⵢⵉⵍⵍⵉ
    6 février 2018 - 18 h 01 min

    n’oubliez pas de virer les têtes « pensantes » du cna-Peste aussi, car dans 2 ans vous aurez les mêmes problèmes si vous vous contentez de solutions superficielles, tant que vous y êtes mettez tout le paquet

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