Des élèves sortent dans la rue pour dénoncer la grève du Cnapeste

Le grève du Cnapeste agace ministère, parents et élèves
Les élèves, lourdement, sortent dans la rue. New Press

Par Hani Abdi – La grève illimitée, à laquelle a appelé le Cnapeste la semaine dernière, soulève la colère des élèves, lourdement pénalisés. Ainsi, aujourd’hui à Blida, des centaines d’écoliers sont sortis dans la rue pour dénoncer cette grève et réclamer l’intervention de la ministre de l’Education afin de leur permettre de suivre normalement leurs cours. Les manifestants ont vivement exprimé leur exaspération contre cette grève qui perdure depuis plusieurs mois et imputent la responsabilité au ministère de l’Education qu’ils pressent pour qu’il prenne des décisions et sauver leur année scolaire.

Pour ces élèves, il est inconcevable qu’une grève des enseignants hypothèque leur scolarité. Ils refusent ainsi de rester les bras croisés et accepter cette situation qui leur porte préjudice. Ces écoliers de Blida emboîtent ainsi le pas à ceux de Béjaïa qui ont manifesté la semaine dernière pour les mêmes motifs. La grève du Cnapeste semble ainsi agacer non seulement les parents d’élèves, qui l’ont vivement dénoncée, mais aussi les élèves eux-mêmes qui ont pris conscience que ce mouvement de débrayage les pénalise et hypothèque leur année scolaire.

Les représentants du Cnapeste, qui ont été reçus par la ministre de l’Education, n’ont toujours pas gelé ou suspendu leur mouvement de grève. Pour la ministre de l’Education, cette situation est inacceptable. Elle estime que le Cnapeste exploite excessivement le droit à la grève, appelant les enseignants à prendre leurs responsabilités. Cinq autres syndicats ont décidé, de leur côté, d’observer une grève nationale les 20 et 21 février. Il s’agit de l’Unpef, du Snapest, du SNTE, du Satef et du Cela.

H. A.

Comment (5)

    Alifoune-Baoune
    7 février 2018 - 10 h 13 min

    Ya Mouaténe, je pense que vous avez fait une remarque fort juste et pertinente, mais je pense aussi qu’il faut ajouter que si l’enseignant agit de la sorte c’est qu’il est sollicité par des personnes qui elles se servent des caisses de l’état sans aucune retenue. En sciences et dans l’étude des communautés on appelle ça le MUTUALISME qui est une relation de coopération, où deux espèces retirent chacune un avantage bienfaisant. En somme dans notre situation ce sont des parasites qui gangrènent notre société au même titre que beaucoup d’autres en qui l’état fait confiance.

      mouatène
      7 février 2018 - 10 h 44 min

      ya sadiqi alifoune, bonjour. je sais, mais ceux sont les complices des enseignants. en dénonçant les premiers, les seconds seront aussi coincés. il faut que ça cesse. justement en pensant que tout le monde le sait et que l’on reste inerte c’est là la grosse bétise et c’est les pauvres parents ayant jusqu’à 4 enfants scolarisés qui paient la sauce. non ! il faut mettre un terme à cela. il est du devoir de tous les eleves et parents de ne plus accepter cette pratique FRAUDULEUSE. moi je qualifies ces faux enseignants de VOLEURS . merçi pour la réflèction.

    mouatène
    6 février 2018 - 20 h 15 min

    il appartient à tous les élèves et leurs parents de dénoncer tous les enseignants qui pratique l’école parallelle chez eux, dans leurs maisons qu’ils ont construit grace aux 800 dinars qu’ils soutirent à chaque enfant. n’ayez pas peur, dénoncez les aux impots et aux autorités judiciaires. ce qu’ils font c’est de l’escroquerie. appelez les numéros verts de la pole et de la gendarmerie et donnez leurs noms et adresse et meme les horaires des études frauduleuses. n’hésitez pas, faites le et vous allez voire le résultat.

      PREDATOR
      6 février 2018 - 23 h 30 min

      Y a si Mouatene l’état est au courant et il laisse faire

    Droits Humains
    6 février 2018 - 17 h 59 min

    C’est quoi cs syndicats qui prennent en otage des milliers d’enfants et hypothèquent leurs avenir avec des basses manœuvres politiciennes.
    Irresponsabilité et incompétence, c’est ce qui caractérise ces pseudo organisations de défense de la guerre contre le peuple. Lorsque tout sera privatisé, ils vont pleurnicher dans les chaumières pour leurs enfants. En effet, ils contribuent à la destruction de l’école publique, afin de faciliter la privatisation de l’école, et éviter la prise d’otage des familles les plus modestes.

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