Création à Alger d’un Conseil d’affaires algéro-français

Medef Conseil
Pierre Gattaz, président du Medef. D. R.

Un Conseil d’affaires algéro-français a été créé ce mercredi à Alger par le FCE (Forum des chefs d’entreprise) et le Medef (Mouvement des entreprises de France). Selon l’APS qui rapporte l’information, le protocole d’accord portant création de ce Conseil d’affaires a été signé par Ali Haddad, président du FCE, et Pierre Gattaz, président du Medef.

Le ministre de l’Industrie et des Mines, Yousfi Yousfi, a pris part à la cérémonie de signature. «Je suis heureux de la signature de cet accord car il donne la priorité à la jeunesse et au partenariat», a déclaré Gattaz. «Je porte beaucoup d’espoir pour ce Conseil d’affaires car il va contribuer à la refondation de la coopération économique entre l’Algérie et la France», a avancé, pour sa part, Haddad.

A rappeler qu’un forum d’affaires regroupant le FCE et une cinquantaine d’entreprises du Medef, dont des grands groupes et des PME, s’est ouvert ce matin à Alger. Cette rencontre de deux jours se tient autour de quatre thématiques : le numérique, les énergies renouvelables, le partenariat public-privé et la sous-traitance. Selon Gattaz, «c’est la plus importante délégation du Medef en Algérie. Cela témoigne de l’importance accordée par notre secteur privé à la coopération économique avec l’Algérie». «Nous sommes venus pour essayer de concrétiser trois actions importantes : valoriser les talents que nous partageons, renforcer le partenariat entre nos communautés d’affaires et donner la priorité à la jeunesse et à l’entreprenariat», a-t-il soutenu.

Le président du Medef a qualifié la diaspora algérienne en France de «force, richesse et support» pour co-construire l’avenir des deux pays et appelé à exploiter les grandes mutations que connaît le monde comme la transformation énergétique, la révolution numérique et les évolutions migratoires pour relever en commun les défis en matière de croissance et d’emploi. Gattaz a souhaité voir l’entreprenariat et un partenariat gagnant-gagnant et durable pour devenir au cœur des relations bilatérales entre l’Algérie et la France car c’est l’entreprise, selon lui, qui détient plus de 90% des solutions pour ces défis.

Plus de 60 chefs d’entreprise français, représentant plusieurs secteurs comme les infrastructures, les transports, la construction, l’aéronautique, la défense, la finance, l’environnement, l’énergie, l’industrie, l’environnement, le numérique, l’éducation et les services participent au Forum. Cette rencontre sera couronnée par la signature d’un accord portant sur la création d’un Conseil d’affaires algéro-français ainsi que par un mémorandum d’entente portant sur la coopération dans les domaines de la jeunesse et de l’entreprenariat, de la formation et du numérique.

R. E.

 

Comment (7)

    rimka
    8 février 2018 - 5 h 19 min

    mon cher ami sache que jean de la fontaine et ses fables ne sont pas de lui. l histoire est un beau tissu de mensonge. il a plagié un perse. cela a été confirmé sur une chaine et radio française.

    Anti Khafafich ⴰⵎⴳⵉⵍⵍ ⵜⵉⵢⵉⵍⵍⵉ
    8 février 2018 - 0 h 20 min

    d’où sort il had el gountas !?

    Anonyme
    7 février 2018 - 23 h 34 min

    Haddad se frotte au patron des patrons,plus rusé que le renard.
    Il risque fort d’y perdre + d’une plume
    avec ce MEDEF, fort connu de tourner le deal en sa faveur.

    Anonyme
    7 février 2018 - 22 h 52 min

    Partenariat MEDEF-FCE:
    Est ce que Haddad sait que P.Gattaz est encore plus rusé que le renard?
    C’est quelqu’un qui a plus d’un tour dans son sac pour retourner les situations en faveur de ses propres intérêts.
    Dans les affaires,un patron peu rusé, n’est pas un bon patron.

    Le Patriote
    7 février 2018 - 17 h 02 min

    Ces Français sont impayables. Ce qu’ils proposent n’est ni plus ni moins qu’un « CONSEIL DES AFFAIRISTES ». Une façon de légaliser les atteintes contre l’économie algérienne voire contre notre pays qui se perpètrent depuis plus de deux décennies avec l’agrément et l’installation de CETELEM, de BNP-Paribas, de la Société Générale et autres « cathéters » fabriqués au Square, pour sucer les devises d’ Algérie vers la France.

    Anonyme
    7 février 2018 - 16 h 52 min

    Maître Corbeau, sur un arbre perché,
    Tenait en son bec un fromage.
    Maître Renard, par l’odeur alléché,
    Lui tint à peu près ce langage :
    « Hé ! bonjour Monsieur du Corbeau.
    Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
    Sans mentir, si votre ramage
    Se rapporte à votre plumage,
    Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois. »
    À ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie ;
    Et pour montrer sa belle voix,
    Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
    Le Renard s’en saisit, et dit : « Mon bon Monsieur,
    Apprenez que tout flatteur
    Vit aux dépens de celui qui l’écoute.
    Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. »
    Le Corbeau, honteux et confus,
    Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.

    — Jean de La Fontaine, Fables de La Fontaine, Le Corbeau et le Renard

      Le petit poète
      7 février 2018 - 20 h 19 min

      Judicieux choix que cette fable. Mais selon le principe de Fellag, en Algérie Le Corbeau dépasse la fable et les deux derniers vers sont modifiés ainsi:
      Le Corbeau, pas honteux et fier,
      Jura, au renard, que la fois prochaine
      Il apportera d’autres fromages

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