Le patron du Medef : «Il faut mettre l’entreprise au cœur des relations entre l’Algérie et la France»

Gattaz Medef
Pierre Gattaz, président du Medef. D. R.

Par Sarah L. – Le président de l’organisation patronale française Medef et le président du Conseil de chefs d’entreprise France-Algérie du Medef International conduiront une délégation de chefs d’entreprise français en Algérie à partir de ce mercredi, annonce l’ambassade de France à Alger.

La délégation qui se rendra à Alger est composée de plus de 60 chefs d’entreprise représentant une cinquantaine de firmes françaises de toutes tailles et de tous secteurs d’activité, infrastructures et construction, transport et logistique, énergie et environnement, éducation, agrobusiness, aéronautique, numérique, finances et assurance, juridique, précise l’ambassade qui note que c’est la délégation la plus importante organisée en Algérie depuis 2011.

La délégation des chefs d’entreprise français a pour objectif de «renforcer le partenariat entre les communautés d’affaires ; prospecter les opportunités d’affaires, affiner les stratégies des entreprises, faire avancer les projets qu’elles ont déjà développés et lever les freins à l’investissement ; échanger avec les principaux décideurs publics et privés algériens et donner la priorité à la jeunesse et à l’entrepreneuriat», explique l’ambassade de France.

Le président du Medef, Pierre Gattaz, a affirmé, à ce propos, que «l’Algérie et la France sont unies» et qu’il faut, dès lors, «renforcer leurs liens en utilisant notre proximité et notre volonté de travailler ensemble». Pour Gattaz, «les enjeux sont immenses» qui consistent en la transformation énergétique, la révolution numérique, la mondialisation et les évolutions sociétales et migratoires. «Ces transformations sont autant de défis pour la croissance de nos pays, et les talents de nos diasporas sont une force pour saisir les opportunités», a estimé le président du Medef, ajoutant : «Nos politiques doivent mettre l’entreprise et l’entrepreneuriat au cœur des relations qui unissent l’Algérie et la France.»

La France est le deuxième fournisseur du pays et son quatrième client, elle est parmi les premiers investisseurs hors hydrocarbures en Algérie, premier des pays de l’OCDE, relève l’ambassade de France dans un communiqué parvenu à la rédaction. Près de 500 entreprises françaises sont présentes en Algérie, ce qui représente 40 000 emplois dans le pays et environ 100 000 emplois indirects, indique-t-on. Ces implantations se font notamment via des partenariats franco-algériens, souligne l’ambassade de France.

S. L.

 

Comment (13)

    Anti Khafafich ⴰⵎⴳⵉⵍⵍ ⵜⵉⵢⵉⵍⵍⵉ
    7 février 2018 - 16 h 43 min

    le transfert de technologie doit etre eau coeur de vos supposées relations, autrement tu urines dans le sable de sidkoum michel

    Anonyme
    7 février 2018 - 16 h 12 min

    Notez le nombre de dislike dès que le Maroc est vilipendé par les commentateurs. Ce qui prouve le nombre de mokkokos qui fréquentent ce site.

    Anonyme
    7 février 2018 - 15 h 04 min

    Les patrons du Medef, et les dirigeants, et responsables de l’état français veulent faire main basse,
    Où genre d’O.P.A (Offre Publique D’Achat) sur le secteur étatique, et les meilleures Petites, et Moyennes Entreprises Algériennes, En entrant dans des associations (assistances, formations, conseils,…..)
    Où de participations, en cas d’ouverture du capital de Sonatrach,de Sonelgaz, et d’autres sociétés, et P.M.E algériennes rentables
    Avec la complicité, et par l’intermédiaire du F.C.E , et de son président, utilisés comme courroies de transmissions
    Avec des promesses vagues, et peu sures de « transferts de savoirs managériales, et de technologies,….. »
    Mais depuis quand les français avaient transféré, dans le passé une quelconque technologie,où un savoir pour faire sortir l’Algérie
    De son sous-développement endémique depuis 1962 ??
    Seules la langue, et la culture françaises avaient, connus, et connaissent un progrès fulgurant, au point d’etre envahissants ?!,
    Et trop pesants sur la vie des algériens

    Anonyme
    7 février 2018 - 13 h 52 min

    E.T.R.H.B + F.C.E = MEDEF
    Meme combat, meme stratégie, meme mentalité, meme culture francophile bureaucrate bourgeoise. L’état français avait construit des écoles, des instituts de formations managériales, et professionnelles au Maroc avant d’installer ses P.M.E, et ses usines de Renault, de SAFRAN (réacteurs d’avions, télécommunications), et de Peugeot à Tanger et à Kenitra au Maroc
    Les français veulent rééditer leur expérience industrielle du Maroc en Algérie, dans un plan stratégique d’ensemble de sous-traitances industrielles à moindre cout (main d’oeuvre à cout bas non syndiquée ou faiblement syndiquée, corvéable) pour la rentabilité maximale de leur investissements capitalistes, et transfert de capitaux et de bénéfices dans les paradis fiscaux.

    ZAHIDA
    7 février 2018 - 12 h 46 min

    « Le patron du Medef : «Il faut mettre l’entreprise au cœur des relations entre l’Algérie et la France» »…

    Comme si cela était vrai ! Il ne faut pas les croire. Car, si fafa trouve les moyens, elle nous CRUCIFIERAIT VIVANTS TOUS AUTANT QUE NOUS SOMMES…!!!

    Sir Winston CHURCHIL disait à juste titre :

    EN POLITIQUE IL N’Y A PAS D’AMIS, IL N’Y A QUE DES INTÉRÊTS !!!

    Ce qui est tout à fait juste. Alors, fafa tu repasses…

    anonyme
    7 février 2018 - 12 h 43 min

    Quelqu’un peut-il rappeler à ce monsieur que son pays est endetté à hauteur de 2 000 milliards d’euros ? La France a raté le coche avec les Accords d’Evian. Elle a préféré récupérer de la main-d’oeuvre bon marché plutôt que de traiter d’égal à égal … Fat l’oued, comme on dit !

    MOULELBARNOUSSE
    7 février 2018 - 12 h 29 min

    rabi sattar

    Alimaz
    7 février 2018 - 12 h 05 min

    C’est le retour de la mère patrie pour certaines personnes qui ont le vent en poupe aujourd’hui!
    si tel est le cas, il faudra négocier dur comme fer et surtout exigé le lachage de cette France arrogante du makhzen à l’ONU…sinon WALOU.
    COMME ON DIT OEIL POUR OEIL ET DENT POUR DENT.

    Anonyme
    7 février 2018 - 11 h 22 min

    Le patron du Medef : «Il faut mettre l’entreprise au cœur des relations entre l’Algérie et la France»
    Il faut comprendre par là: ETRHB + F.C.E ?! seront le fer de lance au coeur des relations entre l’Algérie et la France!!!
    C’est une condition politique française (parmi d’autres, en sous cartes…), à tout développement entre l’Algérie et la France.
    Une oligarchie bourgeoise opportuniste affairiste parasitaire algérienne, imbibée d’une culture française, francophile, née de rien, qui se trouve, en moins d’une décennie, au coeur des relations entre l’Algérie et la France!!!
    Puisque l’université algérienne ne peut plus produire comme dans le passé, il faut se rabattre sur une petite classe moyenne d’entrepreneurs-débrouillards, peu cultivés, du secteur tertiaire des services (non créateur de richesses matérielles).
    La France tire l’essentiel de ses richesses de son secteur tertiaire de services, et de l’agriculture,…..
    Quant à l’industrie, elle est cédée à la grande Allemagne, la France ne joue plus que le role de sous-traitant industriel de l’Allemagne, après la cession de ses fleurons ALSTOM (centrales thermiques, et trains) et AREVA (industrie nucléaire, centrales nucléaires, mines d’uranium d’Arlit au Niger, en Afrique…)
    Le Medef veut faire copier le modèle économique français à l’Algérie (industries agro-alimentaires, médicaments, services…)
    L’Algérie, pour ses énormes besoins économiques et ses défis industriels et technologiques, devrait suivre le modèle allemand ou sous-traiter avec la très puissante industrie allemande.

    Kader
    7 février 2018 - 11 h 12 min

    Rien qu’a lire le titre de cet article je me dis qu’il faut se mefier de ce MEDEF comme on se mefie de pas peste.

    Anonyme
    7 février 2018 - 10 h 09 min

    C’est un regroupement entre les patrons algériens et français en vue de prospecter les opportunités d’affaires. Une réunion d’entreprises privées qui ne concerne pas trop les états.
    La mettre au centre des relations bilatérales, c’est peut être le souhait des patrons Français, mais nous, nous ne devons pas perdre de vue les enjeux géostratégique et la politique néo-colonialiste de la France en Afrique. Son entêtement à soutenir la colonisation marocaine au Sahara Occidental à contre courant de la solidarité montante du monde pour le peuple Sahraoui montre s’il en est besoin que Paris n’a pas renoncé à ses prétentions sur l’Afrique de l’Ouest. Son activisme au cotés du Maroc lors de la dernière réunion UA-UE pour exclure les représentants du peuple Sahraoui et ces tentatives de contournement ( avec l’Espagne) des jugements de CEJ au niveau de la Commission Européenne en est une illustration récente.
    Prudence donc. Il y a fort à parier que comme d’habitude ils viennent nous chanter des sérénades pour obtenir des avantages par rapport à certains autres pays tout en restant sur leur ancien schéma des relations avec l’Afrique en générale et l’Algérie en particulier.

    Vangelis
    7 février 2018 - 9 h 51 min

    Alors que ENGIE, née de la fusion entre SUEZ et GAZ de France est présente en Algérie depuis les années 60, cette société a le toupet d’emmener avec elle un marocain du nom de Amine Homman Ludiye, directeur régional Engie Afrique du Nord.
    Pourquoi donc cette société veut faire des affaires avec l’Algérie, qui est le plus grand pays du Maghreb et d’Afrique, avec des potentialités sans commune mesure avec la narco-terro-monarchie et surtout qu’elle veut signer des accords avec Sonatrach dans le renouvelable en faisant superviser celles-ci par un espion du makhzen qui comme chacun sait n’œuvrera jamais dans l’intérêt de l’Algérie, bien au contraire.
    Les « zautorités », de même que les patrons d’entreprises algériens doivent exiger que s’il y a des accords à monter, ils ne doivent en aucun cas être mis entre les mains des ennemis de l’Algérie et surtout pas de cette narco-terro-monarchie qui de tous les temps n’a recherché qu’à nuire au pays.

    Moh
    7 février 2018 - 7 h 38 min

    Les sociétés immobilières créés en France avec notre argent volé par vos protégés ne vous suffisent pas ?

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