L’Algérie et la Tunisie œuvrent à la relance d’une zone économique commune

Chahed Ouyahia Sakiet Sidi Youcef
Ahmed Ouyahia, Premier ministre. New Press

Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a affirmé jeudi à Sakiet Sidi Youcef que l’Algérie et la Tunisie œuvrent à la relance du projet de création «d’une zone économique algéro-tunisienne libre», a appris l’APS. Dans une allocution prononcée à Dar Diaf de Sakiet Sidi Youcef, à l’occasion de la commémoration du 60e anniversaire du bombardement de cette localité par l’armée coloniale, M. Ouyahia a affirmé que «cette initiative vient en renforcement de la collaboration et du partenariat économique entre les deux pays».

Il a ajouté que les deux gouvernements œuvrent à mettre en place un atelier pour la relance de cette zone économique dans le but d’élargir les domaines de collaboration entre les deux pays et d’ouvrir de nouvelles opportunités d’échanges commerciaux dans tous les domaines, notamment, a-t-il précisé, entre les zones frontalières algériennes et tunisiennes.

Le Premier ministre est arrivé dans la matinée à Sakiet Sidi Youcef à la tête d’une délégation composée du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, du ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, et du secrétaire général de l’Organisation nationale des moudjahidine, Saïd Abadou.

Il a été accueilli à son arrivée en terre tunisienne par son homologue tunisien, Youcef Chahed. Les deux Premiers ministres se sont recueillis devant la stèle commémorative érigée au cimetière des chouhada de Sakiet Sidi Youcef (Tunisie) à l’occasion du 60e anniversaire des évènements sanglants qu’a connus la ville un certain 8 février 1958. Après l’entonnement des hymnes nationaux des deux pays, ils ont déposé une gerbe de fleurs devant la stèle commémorative et lu la fatiha du saint coran à la mémoire des martyrs.

MM. Ouyahia et Chahed ont, par la suite, eu un tête-à-tête au siège de la commune de Sakiet Sidi Youcef, avant que la rencontre ne soit élargie aux délégations des deux pays. Les deux délégations se sont rendues par la suite à Dar Diaf où ils ont prononcé des allocutions à l’occasion.

R. N.

Comment (9)

    Anonyme
    9 février 2018 - 15 h 08 min

    L’Algérie est le grand perdant dans ce projet qui va prospérer la mafia du commerce informel.
    La mafia tunisenne pille assez, donnez lui plus de pouvoir avec une telle zone du triangle de Bermude.
    YAKHI MOUSSIBA YAKHI.

      elhadj
      9 février 2018 - 19 h 08 min

      c est une bonne initiative que de développer en commun la zone frontalière tout en veillant a ce qu on ne répète pas les mêmes erreurs du passe lorsque Sonacome a investi dans une unité industrielle disparue avec un énorme préjudice financier cause au pays ainsi que l usine de ciment blanc également perdue et dont nous ignorons a ce jour les causes .le moment n est il est venu ou chaque sous du pays devra être compte méticuleusement et judicieusement investi .l effacement des dettes, l octroi de dons, les investissements a l étranger devront être suivis de très prés par ceux la meme que le peuple a mandate pour y veiller.

    Tinhinane-DZ
    9 février 2018 - 13 h 24 min

    Un projet de tous les dangers pour l’Algérie.

    Que Ouyahia arrête de travailler pour ses proches du FCE.

    C’est un projet qui va nuire à l’Algérie. L’instabilité du continent et de la zone Tunisie-Libye ne peut permettre à l’Algérie de s’engager dans une zone de libre échange.
    Il ne faut pas copier les projet européen à l’aveuglette.
    La justice et les loi européennes sont solides. l’Europe est une zone sécurisée.
    Il faut qu’il y’ait la notion du civisme et de l’éthique économique pour appliquer ce projet.
    On ne peut réussir ce projet dans une zone ou dans un continent qui souffre de l’anarchie et des narco-trafiquants.
    Ce n’est pas le moment pour votre zone du trabendo libre ou de l’Anarchie libre.

    Chaoui
    9 février 2018 - 1 h 00 min

    Voilà une bonne nouvelle ! C’est une bonne chose.

    Anonyme
    9 février 2018 - 0 h 51 min

    La Tunisie a déjà volé la marque de Deglette Nour Algérienne. Le poisson Algérien est en Tunisie qui le revend à un prix exorbitant.
    Sans oublier le corail de Annaba et les minerais que la mafia tunisienne pille .
    De quelle libre échange parlez vous.
    Le marché est déjà libre. Vous voulez avoir plus de voleur.

      elhadj
      9 février 2018 - 13 h 10 min

      sans complicité locale de citoyens algériens et sans amour patriotique pour leur mère patrie l on releva toujours de telles pratiques malsaines.toutefois le développement contrôlé et surveille des régions frontalières s impose dans l interet des populations locales qui toutes deux ont souffert durant la guerre de libération nationale et c est un devoir qu on leur doit que d améliorer leurs conditions minima de vie des lors qu un habitant de Sakiet sidi youcef pourrait être a mon avis considéré comme un algérien et vice versa pour un habitant d a cote pour services rendus.en tout état de cause essayons de surmonter tout préjugé improductif de division en créant de forts liens d union entre les peuples en ces temps difficiles

      Anonyme
      9 février 2018 - 14 h 48 min

      Pourquoi être contre ce projet? Un partenariat approfondi nous permettrais justement de combattre ensemble ce genre de trafique. Il est temps de sortir de notre isolement et de renouer avec nos pays frères.

        Anonyme
        9 février 2018 - 15 h 04 min

        Nous n’avons de pays frères.
        Nous avons des pays prédateurs qui sont prêts à se partager l’Algérie.
        Des pays qui ne ratent pas une occasion pour poignarder l’Algérie.

      Fario
      9 février 2018 - 22 h 29 min

      Anonyme, Vous avez raison. Meme au Japon
      on trouve des Dates Tunisiennes avec la marque
      de deglette nour Algerienne. Alors il faut se mefier
      d eux !

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