Benkhalfa : le passage aux subventions ciblées permettra à l’Etat de faire des économies

Benkhalfa
Abderrahmane Benkhalfa, ancien ministre des Finances. New Press

Le passage au régime des subventions ciblées permettra à l’Etat de gagner les deux tiers du budget consacré actuellement à ce poste et qui a été, en 2017, de l’ordre de 1 760 milliards de dinars. C’est ce qu’a déclaré ce matin l’expert financier Abderrahmane Benkhalfa dans l’émission «L’invité de la Rédaction» de la Chaîne III de la Radio nationale.

Benkhalfa juge «indispensable» la révision du système des subventions actuel en raison de son important coût, faisant remarquer qu’il «perturbe les marchés et empêche la concurrence de jouer son rôle». L’invité de la Radio rappelle, d’emblée, que cette révision fait partie d’un «bouquet de mesures» relatives à l’ouverture de l’investissement, du champ économique et du développement des revenus. «Il faut, suggère-t-il, décélérer sur les subventions et accélérer sur l’investissement.»

Si l’expert financier est convaincu de la nécessité d’en finir avec le système des subventions généralisées, il reste toutefois ambivalent, selon le compte rendu de la radio, au risque même de se contredire, sur la démarche à adopter pour y parvenir. Ainsi, Benkhalfa commence par recommander «un passage graduel qui doit permettre d’augmenter les revenus par l’augmentation de l’investissement économique», pour avouer sèchement plus loin qu’il «plaide en faveur d’une méthode qui n’est pas lisse : préparer les conditions pour passer à une phase où l’ensemble des produits devraient changer de prix».

R. E.

Comment (4)

    Zembla16
    12 octobre 2018 - 23 h 20 min

    Cet étrange expert financier de par son baratin et la main droite dont il dispose pour avoir accès sans difficulté et sans restriction aucune aux médias (télévision, radios, journaux) à l’aide de sa femme dit-on Journaliste, a réussi à duper tout le monde jusqu’à devenir Ministre des Finances ???????????? alors que aux Eaux et Forêts, à la BNA et à l’ABEF, il a prouvé que c’est un cancre ; et que ses analyses, idées, opinions reposent que sur du bluff, bla, bla, bla… Le poste de Ministre des Finances a été dit démystifié ayant été occupé par ce monsieur. Maintenant, n’importe qui aspire à devenir un jour Ministre des Finances ; l’on dit dans la rue: Pourquoi pas moi, sachant que benkhalfa a été ministre…????????????. Les messieurs Temmam,Smail Mahroug, Hidouci, Benisaad, Benachenou ont été humiliés. Pauvre Algérie..

    Chibl
    11 février 2018 - 17 h 10 min

    Ce Benkhalfa … ne fait que des annonces catastrophes, qu’a t il fait en tant que ministre?
    Je ne comprends pas ces gens, ils ont ruiné le pays et maintenant ils veulent trouver des solutions, …

    Anonyme
    11 février 2018 - 16 h 29 min

    Mr benkhelfa arreter votre massacre de messages creux qui ne font qu aggraver la situation. C quoi au juste votre subvention cibler? Écouter si vous ne mettez pas un système de sécurité social qui prend en charge les chômeurs, les vieux , les démunies etc.. votre proposition de subvention cibler ne va créer havoc dans une société déjà a bout de nerf. Alors mon conseil c de mettre en place un système de sécurité social , pas à l exemple de la France..mais un système algérien de sécurité sociale..chiche !
    Ce système paiera les gens ou aidera les gens à vivre un certain standard de vie..le reste de la population doit payer le prix complet des biens et services. Les démunis auront une aide du trésor par le biais de salaire si on est au chômage..même si on travaille et on perçois pas asser le trésor versera des allocations pour aider les familles à vivre convenablement. Etccc

    BISKRA
    11 février 2018 - 15 h 50 min

    Bonjour,
    L’expert financier et ex-ministre Abderrahmane Benkhalfa n’a-t-il pas des idées sociale capitalistique ?
    Par cette méthode, nous allons crée un classe manipulable par les politiques et l’Algérie deviendra anesthésier comme le système socialiste en France et ailleurs.
    Cela veut-dire :
    – que la clase pauvre et la classe moyen de la tranche basse calculent de ne sortir de la misère pour bénéficier des subventions de l’état ciblé.
    – qu’à chaque fois que les politiques font des discours clientélistes.
    Pour m’a part, l’Etat doit continuer de prendre en charge les subventions de la première nécessité pour tous les algériens sans discrimination.
    les subventions de la première nécessité : la farine, la semoule, l’huile, le sel, l’eau, le lait, le sucre (taxe ou TVA réduite), l’électricité, le gaz, la santé, l’assainissement, l’éducation et l’instruction.
    Pour l’essence et le diesel, il faudrait distinguer le carburant pour les particuliers qui ne doit pas être subventionné mais celui destiner pour l’agriculture et le transport en commun doivent l’être.
    Il n’est pas normal qu’une bouteille d’eau de guedilla coûte plus chère qu’un litre d’essence sans plomb et qu’un un conducteur qui possède une Mercedes ou une grosse berline et un agriculteur paient le même prix d’essence.

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