Selon le CNDH : «577 plaintes concernant les droits de l’Homme prises en charge en 2017»

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Mme Fafa Si-Lakhdar Ben Zerrouki, présidente du CNDH, reçue par le président de l'APN, Saïd Bouhadja. D. R.

Au moins 577 plaintes concernant les droits de l’Homme sur un total de 848 déposées auprès du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) ont été prises en charge durant l’année 2017, a affirmé dimanche à Tindouf la présidente du conseil, Fafa Si-Lakhdar Ben Zerrouki.

Le rôle du CNDH réside notamment dans la recherche de solutions à ces plaintes avec les parties concernées et la transmission de rapports à la présidence de la République, puis au Premier ministère et aux deux chambres du Parlement, a indiqué Mme Ben Zerrouki à l’APS, en marge du lancement d’une session de formation (Tindouf, 11-14 février) organisée en coordination avec l’Institut de Genève des droits de l’Homme, sur la thématique de «La préparation des rapports relatifs aux mécanismes internationaux conventionnels».

Le CNDH prépare actuellement son rapport annuel comportant ses différentes activités, propositions et avis, élaborés par six de ses commissions, a-t-elle ajouté, tout en affichant sa «satisfaction» concernant la diffusion de la culture et de la conscience des droits de l’Homme à travers les différentes wilayas du pays. Ce qui, a-t-elle estimé, ne manquera pas de renforcer les droits de l’Homme et de les traduire dans les faits, car «bien plus qu’un concept dans la Constitution, les lois et les résolutions, ces droits constituent des valeurs au sein de la société dont tout un chacun pourra en jouir».

Le directeur exécutif de l’Institut de Genève des droits de l’Homme, Abdelkader Nezzar, a mis en exergue, lors de cette session de formation regroupant 20 participants de la société civile de Tindouf, les efforts continus déployés par l’institut depuis sa création en 2004 en matière de diffusion de la culture et des valeurs des droits humains, à travers des études, des recherches, des sessions de formation, des rencontres, des ateliers et des séminaires.

L’idée de permettre aux instances gouvernementales et non gouvernementales activant dans le domaine des droits de l’Homme dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord de connaître les voies de protection des droits humains et d’élaboration de rapports pour les mécanismes régionaux et internationaux, est «au centre d’intérêt de l’Institut de Genève des droits de l’Homme», a-t-il souligné.

L’objectif de l’institut, à travers cette session de formation, «est de contribuer à assurer sa réussite et de sortir avec des recommandations d’une grande utilité pour le travail de l’institut et du CNDH visant la protection des droits de l’Homme», a ajouté M. Nezzar, avant de faire part de la disponibilité de l’institut à «coopérer et œuvrer avec toutes les parties algériennes sur tout ce qui est susceptible de concrétiser cet objectif».

La présidente du CNDH, accompagnée de cadres du conseil, avait effectué samedi une visite aux camps de réfugiés sahraouis.

R. N.

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