Grève dans l’enseignement : grand rassemblement devant la DE à Béjaïa

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Le Cnapeste menace de reprendre la grève. D. R.

Par Rabah A. – Les enseignants ont été nombreux à répondre à l’appel du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (Cnapeste) pour des sit-in ce lundi devant les sièges des directions de l’éducation à travers plusieurs wilayas du pays, y compris à Alger, pour protester contre l’impasse actuelle dans le secteur de l’enseignement.

A Béjaïa, épicentre de cette grève, ils étaient des centaines à se rassembler depuis 10 h du matin devant le siège de la Direction de l’éducation, mitoyen de celui de la wilaya. Lors de la prise de parole, les représentants du syndicat ont dénoncé aussi bien les menaces brandies par la ministre de l’Education nationale, pour les amener à interrompre le mot d’ordre de la grève, que les «tentatives de manipulation» visant, selon eux, à détourner cette protestation de ses objectifs. Les orateurs se disent déterminés à maintenir leur action jusqu’à satisfaction totale de leurs revendications.

A noter qu’au même moment des représentants du Cnapeste ont été reçus, sur sa demande, par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali. Lors de cette rencontre, le ministre a appelé les enseignants grévistes à mettre fin à leur débrayage et à faire prévaloir le dialogue pour «l’intérêt des élèves et du pays», rapporte l’agence de presse officielle APS.

R. A.

 

Comment (2)

    Anonyme
    12 février 2018 - 23 h 37 min

    Licenciez ces incapables!, quitte à perdre une année pour les enfants. C’est devenu insupportable. Normalement quand on choisi l’enseignement c’est par vocation, celle d’apprendre aux plus petits. En contre partie ils ont tous les avantages liés à la fonction publique et à leur statut particulier.Vu les avantages de la fonction publique, notamment la sécurité de l’emploi, ils devraient être interdit de grève comme les policiers ou d’autres fonctionnaires. Ceux qui veulent faire des grèves n’ont qu’à se faire embaucher par le secteur privé; meilleurs salaires mais peuvent être licenciés à n’importe quel moment. La plupart d’entre eux donnent des cours biaisés pour se faire de l’argent avec des cours de soir. Tout individu pratiquant ce genre d’activité devrait être licencié sur le champ.

    Meli
    12 février 2018 - 19 h 13 min

    Alors si ce n’est pas TAMAZIGHT c’est autres choses l’essentiel nuire à notre pays L’ALGÉRIE c’est tout ces profiteurs de……..

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