Ould Kaddour : «Les entreprises américaines veulent revenir en Algérie»

Guitouni Pampeo Perry
Le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni, et le PDG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould-Kaddour. New Press

Par Meriem Sassi – Le PDG de Sonatrach a indiqué, en marge de sa visite à Hassi Messaoud, que le groupe national a fait une découverte de pétrole prometteuse dans la région de Kafra, au Niger. Abdelmoumen Ould Kaddour a indiqué, en outre, que lors de son déplacement aux Etats- Unis, beaucoup d’entreprises ont fait part de leur souhait de revenir en Algérie.

«Ils nous demandent des nouvelles du pays. Il est important d’envoyer un message clair. Nous sommes un pays debout, un pays sûr.» Le PDG de Sonatrach a, en outre, affirmé que l’Algérie prospecte de nouveaux marchés  gaziers en Corée et en Chine, grâce à   l’acquisition de méthaniers, au vu de la volatilité des prix et de la percée du gaz russe et américain en Europe le marché de proximité de notre pays.

Pour Ould Kaddour, les capacités de l’Algérie en gaz lui permettent de vendre autan qu’elle veut mais il est prévu dans la stratégie du groupe de miser plus sur la pétrochimie qui rapporte dix fois plus par rapport au gaz exporté en l’état. Une stratégie qui nécessite, selon Ould Kaddour, une prospection de partenariat avec des entreprises étrangères.

M. S.

 

Comment (6)

    Réseau
    13 février 2018 - 6 h 08 min

    Notre …ould kaddour veille sur l’Algérie;vous inquiétez pas tout va a la merveille;bientot l’Algérie au musé Américain

    Anonyme
    12 février 2018 - 23 h 39 min

    Dans les années 80, la pétrochimie était un secteur privilégié à Sonatrach,et les pétrochimistes Algériens avaient acquis un savoir faire inégalable,grâce à la coopération avec les Américains et les Allemands, notamment à Arzew et Skikda.
    A l’époque plusieurs Docteurs et spécialistes Algériens ont été formés dans ce domaine, et ils ont pris la relève des coopérants étrangers, sans aucun problème après leur départ.
    Depuis l’avènement de Chakib Khelil à la tête du Ministère de l’ Énergie, ce secteur a coulé, et tous les départements spécialisés dans la pétrochimie ont mis la clé sous le paillasson. Pire,des laboratoires faramineux, acquis à coup de centaines de millions, n’ont jamais ouvert leurs portes aux ingénieurs formés dans le domaine. Les responsables ont laissé la situation se dégrader sans s’en soucier aucunement, et voilà que Mr Ould Kadour qui annonce aujourd’hui, que le groupe Sonatrach a pour objectif de miser sur la pétrochimie, parce-que c’est 10 fois plus rentable que d’avoir à exporter du gaz.
    Pourquoi tout ce gâchis ? Pourquoi avoir attendu tout ce temps ( près
    de 30 ans) pour revenir à la case départ ? Qui est à sanctionner ?
    On comprend mieux pourquoi notre pays piétine.

    Chaouia
    12 février 2018 - 21 h 25 min

    Mr Chaoui,
    Donner nous des solutions. Le PDG de Sonatrach à une stratégie , qu’elle est la votre.
    Merci

      Chaoui
      13 février 2018 - 1 h 55 min

      A « Chaouia » :
      Je n’ai pas plus de compétence en pétrochimie qu’en commerce. Ceci pour dire que je n’ai pas, moi, de solution pour dire comment gérer Sonatrach. Ce qui ne m’empêche pas d’avoir mon opinion et de considérer que la valse des PDG de cette entreprise nationale la plus stratégique du pays a pour effet autant de la rendre instable que de la fragiliser. Si le PDG actuel a une « stratégie », qu’il l’expose CLAIREMENT. Sans langue de bois ou éléments de langage destinés à nous leurrer. Le fait EST qu’il ne cesse depuis son arrivée (retour) de se faire l’avocat des américains. Je n’ai rien contre le Peuple de ce pays mais suis arc-bouté contre son administration et ses multinationales PRÉDATRICES. Et enfin ! Passé 60 ans d’indépendance, nous en serions réduits à leur céder NOS seules richesses ! Plus que des « murmures », il semblerait que ce serait le prix de…leur « parapluie » !…Et qui dit « parapluie » dit…menaces. De ce point de vue, ne nous ont-ils pas encerclés ? Ils sont en Tunisie, au Sahel, au Maroc et en Espagne…Et même dans notre…Sahara !!! Il est clair que je me défie d’autant d’eux que l’actualité internationale de ces 30 dernières années me conforte dans ma position.

    Anonyme
    12 février 2018 - 18 h 56 min

    On le sait M Ould kadour,les américains vont revenir. Vous êtes là pour ça. Une honte! Compter sur les américains pour faire le boulot,plus de 40 ans après le fameux 24 février quand nous avons relevé le défi,une poignée de cadres sans expérience. Àvec les milliers d’ingénieurs,MBA,docteurs de sonatrach vous demeurez d’éternels assistés. Fair appel aux étrangers..ma grand mère sait le faire. En 2018 vous importez essence,plastique ,résines… BRC une filiale spécialisée ingenieurie petrole dissoute,qu’à t elle realisé Di ould kadour?? C’était associée à halliburton pourtant.

    Chaoui
    12 février 2018 - 18 h 27 min

    C’est…INCROYABLE !
    Monsieur Ould Kaddour pense américain, dort américain et se réveille américain ! Il ne rate pas une occasion pour jour après jour nous « vendre » les multinationales américaines de Houston qui, soit disant, seraient désireuses de venir « investir » en…Algérie !…Pourtant, l’expérience de…BRC n’est pas si loin !…Mais encore, on SAIT ce que sont ces multinationales : des prédatrices. Elles s’implantent dans les pays avec en arrière plan l’Otan et l’armée US…(on l’a vu en…Irak et ailleurs…).
    Après que l’un des directeurs de Sonatrach nous ait annoncé ces derniers jours démanteler notre Entreprise Nationale en cédant des parts aux étrangers de même que la direction de nombre de filiales, avant que le sieur Kaddour nous la fasse à l’envers en nous expliquant que ce n’était finalement pas ce que ce directeur voulait dire (!), voilà que ce dernier, sitôt de retour des US où il a été marchander…, en remet une couche avec les américains !
    Qu’on voudrait préparer le terrain aux américains pour leur céder Sonatrach de même que notre sous-sol qu’on ne s’y prendrait pas autrement !
    Prépare-t-on aussi du même coup le retour aux affaires de l’algéro-américain, Chakib Khélil ?
    Quid de cette loi sur les hydrocarbures qu’on nous peaufine ?…Et quid de la règle 49/51 dont on essaie de remettre en cause le bien fondé ?
    Tout cela n’augure rien de bon pour nous…On ne peut que pressentir de sombres lendemains…

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