Crise au FFS : la direction tente de dissuader Ali Laskri

Laskri
Ali Laskri a annoncé sa démission de l'APN. New Press

Par Rabah A. – Peu de choses ont filtré des travaux du conseil national du FFS qui s’est tenu ce vendredi à Alger. Et pour cause, la direction du parti a tout fait pour étouffer le marasme qui y règne et qui s’est accentué depuis l’annonce de la décision d’Ali Laskri de démisionner du présidium, qui devait être débattue aujourd’hui en plénière.

Selon les échos qui nous sont parvenus, la réunion s’est tenue dans un climat électrique, où les partisans de la tenue d’un congrès extraordinaire et les tenants du statu quo se sont violemment accrochés.

Les premiers justifiaient leur revendication par l’illégalité de l’actuelle direction, après le retrait d’un troisième membre d l’instance présidentielle, alors que les seconds, pour écarter une telle éventualité dont ils redoutent les conséquences, ne désespèrent pas de voir Ali Laskri revenir sur sa décision. C’est pourquoi, d’après nos informations, de fortes pressions s’exerceraient sur lui pour l’amener à renoncer à sa démission. Des intermédiaires, dont le fils de Hocine Aït Ahmed, qui semble avoir de l’ascendant sur le parti, auraient été sollicités pour tenter de dissuader le dirigeant «récalcitrant» de mettre à exécution sa décision.

D’ailleurs, son cas inscrit initialement pour la première séance ne sera examiné qu’au cours de la deuxième journée des travaux de cette session du conseil national, prévue ce samedi. Même si la situation est encore loin d’être clarifiée.

R. A.

Comment (3)

    MELLO
    17 février 2018 - 13 h 34 min

    Ce qui inquiète, le plus, l’instance présidentielle du FFS, ce n’est pas le dysfonctionnement du parti, comme veut le faire entendre certains médias, mais les menaces internes et externes d’instabilités guettant le pays.
    Sans ce retrait de Ali Laskri, le mandat de l’instance présidentielle du FFS arrive à sa fin, car le dernier congrès remonte à Mai 2013, dans ce cas c’est son renouvellement qu’il faudra envisager. Le fonctionnement du FFS répond , inéluctablement, au respect des textes du parti qui stipulent un congrès toutes les cinq années. D’ailleurs ce prochain congrès se projettera sur l’ élection présidentielle de 2019 et probablement un candidat du parti ou proche du parti sera placé sur la ligne de départ.

    LE NUMIDE
    17 février 2018 - 10 h 41 min

    le FFS et le RCD ( comme tous les partis algériens d’ailleurs ) feraient mieux d’etre modestes et de se tenir au service des populations là où ils sont implanter dans les communes et les wilayas , au lieu de se déchirer pour des broutilles et de sombrer dans les querelles stupides , le charlatanisme et les fumisteries .. Comment s’investir et regagner la confiance civile et politique des gens ?? D’abord dans un premier temps dans la propreté des villes et villages , planter des arbres , des fleurs , surveiller les forets , créer des espaces verts publics , soigner les arbres , assurer la santé publique minimum , réparer les écoles , garantir les WC publics propres et humains , lancer des loisirs , réparer la chaussée , diminuer l’insécurité , moderniser l’administration et le service public ….. Rendre l’ALGERIE un peu plus vivable au moins au niveau de l’Ethiopie ; on ne demande pas la Hollande .. ET CESSER DE PARLER BEACOUP A NE RIEN FAIRE

    rak
    17 février 2018 - 9 h 42 min

    La  » famiglia nostra » qui a reussi a faire « elire » 3 de ses membres a l’APN dans 3 wilayas différentes s’accrochent et ne veut rien lacher jusqu’à ce qu’elle acheve la mission dont elle a ete chargée par les arabes: transformer le FFS en parti du pouvoir docile, obeissant, silencieux et aphone floutant les visages de ces candidates femmes sur les affiches électorales.. ah ya Da l’Hocine si tu savais…. ki koun’na ki welina!!!.. Thanemirth

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