Education : les enseignants en situation d’abandon de poste sont passibles de licenciement

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La poursuite de la grève met les enseignants concernés en situation d'abandon de poste. D. R.

La poursuite de la grève déclenchée par le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (Cnapeste) met les enseignants concernés en situation «d’abandon de poste passible de licenciement», a affirmé dimanche le ministère de l’Education nationale dans un communique.

«La poursuite de la grève met les enseignants concernés en situation d’abandon de poste passible de licenciement conformément à la législation en vigueur», a précisé le ministère.

Le ministère a rappelé que le tribunal administratif d’Alger avait déclaré le 30 janvier 2018 «illégale» la grève déclenchée par les enseignants affiliés au Cnapeste et ordonné d’y «mettre fin immédiatement».

R. N.

Comment (4)

    Anti intégrisme
    19 février 2018 - 21 h 18 min

    Ces enseignants radiés ne perdent rien ……. ils sont gracieusement rémunérés par l’internationale salafiste wahabite pour inculquer à nos enfants le venin islamiste rétrograde ennemi de l’universalité , de la modernité et de l’humanisme.

    MELLO
    19 février 2018 - 17 h 40 min

    Passibles de licenciements, vous dites ? Pourtant à voir, de plus près, ce climat dans l’éducation nationale ne cesse de persister:
    Les lycéens, la plupart des candidats au baccalauréat des lycées El Mokrani, Amara Rachid, Mentouri, situés à Ben Aknoun, et Thaâlibia situé à Hussein Dey, ont organisé une marche vers le ministère de l’Education nationale. Des dizaines d’élèves se sont rassemblés aux environs de 10 h 30 au niveau du lycée El Mokrani et étaient décidés de braver l’interdit et de parler. «Depuis le début du problème, aucune personne ne nous a sollicités pour connaître notre point de vue, ni ce que nous pensons de cet épineux problème dont nous sommes les premiers concernés», dira un élève, qui a lancé de vive voix : «Nous voulons nos enseignants. Nous ne voulons pas de stagiaires.».
    Les lycéens étaient déterminés hier à marcher jusqu’au siège du ministère de l’Education. Mais à mi-chemin, au niveau d’El Biar, les manifestants ont été dispersés par les services de sécurité qui étaient présents en force sur les lieux de regroupement des élèves.Toutefois, il faut dire que les policiers ont été corrects avec les lycéens. Ils ont essayé à maintes reprises de les persuader de rejoindre leurs classes ou de rentrer chez eux. «Nous restons devant notre établissement. Nous n’avons rien à faire à l’intérieur», ont scandé les élèves regroupés devant le lycée El Mokrani. Qu’est-ce qui a donc suscité la colère de ces lycéens pour qu’ils recourent à la rue ? A l’unanimité, ils ont soutenu qu’ils ne comprennent rien à ce qui se passe. «Le ministère a annoncé en grande pompe que les cours allaient reprendre samedi dernier. On nous a demandé d’être présents dans les salles. Figurez-vous que depuis une semaine on se lève à 7 h pour passer la matinée à ne rien faire. Aucun enseignant ne nous a prodigué un cours», a soutenu un élève. Un autre a tenu à nous faire part de ce qu’il pense. «La surveillante générale nous fait rentrer dans les classes et nous promet à chaque fois, et ce depuis samedi, que le directeur va enfin nous expliquer comment l’année va se dérouler. Malheureusement, nous n’avons vu ni le premier responsable d’El Mokrani, ni les nouveaux enseignants, et nos anciens professeurs ont été empêchés de rentrer dans l’établissement», a souligné cet élève de troisième année secondaire. Une lycéenne est persuadée qu’ils ne pourront jamais rattraper le retard. «Nous avons perdu un trimestre qui est le plus long de l’année. Il faut être réaliste, les nouveaux enseignants n’ont aucune idée du programme, ils seront lents et nous perdrons encore du temps. Je veux que l’on régularise la situation de nos anciens professeurs», a-t-elle soutenu sur un ton de désespoir. Les élèves rencontrés n’ont plus le goût aux études. Ils sont perturbés. Certains suivent des cours de rattrapage à domicile.
    Dans d’autres régions du pays, les lycéens ont également investi la rue. C’est le cas dans les villes d’Oran, Mila et Sétif. Selon notre correspondant à Oran, la reprise souhaitée n’a pas eu lieu, du moins pas dans les proportions annoncées par le ministère de l’Education nationale. Hier, les animateurs du CNAPEST à Oran avaient été arrêtés et, après un «interrogatoire», ils avaient été, selon leurs propres déclarations, «obligés de signer un PV d’audition où ils s’engagent à ne militer dans aucune organisation syndicale et de ne plus prendre part au mouvement de grève». Ils ont été par la suite libérés. A Sétif, les lycéens qui ont investi la rue ont scandé tout au long de la manifestation : «Nous refusons le remplacement de nos enseignants.»
    Cet article remonte déjà au 3 décembre 2003; il y a quinze ans c’était le même chaos.

    Rayés Al Bahriya
    19 février 2018 - 15 h 32 min

    Hier …en 1991 …c.t le s.i.t …syndicat islamiste
    Des travailleurs. Les farces des travailleurs
    Embarbés en faction contre les lois et les institutions de la republic.
    Aujourd’hui ils refont la même farce en prenant en
    Otage les enfants et les élèves de l’école public
    Et républicaine.
    Le président doit légiférer par ordonnance.
    Il faut dissoudre en urgence ce synidcat qui prône
    La grève illimitée en violation au principe sacré du
    Droit à l’éducation pour nos enfants….
    Il y va de l’avenir de ces enfants.
    Il y va de l’honneur de l’école public et républicaine.
    Il y va de la crédibilité et de l’autorité de l’état
    Républicain garant de la stabilité et de la marche
    Normale des institutions républicaine.
    Il y a urgence …
    Le soectre islamiste étale sa logic guerrière contre
    Le citoyen et la republic.
    Tahya à DJAZAIR…

    pragmatisme
    19 février 2018 - 14 h 18 min

    Je demande aux enseignants de ce cite de m’informer de ce qu’ils revendiquent es ce la qualité de l’enseignement, les moyens mis en place ,les traitements (salaires) des enseignants ou tout simplement la tête de la ministre parce que dans ce dernier cas c’est une manipulation politique d’après moi.

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