L’UGTA se joint au gouvernement et aux députés pour contrer les grévistes

UGTA, adhérents, santé, enseignement,
Entre grèves et menaces, c'est le citoyen qui est pris en otage. D. R.

Par R. Mahmoudi – La centrale syndicale s’apprête à se joindre aux organisations, aux groupes parlementaires, au gouvernement et au patronat pour tenter de contrer les mouvements de grève qui paralysent les secteurs de l’enseignement et de la santé depuis plusieurs mois.

Ainsi, la centrale syndicale a convoqué une réunion des fédérations nationales de l’UGTA lundi à la Maison du peuple, à Alger, indique un communiqué laconique de l’UGTA adressé à la rédaction. Si l’objet de la réunion n’a pas été précisé dans le communiqué, on croit savoir que des instructions devraient être données aux différents responsables des fédérations nationales activant dans les secteurs touchés par les mouvements de grève, à savoir notamment l’enseignement et la santé, pour mobiliser leurs troupes afin de mettre en échec la protestation. Les syndicats d’enseignants affiliés à l’UGTA observent jusqu’ici une attitude jugée passive dans le conflit actuel.

Cette mobilisation vient en appui aux appels lancés par différentes organisations de la société civile, dont celles regroupées autour de la Fédération des associations de parents d’élèves, pour dénoncer la poursuite de la grève et accusant les enseignants grévistes de prendre en otages les élèves et de compromettre gravement leur scolarité. Elle coïncide aussi avec les menaces brandies par les ministres de l’Education nationale et de la Santé, appuyés par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, à l’encontre des grévistes. Ce dernier, dans un discours vendredi dernier à Biskra, a menacé d’user de la force de la loi pour arrêter ce qu’il a qualifié de «train du chaos». Il a exhorté les enseignants et les médecins résidents à reprendre le travail.

R. M.

Comment (8)

    MELLO
    19 février 2018 - 12 h 11 min

    Le Ministère de l’enseignement supérieure, le Ministère de l’éducation , le Ministère de la santé, le Ministère du travail , l’UGTA, tout ce beau monde contre les enseignants et contre les médecins.
    C’est Dire que toute la première catégorie est au pouvoir et la deuxième est dans l’opposition.
    Conclusion: au vu de se qui se passe en Algérie depuis plus de cinquante ans, le pouvoir est toujours là pour maintenir ses acquis, c’est à dire la rente, en mettant toujours le peuple sous sa botte. alors on est de tout cœur avec ces enseignants et ces médecins. Peut être que c’est le début de la fin d’un règne sans partage??!!

    Zaatar
    19 février 2018 - 7 h 53 min

    L’UGTA se joint au gouvernement et aux députés pour contrer les grévistes, mais comment peut il en être autrement chez nous avec un sidhoum said aux côtés des malfrats du pays qui reste à la tête de cette satanée ugta conçu maintenant pour briser les travailleurs? je ne sais pas quel effet il vous fait en voyant sa tête sous sa casquette, mais moi ici je préfère ne pas le dire par respect pour tout le monde…

    Vangelis
    19 février 2018 - 7 h 33 min

    L’UGTA ne veut aucune évolution sans son accord. Elle est contre les syndicats autonomes et fait tout pour les contrer en s’alliant avec l’employeur, souvent l’État, qu’elle veut voir continuer à la privilégier et à lui distribuer des subsides que pourtant elle ne mérite pas.

    Qui plus est, et on le voit chaque jour, lorsqu’elle est la seule représentante des travailleurs, l’entreprise qui les accueille, là aussi souvent les entreprises de l’État, elles se trouvent en situation de faillite.

    Alors en donneur de leçon, cette UGTA ferait mieux de faire profil bas et rester dans sa principale fonction qui est celle de la défense des intérêts des travailleurs.

    Anonyme
    18 février 2018 - 23 h 21 min

    Des délégations Françaises font le tour des universités Algériennes pour convaincre les étudiants doctorants dans toutes les spécialités, d’aller terminer leurs études en France.
    ( Cela sous entend que beaucoup ne reviendront pas au pays).
    Alors que nos gouvernants font tout pour encourager la fuite des cerveaux, des pays comme le Canada, l’Allemagne, la G.B la Suisse, ou le Japon leur font les yeux doux, en leur proposant une bourse, et un boulot à la clé.
    Qu’est ce qui ne va pas chez nous ?
    Serions-nous dirigés par des fous inconscients???!!!

    Anonyme
    18 février 2018 - 20 h 46 min

    une absurdité de plus de sidi said ! le comble en Algérie c est quand des ignares se prennent pour le nombril du monde ! le monde actuel change en faveur de la nouvelle generation compétente algérienne :et les blouses blanches font partis de la crème de haut nlveau et l avenir est a eux ! que sidi said veut ou ne veut pas accepter ,le changement est inéluctable ! les vrais syndicalistes ont quittes l UGTA qui est devenue une coquille vide et elle a comme adherents haddad ,tliba, ………!

    El Fellag
    18 février 2018 - 20 h 16 min

    Nous sommes champion toutes catégories des nouvelles inventions,apres l’urne magique qui transforme les bulletins de vote par apport aux vœux du pouvoir en place,puis la justice aux enchères,la multiplication des nouveaux moudjahid,l’escorte des corrompus jusqu’àux frontières,et maintenant le syndicat qui est contre les travailleurs,il fallait l’inventer c’est unique ou monde humain

      Genseric
      18 février 2018 - 21 h 34 min

      L’UGTA une organisation de la « fitna » entre travailleurs . Le chahid Bouras doit se retourner dans sa tombe

        Zoro
        19 février 2018 - 0 h 07 min

        Je vois plus clair maintenant pour penser que les grévistes ont raison .
        Signé ZORO. ..Z…

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