Education : suivi «mitigé» de la grève de l’Intersyndicale à Alger

Benghebrit Education
Le département de Mme Benghebrit ne s'est pas encore prononcé quant au suivi de la grève d'aujourd'hui. New Press

La grève à laquelle ont appelé cinq syndicats du secteur de l’Education pour mardi et mercredi a connu un suivi «mitigé» à Alger, a constaté l’APS à travers une tournée dans plusieurs établissements éducatifs.

Au niveau des établissements éducatifs des trois cycles à l’est, au centre et à l’ouest d’Alger, le mot d’ordre a été «diversement suivi» d’un établissement à un autre. Dans les lycées Ibn Haitem aux Annasers, Al-Idriss et Ibn El-Nas à la Place 1er Mai et l’Ecole Bourabia, le suivi a été «mitigé», contrairement à l’école Mohamed Mada, à El-Madania, où les cours se sont déroulés normalement.

A Bouzéreah, l’ensemble des enseignants du lycée Chetaibi ont répondu à l’appel de l’Intersyndicale, contrairement à leur collèges du lycée Abane-Ramdane à El-Mohammadia où les élèves ont pu suivre normalement les cours. Les enseignants des CEM Kandousi à Hussein Dey et El-Djadid à Aïn El-Benian et des écoles primaires Mohamed Si Mohamedi et Hadjeres à Belfort (El-Harrach) ont refusé, pour leur part, de prendre part à cette action.

Près du tiers des enseignants des écoles primaires de Bir Mourad Raïs et de Hydra ont observé cette grève, selon des sources concordantes. Dans une déclaration à l’APS, le président de l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (UNPEF), Sadek Dziri, a indiqué que la grève à laquelle ont appelé cinq syndicats autonomes avait connu un «large suivi sur l’ensemble du territoire national», le secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de l’éducation et de la formation (SATEF), Boualem Amoura, fait état, pour sa part, d’un taux de suivi de «80%».

Aucun chiffre n’a encore été avancé par la tutelle à propos de cette grève. La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, avait tenu, dimanche soir au siège de son département, une réunion avec les représentants de ces syndicats en vue d’examiner la plateforme des revendications contenues dans le préavis de grève pour les 20 et 21 février en cours. Il s’agit du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest), de l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (UNPEF), du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef) du Conseil des lycées d’Alger (CLA) et du Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE).

Parmi les revendications soulevées par le collectif, «la révision des dysfonctionnements contenus dans le Statut des travailleurs de l’Education, l’application du décret présidentiel 14-266 concernant les diplômes d’études universitaires appliquées (DEUA) et de licence et la révision de l’arrêté ministériel relatif aux examens professionnels et la révision de la note éliminatoire dans la matière non essentielle».

Le collectif syndical revendique également «l’amélioration de la situation sociale des corps communs et des professionnels, l’abrogation de l’article 87 bis du code de travail et l’institution d’une prime incitative préservant leur dignité». Il s’agit également de la révision du régime indemnitaire et de la grille indiciaire des traitements des fonctionnaires en adéquation avec l’indice de vie, l’unification de la prime d’excellence dans les régions concernées (Sud et Haut Plateaux) et l’actualisation de la prime de zone sur la base du nouveau salaire de base.

R. N.

 

Comment (4)

    Anonyme
    21 février 2018 - 14 h 00 min

    A aucun moment ils ne demandent quelque chose pour améliorer le niveau….que pour eux que pour eux…..s ils voulaient gagner plus d argent ils auraient dû choisir un autre métier!!!!
    Je pense qu il faut des mesures radicales,se débarrasser de tous ces bras cassés et repartir avec de nouveaux enseignants motivés.
    Tous ces enseignants recrutés, sans formation ,ont déformés le système éducatif .

    Djemel
    21 février 2018 - 0 h 15 min

    Plus, plus, plus… toujours plus. Ouf, ils n’ont pas réclamé une prime pour arriver à l’heure à l’école, une prime pour ne pas s’absenter, une prime pour bien enseigner, une prime pour stimuler le désir de lecture chez les enfants, une prime pour écrire au tableau…
    Y-a-t’il une proposition qui a été faite par les syndicats pour améliorer la formation?

      Anonyme
      21 février 2018 - 13 h 54 min

      Excellent ,d accord 100% avec vous……

    PREDATOR
    20 février 2018 - 18 h 43 min

    une bande de dégénérés qui prend en otage des enfants
    Qu’attends « l’état » pour mettre un terme à ces syndicats oppotunistes

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