Le ministère de l’Education nationale nous écrit

Benghebrit cabinet
Mme Bengherbrit Nouria, ministre de l'Education nationale. New Press

Le chef de cabinet du ministère de l’Education nationale nous a fait parvenir la mise au point ci-après que nous publions intégralement.

«Suite à votre article paru sous le titre Pourquoi Benghebrit a refusé de recevoir l’Union des associations des parents d’élèves, j’ai l’honneur de vous informer que le ministère de l’Education nationale tient à vous apporter les précisions suivantes.

– Madame la ministre a bien reçu les membres du bureau de la wilaya de Béjaïa de la Fédération des associations des parents d’élèves, le mercredi 21 février 2018 à 14 heures. Ces derniers ont formulé officiellement une demande d’audience huit jours auparavant. De plus, ils activent officiellement sous la tutelle d’une fédération agréée, depuis le 9 juin 1992.

– Quant à la délégation de l’Union de wilaya des parents d’élèves (UPE), à aucun moment ses dirigeants n’ont déposé de demande d’audience. De plus, il n’existe légalement aucun document officiel prouvant un agrément national au nom de cette entité.

Toutefois, la présence d’un député comme membre de cette délégation de l’UPE (qui a coïncidé avec la venue des membres du bureau de la fédération citée plus haut) nous a amené à les faire recevoir. Ils ont été reçus par le conseiller en charge officiellement d’accueillir les élus de la nation quand Madame la Ministre est sollicitée par les obligations d’un agenda chargé. En aucun cas, il n’y a eu discrimination dans le traitement des audiences quand elles sont réglementaires.

Quant aux commentaires tendancieux faisant croire à une lutte entre parents d’élèves, il y a lieu de dire que, heureusement, il y a des parents d’élèves qui respectent les décisions de justice (déclarant l’illégalité de la grève) pour sauver la scolarité de leurs enfants.

Veuillez agréer, Monsieur le Directeur de la rédaction, l’expression de ma parfaite considération.

Le Chef de cabinet»

Ndlr : Dont acte.

Comment (8)

    Enya
    25 février 2018 - 22 h 04 min

    Bravo AP d’avoir publie cette mise au point cela vous honnore

    Anonyme
    25 février 2018 - 13 h 57 min

    « Quant aux commentaires tendancieux faisant croire à une lutte entre parents d’élèves, il y a lieu de dire que, heureusement, il y a des parents d’élèves qui respectent les décisions de justice (déclarant l’illégalité de la grève) pour sauver la scolarité de leurs enfants. »On ne sait pas si les fonctionnaires du ministère de l’éducation le font express ou s’ils sont vraiment ignorants en matière de droit, mais ils doivent se résoudre à accepter qu’une décision de justice n’acquière un caractère définitif qu’une fois les voies de recours épuisées. Autrement dit, la décision doit être signifiée au Cnapeste par huissier, pour permettre à celui-ci de faire recours devant une juridiction supérieure. Sans cela, la décision est nulle et non avenue. Cela ils le savent au ministère, mais ils continuent à tromper l’opinion publique… En fait, toute cette crise des enseignants a l’ apparence d’une crise fomentée et mise en chantier par le ministère qui voulait faire marche arrière sur ses engagements passés et la plate-forme qu’il s’était engager à respecter voilà plus de deux années…

    MELLO
    25 février 2018 - 12 h 17 min

    Réponse rapide et claire sur un sujet qui ne concerne, aucunement , la grève des enseignants. Si avec une telle célérité, une telle promptitude, le Ministère avait répondu aux enseignants , je ne dirais pas aux syndicats, toute cette situation serait évitée au moment opportun. Mais , vu les visées de confrontations et d’accusations , le Ministère avait abandonné son secteur au détriment de la scolarisation des enfants.
    Le peuple, le petit peuple est seul perdant dans ce cas.

    lhadi
    25 février 2018 - 10 h 14 min

    Aristote, lorsqu’il a affirmé que certains étaient faits pour commander et d’autres pour obéir, a commis une erreur monstrueuse. Les hommes naissent égaux en droits et en devoirs, égaux dans ce qu’ils peuvent attendre de meilleur comme de pire.

    Le problème est que certains oppriment leurs semblables. Il faut éliminer cette oppression et c’est à nous qu’il appartient de le faire. Certains traitent injustement leurs semblables et c’est à nous d’abolir ces injustices.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

      ayadi azzedine
      25 février 2018 - 11 h 21 min

      Aristote était un très grand philosophe. Il ne parlait que lorsque c’était nécessaire. Selon votre réflexion, vous accepteriez donc d’avoir un chef incompétent même s’il est votre égal?

        lhadi
        25 février 2018 - 15 h 03 min

        Quelles que soient les circonstances de la vie qui peuvent donner la richesse à l’un et réduire l’autre à la pauvreté,, et que la nature ait doté les êtres humains d’aptitudes et de compétences plus ou moins grandes, tous ont en commun d’être fait de poussière et d’être promis à la poussière, comme le dit le Prophète. Aussi faut-il que maitres, chefs, gouvernants et seigneurs abandonnent tout sentiment de supériorité par rapport au peuple, tout sentiment de charité à son endroit car, en l’occurrence, la charité n’est qu’une forme de condescendance. De tels sentiments doivent céder la place à la foi en l’égalité et la justice.

        Ces sentiments doivent devenir un élément de notre vision des choses et de notre jugement, un élément fondateur de notre sentiment national. Alors et alors seulement, nous pourrons nous convaincre tous que chacun de nous a droit à une vie utile et digne, et que l’enseignement et la culture, sous toutes leurs formes, sont la voie que nous devons suivre pour y parvenir. Alors, nous croirons tous ensemble que l’enjeu et la valeur de l’enseignement sont ceux de la vie même.

        C’est dans le cadre de cette société démocratique que l’indépendance, acquise au prix du sang, pourra être préservée et qu’il sera possible de construire une société forte militairement, économiquement, socialement et culturellement. Tout cela ne peut se faire que par le savoir et l’enseignement.

        La liberté et l’indépendance ne sont qu’un moyen de parvenir à un but : l’édification de la civilisation, qui est fondée sur la culture et le savoir, et sur la force et la richesse qui en découlent. Cela exige la construction d’une armée fière et puissante, la mise en place d’une économie nationale moderne et l’instauration d’une indépendance scientifique, artistique et littéraire. Pour cela, il n’y a qu’une seule voie : assoir l’enseignement sur des bases solides.

        Fraternellement lhadi
        ([email protected])

      chamok
      25 février 2018 - 18 h 11 min

      permettez-moi monsieur Lhadi de vous corriger sur les erreurs monstrueuses d’Aristote
      1-Aristote n’a jamais parle de naissances
      ni de droits ni de devoirs des individus
      relire la citation que vous avez ecrite
      2-Aristote a dit certains etres ont des dispositions pour commander et les autres ont des dispositions pour obéir
      sinon ses deux assertions ne s’excluent pas
      c’est la foire il n’y aura pas de civilisation.

    Réseau
    25 février 2018 - 10 h 13 min

    Nos ministres sont les meilleurs au monde dans toute les nations vivant avec des muselières!!! a chaque question la réponse est toute prête.

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