Santé : le manque de protoxyde d’azote risque de paralyser les blocs opératoires

PCH protoxyde d'azote
Les hôpitaux reportent toutes les opérations jugées non urgentes. D. R.

Par Hani Abdi – Plusieurs CHU et hôpitaux sont en manque de protoxyde d’azote, utilisé comme anesthésiant dans les blocs opératoires, a-t-on appris de sources sûres. Ce manque de protoxyde d’azote, importé, est dû à une pré-rupture des stocks au niveau de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH). Nos sources affirment que la direction de la PCH ont averti à temps les directeurs des hôpitaux afin qu’ils prennent les mesures nécessaires pour rationaliser l’utilisation de leurs stocks et éviter de tomber en panne sèche.

Certains hôpitaux ayant reçu cette note ont déjà commencé à rationaliser l’utilisation du protoxyde d’azote en utilisant les blocs opératoires que pour les cas urgents. Autrement dit, ils reportent toutes les autres opérations jugées «non urgentes». Nos sources assurent qu’aucune explication n’a été donnée quant à cette pré-rupture de ce produit anesthésique capital dans les interventions chirurgicales.

La pénurie de cet anesthésiant dans les hôpitaux algériens n’est pas une chose nouvelle. Elle a été vécue par le passé, dans la douleur, puisque l’activité opératoire tournait au ralenti et les rendez-vous repoussés à une date ultérieure. Si la PCH n’a pas communiqué sur le sujet, c’est visiblement pour ne pas affoler les malades en attente d’une intervention chirurgicale. Mais cette pénurie ne sera pas sans conséquences sur eux. Car, pendant la longue attente d’une intervention chirurgicale, la santé du malade pourrait se détériorer et hypothéquer ses chances de guérison. Le ministère de la Santé est vivement interpellé afin d’y remédier.

H. A.

Comment (2)

    Anonyme
    25 février 2018 - 20 h 08 min

    Suffit de demander à l’Espagne voisine elle vous enverra du protoxyde d’azote par conteneurs. Ou bien il suffit de mettre en route une unité chimique qui fabriquera ce fameux protoxyde d’azote, c’est pas difficile à faire savez-vous, suffit d’y penser, courage!

    Anonyme
    25 février 2018 - 18 h 35 min

    Manquait plus sue ça ! On se croirait en Algérie de la décennie noire!! Nous sommes citoyens d’un pays,
    où nous vivons en morts vivants au quotidien, et de surcroît, il nous est demandé de ne pas tomber malade!!!
    Un vrai pays de malades.

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