Amnesty réagit à la fermeture des bureaux de deux associations féminines à Oran
Réagissant à la décision des autorités de fermer les bureaux de deux organisations de défense des droits des femmes à Oran, à savoir Femmes algériennes revendiquant leurs droits (FARD) et l’Association féministe pour l’épanouissement de la personne et l’exercice de la citoyenneté (AFEPEC), Amnesty International a déclaré que «cibler ces organisations de défense des droits des femmes est une attaque honteuse au droit à la liberté d’expression et d’association». Il s’agit encore, selon cette ONG, «d’un autre exemple de l’inquiétante répression des organisations de la société civile de la part des autorités algériennes».
Amnesty, qui exhorte les autorités à «mettre fin à cette répression maintenant», affirme que les deux organisations «doivent être autorisées à reprendre leurs activités immédiatement, sans crainte de représailles», dénonçant des «tactiques» qui «rappellent une époque révolue» et qui sont «contraires aux obligations de l’Algérie en vertu du droit international».
«Le droit à la liberté d’association est nécessaire dans une société forte et dynamique. Plutôt que de chercher à restreindre les droits humains, les autorités algériennes doivent abroger les lois et les pratiques qui restreignent davantage l’espace pour la société civile et garantir que les défenseurs des droits humains puissent travailler dans un environnement sûr et favorable», conclut le bureau d’Alger d’Amnesty International.
L. S.
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