Exclusif – Mahmoud Abbas va démissionner pour cause de maladie

Mahmoud Abbas
Mahmoud Abbas. D. R.

Par Karim B. – Le président palestinien devrait se retirer incessamment de la vie politique, a appris Algeriepatriotique de sources informées. Mahmoud Abbas est atteint d’un cancer et ne pourra plus diriger l’Autorité palestinienne. Aussi, sa démission est imminente, indiquent nos sources. Des chancelleries étrangères ont d’ores et déjà été informées de ce changement, qui devrait s’opérer dans peu de temps.

On ne connaît pas, pour l’instant, le nom du successeur de Mahmoud Abbas. La situation extrêmement complexe qui prévaut dans la région, la rivalité tenace entre le Fatah et le Hamas qui fragilise la lutte du peuple palestinien contre l’occupation israélienne, et les bouleversements qui ont affecté toute la région du Proche-Orient font qu’il sera difficile de trouver un consensus autour de celui qui devra présider aux destinées de la Palestine.

Mahmoud Abbas a succédé en 2005 à Yasser Arafat, dont il a poursuivi la politique mais sans le charisme de son prédécesseur. Il a tenté, depuis son avènement à la tête de l’Etat palestinien, d’accélérer le processus de paix, mais la politique belliciste des différents Premiers ministres israéliens qui se sont succédé et les divergences profondes avec le Hamas – qui lui conteste la légitimité – l’ont empêché de faire aboutir sa politique de «démilitarisation» du conflit avec Israël.

Le président du Conseil législatif issu du Hamas, Abdel Aziz Doweik, ou le Premier ministre, Rami Hamdallah, pourraient diriger le pays en attendant que des élections soient organisées pour désigner celui qui succédera au Président malade, aujourd’hui âgé de 83 ans.

K. B.

Comment (13)

    Anonyme
    8 mars 2018 - 0 h 21 min

    J’ai toujours cru que Zéroual était le seul et unique président arabe (en fait, le véritable exemple du chaoui patriote, sincère, noble, fier et libre) qui a démissionné dans l’histoire !
    Total respect et chapeau bas pour ce grand monsieur qui a pu réunir les conditions nécessaires à la remise en selle du pays et à sa relance, notamment avec la loi de la rahma, que d’autres se sont appropriés sans la moindre vergogne !
    Pour l’histoire, j’aimerai enfin rappeler qu’en ces temps durs, Zéroual avait pris les destinées du pays alors que les caisses ne contenaient que… 300 millions de $ et que les autres «candidats» approchés se débinaient devant l’énormité du défi et préféraient retourner à leur confortable «traversée du désert» en Suisse et chez les enturbannés du Golf persique.

    hibeche
    7 mars 2018 - 19 h 19 min

    Pourvu qu’il y ait des élections libres et démocratiques (qu’on attend depuis 2009, fin de mandat de M.Abbas, reconduit tacitement, sous pression israélienne, occidentale, et arabe, de peur que Hamas l’emporterait) . Ça donnerait de la légitimité palestinienne au vainqueur pour faire la guerre ou la paix. Sans s’immiscer dans les querelles internes, par respect à leur lutte et leur cause, mais je ne souhaite pas qu’un Mohamed Dahlan gagne, ça sera le Sissi palestinien. La compromission.

    UMERI
    7 mars 2018 - 18 h 47 min

    Ce n’est pas une perte pour les palestiniens, après la mort programmée de Yasser Arafat,c’est l’immobilisme des dirigeants, qui a retardé la solution de ce conflit, vieux de 70 ans, malgré la lutte courageuse, de la jeunesse palestinienne et tous les sacrifices consentis.

    salah
    7 mars 2018 - 17 h 46 min

    Franchement BOUTEFLIKA est le meilleur même absent malade dans une chaise roulante double AVC il reste président

      Anonyme
      9 mars 2018 - 0 h 44 min

      En prenant les rênes du pays en 1999, il a formulé le vœux de mourir sur le koursi, et tout porte à croire qu’il a été bien entendu !

    Anonyme
    7 mars 2018 - 14 h 18 min

    Les querelles intestines entre le Fatah et le Hamas ont énormément affaibli la Palestine de l’intérieur dans sa lutte contre le sionisme israélien. C’est un manque de bon sens qui prive le peuple Palestinien d’aller de l’allant dans les négociations de paix avec Israël.
    Les dirigeants Israéliens ont détecté le maillon faible, et ils s’amusent à tirer sur le talon d’Achille comme ça leur chante. Une issue vers une fin du conflit ,semble plus compliquée que jamais aujourd’hui. Une perte de temps et d’énergie, depuis la mort de Yasser Arafat.

    Zaatar
    7 mars 2018 - 13 h 51 min

    Mahmoud en prend plein la figure parce qu’il est malade et parce qu’il annonce sa démission… et j’apprend qu’un arabe ne doit jamais lâcher le pouvoir… le nôtre de président n’est pas arabe je crois…

    Anonyme
    7 mars 2018 - 13 h 08 min

    Et qu est ce qu il attend,il doit s adresser au peuple Palestinien et declarer son incompetence a continuer ses fonctions.Il doit reunir son parlement et fixer la date des nouvelles elections ou dissoudre l autorite palestinienne issue des accords d oslo et donner la cle de la gestion des territoires occupes a l Etat d Israel,et saisir l ONU et toutes ses institutions pour faire appliquer le droit international d autodetermination des peuples vivants sous occupation etrangere.

    Moh
    7 mars 2018 - 13 h 07 min

    Un arabe ne lâchera jamais le pouvoir même si en contre partie on lui donne le paradis avec ses 72 vierges rubis sur l’ongle.

      Anonyme
      8 mars 2018 - 0 h 40 min

      Mais il s’en fichent des 72 vierges, parce qu’ils savent qu’elles n’existent pas ! Ce qui les intéresse par contre c’est d’avoir et de garder le pouvoir pour l’éternité même… au Paradis !

    Anonyme
    7 mars 2018 - 12 h 45 min

    Certes je ne doute pas de sa maladie qu’il se rétablisse incha Allah mais je suis sceptique quand à sa démission;en effet un arabe ne démissionne jamais de son poste;pour lui c’est un honneur et fierté de mourir en fonction ( on a vu Kadafi Sadam et d’autres avant eux se faire exterminer leurs familles que de laisser le pouvoir);dernièrement un cadre palestinien de haut niveau a déclaré que Mr Abbas n’avait pas les mains et que c’est Mr Dobermann pardon je voulais dire Mr Libermann qui dirigeait l’autorité palestinienne et c’est pour ça que j’ai des doutes sur sa démission

    PREDATOR
    7 mars 2018 - 11 h 09 min

    un exemple à suivre par ceux qui s’accrochent coute que coute

    Zaatar
    7 mars 2018 - 10 h 23 min

    Un moralité à en tirer. Un président malade démissionne, jugeant qu’il ne peut plus présider aux destinées de son pays…le problème est que ce n’est pas général…

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