Le ministère du Commerce revoit la liste des produits interdits à l’importation

Djellab marchandises
Le siège du ministère du Commerce. New Press

Une quarantaine de positions tarifaires seront introduites dans la nouvelle liste des produits interdits à l’importation, alors qu’une soixantaine de références actuellement interdites seront à nouveau permises. Il s’agit, entre autres produits, des arômes alimentaires dont l’interdiction avait suscité les appréhensions des producteurs de boissons organisés sous la bannière de l’Association des producteurs de boissons (Apab).

D’autres produits nécessaires à la production locale, dont des intrants utilisés dans l’industrie du plastique, seront à nouveau libres d’importation, indique, par ailleurs, Lyes Ferroukhi, directeur de cabinet du ministère du Commerce. Le responsable, qui s’exprimait sur la chaîne de télévision Ennahar, a précisé que les nouvelles dispositions seront applicables dès la promulgation d’un décret par les services du Premier ministère.

Il est à rappeler que le ministre du Commerce, Mohamed Benmeradi, a souligné récemment dans une déclaration à l’APS que la mesure de suspension de l’importation de certains produits permettra de libérer les capacités nationales de production, sachant que la majorité des usines algériennes ne tournaient qu’à seulement 20% ou 30% de leurs capacités réelles, car leurs produits, finis ou intrants, n’étaient pas achetés malgré leurs prix très compétitifs», avance-t-il.

C’est le cas, entre autres, des filières de la céramique et des boissons dont les prix des intrants produits localement sont inférieurs à ceux importés, selon le ministre. Le ministre avait espéré qu’une fois ces mesures de suspension levées, les opérateurs n’allaient pas retourner aux importations, car le véritable enjeu est d’ancrer la culture de consommer national.

Le ministre a, en outre, souligné que la mesure de suspension à l’importation de 851 produits devrait permettre à l’Algérie d’économiser un montant en devises de l’ordre de 1,5 milliard de dollars sur une année.

R. E.

Comment (5)

    Chaoui Ou Zien
    4 avril 2018 - 0 h 44 min

    « Soixantaine de références actuellement interdites seront à nouveau permises. Il s’agit, entre autres produits, des arômes alimentaires dont l’interdiction avait suscité les appréhensions des producteurs de boissons organisés sous la bannière de l’Association des producteurs de boissons. »

    Pas surpris du tout vu que Said Bouteflika a reussi a racheter la boisson N’gaous au dinar symbolique après l’avoir pousse a la faillite. Il ne va tout de meme pas mettre la clef sous la porte. Ce n’etait donc qu’une question de temps avant que cet interdit (affront) soit leve. Quant aux algeriens, ils continueront de boire le diabete a la bouteille.

    AUCUNE COMPARAISON
    3 avril 2018 - 22 h 50 min

     » ..C’est le cas, entre autres, des filières de la céramique et des boissons dont les prix des intrants produits localement sont inférieurs à ceux importés, selon le ministre.  »
    et la qualité ? qui a déja entendu parler ..? , on devrait parler de rapport qualité / prix , et non pas de prix !!!
    on compare des additifs alimentaires locaux ….de piètre qualité y compris ceux importés de chine , à des ingrédients fabriqués en Europe selon des cahiers de charges rigoureusement élaborés !
    si j’étais ministre , je n’aurais jamais procédé à interdire 850 produits juste pour économiser 1,5 milliard usd et créer des relations commerciales tendues avec les partenaires occidentaux qui , il faut le rappeler , détiennent le savoir , il leur sera simple d’augmenter les prix d’autres produits qu’on importe impérativement …c’est le cas de ce qui se passe dans le domaine du médicament …on interdit à des laboratoires pharmaceutiques d’importer des produits , ces derniers le répercutent par exmeple dans les prix des vaccins que nous sommes incapables de fabriquer …cela ne sert donc à rien d’interdire , mais plutot de laisser jouer la concurrence qui éliminera d’elle seule les mauvais produits !!!

    Kahina-DZ
    3 avril 2018 - 18 h 46 min

     »…des arômes alimentaires dont l’interdiction avait suscité les appréhensions des producteurs de boissons organisés sous la bannière de l’Association des producteurs de boissons (Apab) ».

    Il fallait être ferme, car on ne peut se permettre de jouer avec la santé des consommateurs. Ces arômes artificiels sont un poison cancérigène.
    Autrement, il faut exiger des arômes à 100% naturels ( BIO)

    Anonyme
    3 avril 2018 - 14 h 54 min

    Que bricolage,ont enleve ont remet et ont gagne du temps…etc aucune starategie

      Rachid
      3 avril 2018 - 20 h 27 min

      Des décisions irréfléchies

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