La campagne de boycott s’élargit à d’autres produits de consommation

mouton campagne
La campagne de boycott de la viande ovine est lancée. New Press

Par Lina S. – La campagne de boycott lancée par les citoyens à travers les réseaux sociaux prend de l’ampleur et s’élargit. Après les voitures et la sardine, la nouvelle campagne a pour titre «khellih m’âllaq» (laisse-le suspendu) et concerne la viande d’agneau dont le kilogramme ne dépasserait pas les 650 DA, alors qu’elle est vendue au double de son prix.

Cette campagne, qui touche de plus en plus de produits, a été provoquée par l’annonce faite par l’ex-ministre du Commerce, qui avait décidé d’afficher les véritables prix des véhicules automobiles à leur sortie d’usine pour avertir les citoyens des grandes marges bénéficiaires engrangées par les fabricants. Mais l’annonce faite par le membre du gouvernement était, en réalité, un aveu d’impuissance de l’Etat incapable de réguler le marché.

Les prix ont connu une augmentation vertigineuse depuis que l’Etat a décidé de recourir à la planche à billets et de bloquer les importations, croyant qu’en incitant les Algériens à consommer les produits locaux, cela allait permettre de juguler cette envolée des prix dont on ne sait pas jusqu’où elle peut aller. Tous les indicateurs montrent, en tout cas, que rien ne freinera cette cherté de la vie qui va en s’aggravant, tandis que le gouvernement se contente de «rassurer» les citoyens sur son caractère «conjoncturel» et «passager». Le Ramadhan est proche et les dépenses risquent de mettre à mal les ménages qui ont de plus en plus de mal à supporter les coûts exorbitants.

Si la campagne de boycott de la viande ovine a été précédée par celle du rejet des prix de la sardine –uniquement –, c’est, il faut le rappeler, parce que le prix des autres poissons est devenu tout simplement hors de portée depuis belle lurette.

L. S.

Comment (19)

    Anonyme
    5 avril 2018 - 18 h 49 min

    je suggere pour le prochain boycotte inchallah :
    LE PRIX DES BILLETS D AVION
    air Algérie et son complice aigle azur s en mettent plein les poches surtout qu ils on le monopole !!!
    un billet A/R en pleine saison coute presque 700 euros une honte!!!
    alors qu avec 700 E tu partirais au bout du monde avec 11 heures de vols sur l A 380 en asie ,au caraibe etc.. c est un scandale !!
    savez que pour air france paris -alger est la destination la plus rentables
    1heure 50 = 500 euros par personne sur un airbus a320 ,il consomme environ 6 ou 7 tonnes de kerosène grand maximum,aller retour ; c est bonbon !! même si il y a les taxes aeroportuaires..
    il faudrait boycotter ses voleurs ! comme ca , ça obligerais le gouvernement à ouvrir à la concurrence ,ou à agrandir ou construire d autres aéroport et acheter d autres avion..
    comme ça les prix seront abordables et plus cohérant…

    Boycotter
    5 avril 2018 - 17 h 48 min

    L’arme du peuple ces tout simplement le boycotte depuis des années qui s’engraisse sur le dos du peuple et avec sa bénédiction maintenant il c’est réveillé je l’espère et pour toujours

    Anonyme
    5 avril 2018 - 16 h 41 min

    Le boycotte voilà la solution y’a belle lurette que je le proposé en vain j’espère que sa va prendre de l’ampleur et sa deviendra l’arme du peuple inchallah…

      Anonyme
      5 avril 2018 - 17 h 16 min

      Amiiiiine !

    nectar
    5 avril 2018 - 15 h 46 min

    L’assistanat a son coté pervers et qui puise ces racines dans un système de prédateurs..Les premiers à créer cette inflation, sont les pouvoirs publics, par des salaires qui n’ont aucun lien avec le rendement..Je connais des directeurs centraux dans les services administratifs qui touchent entre 160 000. 00DA et 200 000.00DA, en passant leur temps à lire des journaux et à faire des mots croisés et on demande à un directeur d’une usine de production de faire des miracles, avec toutes les contraintes administratives avec un salaire maxi de 60 000DA..et se soumettre souvent à des injonctions qui viennent des plumitifs bureaucratiques..Un salaire, je suis désolé se mérite par la compétence, le sérieux et l’impartialité et non par le larbinisme, le parti pris, la soumission.. Si l’inflation est galope, c’est parce que les revenus, je ne dirais pas salaires sont distribués sans relation avec le travail, ni les rendements à même de créer de la richesse et un surplus..Notre pouvoir cré la misère et non la richesse, surtout pour ceux triment fort pour gagner leur croute…

    Anonyme
    5 avril 2018 - 14 h 35 min

    Rien ne peut résister à la volonté populaire .
    Le boycott est l arme efficace contre la spéculation voire le vol de ces pseudo entrepreneurs , commerçants et autres baggarrines

    malik
    5 avril 2018 - 14 h 25 min

    il faut afficher nos salaires et les comparer à ceux des gens du système et prouvons qu’il n’y a qu’eux qui mangent.

    Kahina-DZ
    5 avril 2018 - 12 h 48 min

    C’est la seule façon de faire plier la mafia du commerce.

    Anonyme
    5 avril 2018 - 11 h 48 min

    L ANARCHIE TOTAL DANS TOUS LES DOMAINES.

    BOYCOT
    5 avril 2018 - 8 h 54 min

    c’est au peuple de prendre son destin en main, le pouvoir en place ne fait qu’enrichir les riches et appauvrir les pauvres
    Boycotter toute cette classe politique jusqu’à ce qu’elle se mette au service de ce pauvre peuple ou qu’elle disparaisse

      Souk-Ahras
      5 avril 2018 - 10 h 55 min

      Bonjour.
      « c’est au peuple de prendre son destin en main ». C’est effectivement la « mission » que veut confier au peuple ce pouvoir (sans pouvoir autre que celui de la prédation et de la censure), pour mieux assurer sa pérennité.

      Hami
      5 avril 2018 - 14 h 32 min

      Le peuple de Novembre a consenti tous les sacrifices pour recouvrer la liberté et se débarrasser du joug colonial.Pourquoi ne le ferait-il pas aujourd’hui,pour en finir avec les prédateurs spéculateurs qui gagnent plus que les producteurs.Il n’en sortira que gagnant face à l’oligarchie et l’impuissance de notre état à mettre en place de contrôle des prix profitable tant au comsommateur final qu’au producteur et ecarter les intermédiaires qui volent et le producteur et le consommateur.Que peut-on attendre des pouvoirs publics qui laissent le cours du dinar s’établir par le change informel.Çà ne passe que dans notre pays!!!
      Le peuple algérien doit absolument en finir avec son statut d’assisté et d’encaisseur.

    awrassi
    5 avril 2018 - 7 h 54 min

    Pour analyser la chereté de la vie le plus objectivement du monde, il suffit de faire le rapport prix d’achat du produit ou du service / nombre d’heures SMIC à travailler. Ainsi, l’Algérien doit travailler 6 heures pour s’acheter un kilogramme de viande de mouton (12000 DZD / 1200 DZD). En comparaison, le Français travaille 1,5 heure tout au plus. Corrigez-moi si je me trompe … Alors que la Nouvelle Zélande et l’Argentine pourraient nous fournir wa ichab3ouna hata … , comme on dit chez les Chaouis impolis !

    Anonyme
    5 avril 2018 - 7 h 34 min

    Un exemple de comportement citoyen. Dans un pays limitrophe, un boucher venu d’europe a ouvert une boucherie tout ce qu’il y a de moderne. A l’ouverture, il afficha des prix légèrement supérieurs au concurrent du fait que sa boutique était bien équipée, propre etc… Au bout d’une semaine, il ne vendit pas un gramme de viande. Pour connaître les raisons de cette mévente, il alla s’enquérir auprès des citoyens qui lui répondirent que si sa boutique était vraiment moderne; belle et propre, c’était bien mais que ceci ne justifiait pas la moindre augmentation du prix. Alors, soyons citoyens et laissons-leurs leur produit pourrir suspendu
    ou dans les étals. Vous verrez qu’ils reviendront dare-dare à plus de raisons. OGHORBOU, YA3RAF MA GHARBOU, disent nos anciens.

    Zaatar
    5 avril 2018 - 7 h 34 min

    Bien évidemment les prix ne peuvent pas s’envoler indéfiniment. Un équilibre doit se créer d’une manière ou d’une autre. Le problème est que l’on connait pas où se situe cet équilibre… il peut être au niveau d’un ras le bol général et d’une explosion sociale. Et là, il n y a plus rien à boycotter, ni à acheter, ni à vendre ni à juguler. Ça sera du tag 3ala men tag autant pour les citoyens lambda acheteurs, les revendeurs que les messieurs responsables de cette situation et qui sont au pouvoir depuis 62. Il y a une limite à tout (sauf à l’Univers). Et de cette situation calamiteuse que l’on connait depuis quelques dizaines d’années maintenant naîtra certainement une autre dont on ignore la saveur mais qui pourrait venir voir le jour après une douloureuse période et de violents moments.

      awrassi
      5 avril 2018 - 10 h 43 min

      J’ai appris qu’en islam, le prix « juste » se calcule ainsi : prix de revient + 10 %. Le problème, c’est le calcul du coût du prix de revient … Et là tout est permis. Ensuite, il y a la rareté du produit qui influe sur le prix de vente également. Cette rareté pourrait être réduite par l’ouverture de notre marché aux concurrents internationaux. Mais là encore, l’Algérien ne sait pas du tout ce qu’il en est …

        Anonyme
        5 avril 2018 - 11 h 32 min

        Ne confonds pas entre un sachet de lait et le bon dieu…restons sur terre.

          awrassi
          5 avril 2018 - 16 h 03 min

          Je ne confonds rien. je dis juste que si le prix de revient d’un sachet de lait est de 20 dinars, ce sachet devrait être vendu « hallalement » 22 dinars. Au-delà, c’est « haram ». Sommes-nous ou ne sommes-nous pas un pays constitutionnellement musulman ?!!! Donc, si nos commerçants étaient musulmans, nos prix seraient PEUT ETRE déjà plus bas …

    Anonyme
    5 avril 2018 - 7 h 15 min

    Tout depuis un certain Avril 1999 est hors de portée du simple citoyen et mis gracieusement au profit des lèche bottes sue le cercle de ces derniers n’a cesse d’augmenter.La majorité écrasante du peuple ne pense qu’a comment terminer les fins de mois alors pour aller vers les viandes rouges et les poissons fruits ça même dans les rêves ne les perçoit pas .Pour la voiture il lui faudra la patience de Sidna Ayoub

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