Les médecins résidents tiennent à l’annulation du caractère obligatoire du service civil

résidents service civil
Les résidents sont décidés à poursuivre la grève jusqu’à l’annulation du service civil. New Press

Par Meriem Sassi Les médecins résidents membres du Collectif autonome des médecins résidents (Camra) ont réitéré ce matin, lors d’une conférence de presse tenue au siège du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), leur décision de poursuivre la grève entamée depuis plusieurs mois, estimant que le compte rendu de la réunion de négociation organisée il y a quelques jours avec le ministère était «en contradiction avec les engagements verbaux du ministre».

Les membres du collectif des médecins se sont relayés pour décortiquer les points inscrits dans le compte rendu publié par le ministère à l’issue de la réunion, refusant en bloc «les propositions non effectives», selon eux, du ministère. Les résidents s’accrochent ainsi à leur principale revendication concernant «l’annulation du caractère obligatoire du service civil».

Il est à rappeler que suite au refus des assemblées générales des médecins résidents de suspendre leur grève, le ministre de la Santé, Mokhtar Hasbellaoui, a annoncé une nouvelle réunion avec les représentants du Camra dans les prochains jours.

«J’ai instruit mon cabinet pour programmer une nouvelle réunion avec les représentants du Camra en vue d’apporter les éclaircissements nécessaires pour que nos jeunes médecins résidents reprennent le travail», a déclaré M. Hasbellaoui en marge 24e Congrès national de la Société algérienne de la médecine interne.

M. S.

Comment (28)

    Anonyme
    7 avril 2018 - 6 h 42 min

    Ces residents doivent faire leur service civile ou bien leur service militaire pour 2 ans comme tout le monde.

    Fodil
    7 avril 2018 - 2 h 00 min

    Les vrais algériens ne doivent jamais oublier que lors du Référendum de 1962 ayant conduit l’Algérie a son indépendance, 900.000 millles personnes avaient voté pour que l’Algerie restera française et que parmi ces 900.000 il y avait certes, des pieds noirs mais aussi des soit disant algériens.
    Wal fahem yaf’ham la relation de mon post avec cet article.

    Makhloufi
    7 avril 2018 - 1 h 43 min

    Le gros problème dans cette histoire est qu’il semble que la majorité des meneurs de ce mouvement sont des sympathisants du MAK.

    RasElHanout
    7 avril 2018 - 1 h 39 min

    C’est dommage de relever que n’importe qui en Algérie peut devenir médecin résident, tout comme je comprend mieux maintenant pourquoi n’importe quel algérien lambda préfère se soigner en dehors du pays s’il avait les moyens financiers.

    Kader
    7 avril 2018 - 1 h 34 min

    Mme Mériem Sassi vous êtes sûre que la personne sur la photo est un médecin résident et non pas un terroriste de l’EI ?

    Wallah que ma question est très sérieuse.

    Keltoum
    7 avril 2018 - 1 h 29 min

    Très certainement que dans le cursus de formation de cette génération de medecins il manquait le module du civisme et du patriotisme et c’est dommage pour eux !!!

    Sidali
    7 avril 2018 - 1 h 24 min

    C’est toujours ainsi quand on permet à n’importe qui de pratiquer des métiers nobles comme la médecine à laquelle médecine on ne doit y aller que par vocation et donc par amour.

      benchikh
      7 avril 2018 - 17 h 24 min

      @Sidali,les deux mots importants(vocation,amour) que les pays du sud doivent apprendre dans leur enfance par leur parents: « on ne fait pas un travail qui nous plaît pas, parce-qu’on ne réussira jamais, et on vivra une vie de stress contre notre entourage. comme ils disent « l’argent ne fait pas le bonheur. »

    BabElOuedAchouhadas
    7 avril 2018 - 1 h 20 min

    Sans être médecin je dirais que le Secteur de la Santé est malade d’un égoïsme aiguë de ses praticiens.

    Yeoman
    7 avril 2018 - 0 h 28 min

    Je n’aimerais pas être soigné par le type sur la photo.

    co5
    6 avril 2018 - 21 h 18 min

    « ils demandent de le rendre efficace  » «l’annulation du caractère obligatoire du service civil» hé le virus, rendre ou annuler ? bac +12 grâce aux sacrifices des martyrs d’hier et d’aujourd’hui et des algériens « des années de braises ».

    ChitaDZ
    6 avril 2018 - 17 h 53 min

    Nos Vaillants Moudjahidines et Notre Glorieuse armée National de Libération et Nos Chouadas doivent se retourner dans leur tombe si ils voyaient cette jeunesse qui demandent un changement et un modernisme !!
    Si j’étais Ministre de la Santé les manifestations serais interdite et toute réunion interdite !!
    La Matraque ne parle pas mais elle règle les conflits !!

    benchikh
    6 avril 2018 - 16 h 27 min

    j’aimerais qu’on parle ici ensemble sur les avantages que l’Etat algérien offre comme un budget énorme sur l’éducation, qui précède le budget sécuritaire de notre armée.A la fin de compte ,au lieu de remercier et donner un peu de sacrifice, comme une monnaie de reconnaissance de toutes ces années qui ont suivis ses études,on se transforme à une cadre féroce ,égoîste,non responsable.Comment ce pays peut avancer avec cette mentalité??!!!.

    karabendouz douze
    6 avril 2018 - 15 h 42 min

    depuis que ces fameuses grèves ont débutées, j’ai longtemps pensé à l’EVC (Examen de validations connaissances) ) (france) que chaque futur médecin y pense dés sa première année d’études précliniques jusqu’à la fin de celle de sa future spécialité.
    vous posez cette même question à n’importe quel médecin en formation, s’il vous répond que cela n’a jamais été son soucis: excusez moi c’est un menteur.
    je m’étais astreint à cette étude pour convaincre un collègue dont l’enfant se rêvait médecin spécialiste en une des disciplines médicales en DZ. cet enfant a passé,( après son bac) 11 années d’études en médecine (jusqu’à sa spécialité) puis 10 ans dans un services hospitalier de la zone nord de DZ; Il a tenté d’entrer par d’autres portes dans le secteur de la formation médicale A FSA…etc,en FR. toutes ont échouée; En 20016 l’enfant a réussi son EVC et le papa était très content. Je lui ré explique que son enfant n’a fait que la moitié du parcours qui l’attend. il doit d’abord lui même trouvé un service hospitalier de formation des internes (français) qui veuille de lui, qu’il doit refaire sa formation de résidanat en DZ, qu’il doit ensuite passé un premier examen qui doit lui permettre d’exercer son métier dans le publique ou le privé puis enfin un autre examen de fin de formation. cela fait beaucoup et beaucoup d’années après le bac. ne dit on pas dans notre arabe dialectal » qu’il apprend d’abord à coiffer les chauves avant de se lancer à coiffer ceux dont le moindre poils sur leur têtes est couvert par une assurance dont la moins chères est celle de la sécu sociale. apprenez et réapprenez et prenez tout le temps qu’il vous faut. ailleurs la vie coute très chère aussi bien pour le médecin que pour le service hospitalier qui l’emploi. En DZ il peur arriver n’importe quoi lors d’une consultation médicale, on dira que c’est le MEKTOUB

    agarziz
    6 avril 2018 - 15 h 39 min

    Bien que totalement solidaire avec ces jeunes, je pense qu’il est temps que les médecins algériens accomplissent leur mission de la même manière que leurs confrères du monde entier (qui pour la plupart se ruinent et ruinent leurs parents pour payer leurs études contrairement à l’Algérie) qu’ils voient leurs patients comme des êtres humains et non pas comme des pourvoyeurs de billets de banque qu’on expédie en 30 secondes! il est temps qu’à l’instar de leurs confrères du monde entier ils viennent au secours du malade immobilisé chez lui, de nuit comme de jour et qu’ils ne les laissent pas crever comme des chiens…

      Brioche
      6 avril 2018 - 16 h 22 min

      Ya pas que la santé qui tue t’a aussi la bêtise.
      Toutes les études ailleurs sont ruineuse et pas seulement médicales.
      Mettez les mêmes instruments et moyens qu’ailleurs et vous aurez les mêmes résultats mais certains de nos décideurs ont eu leurs postes avec de faux diplômes ce qui explique pas mal de choses, contrairement à ces jeunes médecins.
      Sachez qu’en France il ya des déserts médicaux également et ce n’est pas pour autant que le service civil a été imposé mais contrairement à ici tout est mis à la disposition des nouveaux diplômés pour les attirés et surtout les garder.

    Anonyme
    6 avril 2018 - 15 h 28 min

    Ces résidents sont trop gâtés,dans quelques jours ils vont demander le diplôme sans avoir passer d examens!!!
    Dans tous les pays du monde il y a u service civil pour les médecins,ils devaient le savoir quand ils ont choisi ce cursus??
    J étais d accord avec eux quand ils demandaient une amélioration des infrastructures et des prises en charge maintenant ils refusent carrément de soigner des gens ,à quoi sert le serment d hypocrate alors!!

      elgat
      6 avril 2018 - 19 h 17 min

      Pourquoi seuls les médecins sont ils assujettis au service civil ? pourquoi seul Les médecins sont ils contraint de faire le service national au delà de 32 ans d’age?. Les résidents ont tout a fait le droit de réclamer l’application de la constitution pour le chapitre Egalité des citoyens en droit et en Devoir.Il faut que l’Etat prenne une décision, soit généraliser cette tendance a tout les études supérieure soit tout simplement l’abroger . les agriculteurs algeriens ont aussi besoin de se faire accompagner par des agronomes , les justiciables démunis ont besoin du conseils d’avocats et citadins qui construisent leur maisons on besoin des conseils de l’architecte etc. pourquoi pas un service civil pour ces catégories . Il faut aussi réfléchir a l’avenir, l’attractivité des jeunes bacheliers pour les branches médicales n’est plus aussi évidente que dans le passé.D’ailleurs pourquoi faire de trés longues études avec un bac brillant pour finir avec un salaire de maître d’école. Si rien n’est fait il ne faudrait pas s’étonner que dans quelques années l’Algérie importerait des médecins d ‘ailleurs, sans aucun niveau comme on l’a fait pour les enseignants en arabe dans les années 60.Le combat des médecins et le combat de tout algeriens lucide.

    Citoyenne
    6 avril 2018 - 14 h 57 min

    Quel gâchis !!!!! ….. Pauvre Algerie avec cette nouvelle génération ( excusez-moi : ceux sont de grands imbéciles , des diplômés avec des petits pois dans la cervelle ) ….. Je suis de la génération des diplômés des années 80, 90 ….. Quel différence de niveeau , de serieux, de sacrifice qui nous sépare ….. À notre époque c’était tout à fait normal d’effectuer son service civil …… Dans différentes wilayas ….. Notamment le sud ( Bechar, Tamanrasset, etc …..) ……. Ce qui me désole : ceux sont soit disant des médecins ……. Quel TITRE !!!! …… Wouawou ……. Un titre sans déontologie …… C’est un titre , un statut à l’Algerienne …… : Attention !!!! …. Rani Tbib …… Tbib de quoi ??? …… Puisque donner 1 ou 2 années de ta vie professionnelle à des régions reculées de notre pays …… Ça te rend malade ….. Dommage pour des médecins d’être atteint de la maladie de la bêtise , de l’égoïsme , etc ……

    J’espère que parmis tous nos futures diplômés ……. Il y aura encore des personnes dignes d’être Algerien.

      Brice Hortefeux
      6 avril 2018 - 16 h 12 min

      Merci pour analyse, justement pour revenir sur ce que vous disiez sur l’ancienne génération celle d’aujourd’hui a au moins le cran pour changer les choses car vous voyez le résultat des grandes cervelles des générations antérieures.
      Merci de balayer devant sa porte avant de critiquer et dites moi quel est ce secteur dont vous en êtes fiers qui a fait mieux que le secteur médical.

        co5
        6 avril 2018 - 21 h 04 min

        « Brice Hortefeux » un pseudo d’un larbin de fafa ou un serviteur de mémé6

        Citoyenne
        6 avril 2018 - 23 h 17 min

        Contrairement à ceux qui pour vous ont le cran de faire avancer les choses …… Notre génération à fait en sorte que l’Algerie reste debout malgré tous …… Les professeurs en médecine , les professeurs des universités des sciences , etc ……
        Le cran de faire avancer les choses Mr Hortefeux de pacotille ( choisir comme pseudo le nom d’une personne qui n’a rien d’Algerien en dit long sur vous ) ….. C’est de savoir se sacrifier et de lutter dans l’intérêt général et non pas à penser qu’à sa petite personne en délaissant des malades …… Nous savons très bien que le secteur médical va mal ( infrastructures, moyens , etc ….. ) ….. Ce n’est pas une raison pour tirer sur l’ambulance ….. Pour un service civil !!!!! …… Que ces médecins refusent ….. Pour quelles raisons ???? …… Je sais : pour le petit confort du petit notable plouc …… Qui prefere se la peter dans sa houma ou sa famille que d’aller se dévouer pour des personnes vraies, honnêtes , avec du cœur .
        Mr Hortefeux de pacotille ….. Nous ne sommes pas des grandes cervelles de l’ancienne génération ….. Nous sommes tout simplement des hommes et des femmes , simples qui ont le sens du sacrifice, du devoir ….. Peut importe votre jugement ……. Nous le respectons ….. Partager c’est notre devise.

          Anti virus
          7 avril 2018 - 0 h 31 min

          Chère citoyenne dévouée,
          Joignez l’acte à la parole et allez faire le service civil pour montrer l’exemple encore à cette génération de plouc, je suis sûr que vous serez en première ligne lors des manifestations par la suite.
          Pendant les années noires ya pas que les professeurs qui ont luttés par leur présence, yen a aussi qui ont sauté dans le premier avion, ya eu surtout les milliers d’étudiants de toutes parts qui ont bravé le terrorisme pour aller étudier et garder ainsi les universités ouvertes et le pays debout.
          Et pour votre gouverne c’est aussi ces ploucs de spécialistes non professeurs qui ont aussi soigné les petites gens.
          Un seul héros le peuple.

    Kahina-DZ
    6 avril 2018 - 14 h 52 min

    Ces médecins ont le droit de demander l’amélioration de leur situation, mais je crois qu’ils ont exagéré dans leur refus du service civile.
    Je crois qu’il faut régler le problème avec un vaste programme de développement socio-économique qui permettra à ces régions isolées-oubliée de sortir de leur isolement.

    Mohamedz
    6 avril 2018 - 13 h 20 min

    99% de ces médecins résidents n’auraient jamais eu ce statut de privilégier sans le pétrole algérien du grand Sud dont les populations sont dans un total dénuement sur le plan de la couverture sanitaire.

    De la part d’un retraité qui a fait son service national de 24 mois à l’EFOR de Blida à l’age de 34 ans et avec un Bac+8 (ingéniorat et un Doctorat scientifique obtenu dans l’une des plus grandes universités de l’Europe Occidentale) et j’en suis fier.

      Anti virus
      6 avril 2018 - 16 h 01 min

      Bravo monsieur pour votre doctorat d’Europe occidentale, ces médecins se battent justement pour ne pas être obligés d’aller exercer leur talent ailleurs que dans leur pays et dieu sait combien de « Mokhs » ce pays a perdu.
      Ces médecins que vous insultez ont fait et font encore ce foutu service civil pour le résultat que vous voyez quotidiennement. Ils ne demandent pas son abrogation ils demandent de le rendre efficace car envoyer un médecin sans moyens au sens large pour renvoyer des patients vers d’autres structures hospitalières du Nord et repartir chez lui quelques mois après en laissant le même problème se perpétuer encore et encore n’est pas se qui se fait de plus intelligent.
      Pour finir, monsieur, ces médecins ne sont pas des privilégiés ils ont eu une bourse de 2700 DA le trimestre comme tous les autres et ont un salaire de base de 45000 DA pour des études de bac + 12 et en plus leur parents se sont aussi battus et sacrifiés pour ce pétrole que vous cherissez qui vous a permis de faire des études en Europe occidentale.

      Kader
      6 avril 2018 - 17 h 34 min

      @Mohamedz/ Merci pour votre temoignage d’une generation a laquelle j’appartient avec fierte et qui a toujours ete bcp moins ingrate que celle que nous avons aujourd’hui malheureusement

        Anti virus
        7 avril 2018 - 0 h 12 min

        De quelle génération vous parlez monsieur ?
        Celle des faux moudjahidins ?
        Celle qui s’accrocher aux coursis coûte que coûte
        et qui ne laisse pas les plus jeunes prendre leurs places?
        Celle qui s’est endormie et qui a laissé ce pays à la dérive pour le résultat que vous voyez?
        Si cette génération est à blâmer soyez sûr qu’elle ne vient pas de nulle part, comme on dit chez nous  » oued El kelba….
        A votre place je ne serai pas si fier de votre génération qu’on voit encore à l’oeuvre encore et encore

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