Importation : le FCE et l’UGTA réagissent aux pressions de l’UE sur l’Algérie

Sidi FCE
Abdelmadjid Sidi Saïd en compagnie du patron du FCE. New Press

Par Hani Abdi – Le Forum des chefs d’entreprise (FCE) et l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) réagissent aux récentes déclarations de hauts responsables de la Commission de l’Union européenne sur les interdictions d’importation de certains produits décidées par le gouvernement algérien. Dans une déclaration commune, ces deux organisations, signataires du pacte national économique et social, expriment leur «préoccupation» à la suite de ces déclarations récurrentes de hauts responsables d’institutions de l’Union Européenne sur les mesures engagées par l’Algérie pour faire face au déséquilibre important de la balance des paiements et au déficit budgétaire qui menaçaient sa souveraineté financière et économique».

«A l’évidence, ces mesures de protection ne remettent nullement en cause la volonté de l’Algérie de consolider sa coopération économique avec ses partenaires stratégiques dont l’UE fait partie», soulignent le FCE et l’UGTA, qui disent appuyer entièrement et sans réserve les efforts de l’Algérie visant à réduire le déficit de la balance des paiements et à diversifier son économie. «Eu égard à la conjoncture qui peut produire des conséquences graves sur l’économie nationale, il nous paraît que nos partenaires devraient plutôt appuyer les efforts de l’Algérie tant les réformes introduites sont de nature à renforcer ses performances économiques et, de façon corollaire, à intensifier le volume de sa coopération internationale», lit-on dans cette déclaration.

Le FCE et l’UGTA soulignent dans ce sillage que «la montée des protectionnismes dans de nombreux pays dits développés et industrialisés n’a pas provoqué de réactions de cette nature». Ils considèrent ainsi que «les actions entreprises par l’Algérie pour protéger son économie ne relèvent nullement d’une volonté de restreindre les échanges commerciaux mais de mieux maîtriser les importations, précisément dans le cadre de son redéploiement économique». «L’Algérie, faut-il le rappeler, a toujours été un partenaire fiable dans ses relations économiques bilatérales et multilatérales pour lesquelles elle a constamment plaidé pour l’application du principe gagnant/gagnant», concluent le FCE et l’UGTA.

La réaction de ces deux organisations interviennent une semaine après les propos de la commissaire européenne au commerce, Cecilia Malmström, accusant l’Algérie d’avoir failli aux dispositions de l’accord qu’elle a signé avec l’UE, notamment en ce qui concerne la libre circulation des marchandises.

H. A.

Commentaires

    kebch bounetah
    18 avril 2018 - 20 h 04 min

    et de toute façon si l’Algérie voulait diminuer ses importation en provenance de i’union malgré un accord de libre échange ,elle pourra le faire car l’union européenne va sans doute balayer d’un revers de la main les recommandations du tribunal européen concernant l’accord de pêche pour les eaux territoriale du sahara occidentale , alors l’Algérie doit faire la même chose avec les accords bilatéraux , comme ça tout le monde s’en fout des lois

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