Le FFS appelle les journalistes à dénoncer les pressions et la censure

Laskri FFS
Ali Laskri. D. R.

Par R. Mahmoudi – A l’occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse célébrée le 3 mai, l’instance présidentielle du FFS appelle les journalistes à dénoncer les pressions et la censure exercées sur la profession.

Dans son premier communiqué depuis son élection le 20 avril dernier, à l’issue du congrès extraordinaire du parti, et rendu public ce mercredi, l’instance conduite par Ali Laskri exhorte les professionnels de la presse à «résister à la machine de propagande caractéristique de toutes les dictatures visant à contrôler les idées, les pensées et les esprits, en transformant les médias en fabrique du consentement, de l’acceptation et de la soumission».

Le parti fondé par Hocine Aït Ahmed invite également les journalistes algériens à donner de la visibilité par leurs écrits aux «porteurs de l’espérance démocratique et acteurs du changement de régime».

A cette occasion, le FFS rend hommage à tous les journalistes qui ont payé de leur vie pour «faire avancer la situation de la presse dans le monde entier, en Algérie notamment».

R. M.

Comment (3)

    MELLO
    3 mai 2018 - 9 h 02 min

    Pendant que les journaux parlent de lois qui menacent l’avenir de la presse et la liberté d’expression, la rue, elle, regarde les dérapages et les dérives d’une corporation qui s’est « policiarisée » à outrance sans que personne ne le lui demande, un milieu ouvert, où n’importe qui peut se prévaloir journaliste, un milieu infesté d’aventuriers incendiaires, de calamités culturelles et intellectuelles qui ont empêché volontairement l’émergence de vraies élites. Pour beaucoup de lecteurs , le bras de fer qui oppose certains journaux au gouvernement, la presse n’aura été douée que pour détruire les valeurs fondatrices qui rassemblent et unissent le peuple Algérien. Pourtant , sans le savoir, et pour faire face au litige qui l’oppose aux pouvoirs publics, la presse utilise une terminologie marquée par des expressions telles que: acquis démocratiques, liberté d’expression, métier noble, quatrième pouvoir, garants de la société. Mais, sur le terrain et au quotidien, qu’en est-il dans les faits? Comment les lecteurs voient les menaces que le pouvoir brandit à la face de notre presse bien pensante? Notre presse a-t-elle été guidée par le devoir de vérité? A-t-elle servi le pays et les intérêts du peuple?

      MELLO
      3 mai 2018 - 14 h 37 min

      Les exemples les plus vivaces sont ces médiatisations de phénomènes qui n’ont d’autres visées que l’abrutissement de la société, comme celui du village de Djediouia, à quelques kilomètres de Relizane, le cas du bouc d’un éleveur qui donne du lait béni ! Une fois l’information a été donnée par les médias fanatisés et islamisés, le village de Djidiouia s’est métamorphosé en lieu de pèlerinage médical ! Des quatre coins d’Algérie les hommes et les femmes se bousculent devant la demeure du propriétaire de ce magique bouc afin de s’offrir une dose du lait du béni bouc. Une fois de plus, et après l’urine du chameau qui guérit le cancer, voici le lait du bouc qui traite toutes les maladies chroniques ! Tout ce charlatanisme à caractère religieux ou  » scientifiste » est appuyé et soutenu par les forces dormantes de l’intégrisme et de l’obscurantisme. Il est diffusé et pris en charge par des médias télévisuels conservateurs qui nuisent à la santé culturelle, spirituelle et intellectuelle de notre société, sans oublier toute cette médiatisation du RHB, supercherie qui aura duré 9 mois. Notre presse a-t-elle été guidée par le devoir de vérité? A-t-elle servi le pays et les intérêts du peuple?

    Anonyme
    2 mai 2018 - 15 h 46 min

    le discours du Président Bouteflika est bien meilleur il a ciblé l’essentiel du travail de journaliste tout en les plaçant sur un piédestal

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