Ould-Abbès : «L’opposition est atteinte d’Alzheimer»
Par Hani Abdi – Le secrétaire général du FLN, Djamel Ould-Abbès, attaque à nouveau les partis de l’opposition qui dressent un tableau noir de la situation générale du pays. S’exprimant aujourd’hui à l’ouverture du regroupement régional du parti à l’ouest du pays, Djamel Ould-Abbès accuse les forces de l’opposition de souffrir de la perte de la mémoire. «L’opposition, qui noircit la situation de l’Algérie, est atteinte d’Alzheimer car il est difficile d’ignorer tout ce qui a été réalisé et accompli durant ces dix-neuf dernières années en Algérie», a-t-il déclaré devant les caméras. Le chef de l’ex-parti unique a énuméré quelques grandes réalisations dans plusieurs domaines.
Le secrétaire général du FLN affirme qu’il n’y a pas un domaine dans lequel l’Algérie n’a pas enregistré des avancées considérables. Pour lui, grâce à la lucidité et à la vision du chef de l’Etat, le pays est aujourd’hui cité en exemple dans plusieurs domaines. Le chef du FLN, qui appelle le président Bouteflika à brigueur un nouveau mandat, assure que le bureau politique qu’il préside a sérié tout ce qui a été réalisé durant les dix-neuf ans de règne de Bouteflika et sera publié afin que les Algériens connaissent la situation réelle du pays. C’est aussi pour contrer «les discours alarmistes, défaitistes et catastrophistes» de l’opposition.
Djamel Ould-Abbès semble ainsi répondre aux constats alarmants établis par plusieurs partis de l’opposition ces dernières semaines. Parmi ces partis, il y a le Parti des travailleurs, le FFS, le RCD, Jil Jadid et Talaie El-Houriyet. Le SG du FLN, qui mène une véritable campagne pour la «poursuite par Bouteflika de sa mission à la tête de l’Etat», occupe depuis quelques semaines le terrain en multipliant ses sorties médiatiques.
Fortement appuyé par la présidence de la République, Djamel Ould-Abbès semble ainsi imperturbable par les voix discordantes du FLN. Même les agissements de l’ancien secrétaire général du parti Amar Saïdani, dont on dit qu’il était proche de la Présidence, n’ont pas eu raison de la «détermination» de Djamel Ould-Abbès, qui affirme qu’il ne bougera pas de son poste avant la présidentielle de 2019.
H. A.
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