Présidentielle 2019 : le rendez-vous «ne figure pas pour l’heure dans l’agenda du FFS»

FFS présidentielle
Le premier secrétaire général du FFS, Hadj Djilani. New Press

La prochaine élection présidentielle prévue en 2019 «n’est pas inscrite pour le moment dans l’agenda du Front des forces socialistes (FFS)», a indiqué, lundi à Bouira,  le premier secrétaire national du parti, Mohamed Hadj Djilani.

«Le FFS est (..) préoccupé par la situation sociale et économique précaire que vit le citoyen algérien, et non pas par la présidentielle (…)», a déclaré à l’APS Djilani à Aomar (nord-ouest de Bouira), en marge de sa participation à la commémoration du 14e anniversaire de l’assassinat de l’ancien élu communal et militant du parti Ali Azrarak.

Il a estimé que l’Algérie traverse une situation économique et politique «difficile et dont l’issue nécessite la mobilisation de tous les citoyens, qui doivent œuvrer tous ensemble pour sauver le pays et aller vers une deuxième République, vers un Etat de droit, de démocratie fondé sur le respect des libertés et un véritable consensus national».

«J’appelle les Algériens et les Algériennes à se mobiliser davantage pour parvenir à un véritable Etat de droit et social, conformément à la charte et principes du 1er Novembre 1954», a-t-il dit, réaffirmant l’engagement du FFS de «poursuivre le travail pour la concrétisation de la feuille de route tracée par son leader historique, Hocine Ait Ahmed».

R. N.

Comment (3)

    MELLO
    4 juin 2018 - 20 h 32 min

    Des élections présidentielles, les Algériens ont en vécu depuis l’ère de Boumedienne, mais est ce que les choses ont changé ? Sûrement pas. Le système reste toujours entre les mains de cette caste qui se nourrit de la rente. Ce n’est pas une autre élection ,présidentielle soit elle, qui pourra changer quoi que ce soit, c’est donc la vision du FFS qui ne croit pas en cette élection. En 1999 , Feu Hocine Ait Ahmed avait vécu l’amère expérience ,lui et ces collègues candidats d’une élection verrouillée, ce qui les a poussé à se retirer la veille. Depuis l’expérience de l’ouverture démocratique en 1989, le champ de libre expression s’est retrouvé purement et simplement réduit à néant. Le pouvoir en place impose son agenda et décide du résultat de toutes les consultations électorales, de ce fait le FFS n’envisage, en l’état actuel,,aucune participation dans le cadre de ce rendez vous de 2019. Le droit à l’autonomie de décision reste un principe fondamental pour ce parti.

    LOUCIF
    4 juin 2018 - 15 h 51 min

    Dixit le FFS : « pour les Présidentielle 2019 : le rendez-vous ne figure pas pour l’heure dans l’agenda du FFS »

    Je vous avez dit que le FFS ne va plus rien exiger du pouvoir politique sauf sa participation dans le prochain gouvernement qui se fera appelé … « gouvernement de transition » …et qui sera constitué après l’élection présidentielle (avec ou sans Bouteflika) ! Bouh, bouh ya da el Hocine !

    révolté
    4 juin 2018 - 15 h 46 min

    Il faut un 2eme 1er novembre pour arrêter le processus en cours de la mise à genou de l’Algérie,voire sa recolonisation.il n y a aucun espoir en les partis de la mangeoire.

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