Cinq étudiants algériens parmi les lauréats de la bourse Eiffel 2018

Bourses d'excellence
Des étudiants algériens à l'honneur. Photo D. R.

Le prestigieux programme de bourses d’excellence Eiffel a sélectionné cinq étudiants algériens pour la rentrée 2018-2019 parmi les 1 584 dossiers évalués dans le monde entier, annonce un communiqué de l’Institut français d’Algérie et de Campus France Algérie, parvenu à la rédaction.

Le programme de bourses Eiffel récompense les étudiants internationaux présentés par l’établissement français où ils poursuivront leurs études, et retenus par un jury d’experts. Il permet de former les futurs décideurs étrangers des secteurs privé et public, dans les domaines d’études prioritaires, et de stimuler les candidatures d’étudiants originaires de pays émergents.

Le communiqué indique que trois doctorants algériens ont bénéficié de cette bourse et effectueront leur thèse dans trois universités françaises : Paul Sabatier de Toulouse, Savoie Mont-Blanc Chambéry et Université de Technologie de Troyes. Deux autres étudiants ont obtenu une bourse de master en sciences de l’ingénieur et économie et gestion. Ils rejoindront respectivement l’Université Paris-Sud et l’Université Paris-Dauphine.

Le communiqué précise que les lauréats Eiffel perçoivent une bourse annuelle de 20 000 euros (2 500 000 DA) comprenant une allocation mensuelle de 1 181 euros pour un niveau master et de 1 400 euros pour un niveau doctorat. Ces lauréats bénéficient également de la prise en charge directe de plusieurs prestations (voyage, couverture médicale et activités culturelles) et de l’allocation logement.

A cette occasion, l’Institut français d’Algérie et Campus France Algérie les félicitent et leur souhaitent «une belle réussite» dans leurs études et leurs futurs travaux de recherche.

R. M.

Comment (14)

    Bouzorane
    7 juin 2018 - 18 h 06 min

    L’Algérie n’a toujours pas compris qu’elle a plus besoin de techniciens que de doctorants!
    A quoi bon faire de la recherche si on ne maîtrise pas ce qui existe déjà?
    Ce n’est pas les doctorants qui font tourner les usines et les chantiers!
    Les chinois et les turcs qui construisent nos logements, sont-ils des docteurs???
    Les allemands qui construisent les usines et les font tourner, sont-ils des docteurs???
    Et puis, l’Algérie est le seul pays au monde où le prof universitaire gagne plus que le médecin!!!!!
    L’Algérie a surtout besoin de techniciens et de managers. Surtout des Bac, Bac +2, et éventuellement quelques ingénieurs Bac +5, pas plus!
    Paradoxalement, le seul domaine qui demande vraiment des chercheurs doctorants, nous l’avons gravement négligé. C’est le domaine des sciences sociales.

    Anonyme
    7 juin 2018 - 13 h 03 min

    Au lieu de vous en réjouir et de dire que les universités algériennes forment d excellents universitaires vous attaquez la France…
    Attirez les étudiants étrangers et faites comme ces pays au lieu de vous lamentez??
    Bsahatkoum chers étudiants,vous l avez mérité….
    Beaucoup y vont avec leur propre argent’ quand ils ont les moyens’ et réussissent autant que les autres…,s ils quittent le pays c est que la compétence n est pas reconnu chez nous,ce n est que le piston qui marche..voilà la bonne question à vous poser?

    الهوارية
    7 juin 2018 - 10 h 35 min

    La France dépouille les jeunes algériens futurs intellectuels, après, Elle s’étonne que nous avons des vieux malades qui gouvernent l’Algérie.
    Oui c’est malheureux

    Anonyme
    7 juin 2018 - 2 h 02 min

    Des doctorants et des ingénieurs.
    Bref des algériens ayant validé leur cursus au bled.
    La France n’accueille que dans son intérêt propre surtout qu’elle maltraite les français d’origine algérienne et les relègue au rang de moins que rien. Combien de bac+5 master et thésards balayant les métros faute d’emploi à leur niveau et compétence pour cause de RACISME.
    De plus, ces algériens vont intégrer l’université. Là aussi le système universitaire français est vérolé.
    Les villes d’excellence en terme scientifique sont Grenoble qui a développé les nanotechnologies MINATEC, et dispose d’une école de management internationale certes coûteuse, en terme de médecine il y a des pôles d’excellence à Grenoble comme la neurologie mondialement réputé.
    Quand on est ingénieur on ne va pas à l’université mais dans des grandes écoles type Les Mines ou autres selon la ville.
    L’université c’est bouché et n’amène à rien car dans la recherche fondamentale les postes sont réservés pistons.
    De plus, ces algériens vont être traités comme de la merde, ils feront les sales besignes qu’un français refuse de faire.
    Quelle idée de postuler pour parfaire ses compétences en France.
    La Russie, l’Amérique du Nord.

    Yeoman
    7 juin 2018 - 1 h 34 min

    Je me souviens, vers la fin des années 80, à la fac centrale, une demi-douzaine d’étudiants de mon département étaient choisis (sur la base de leurs résultats) pour des bourses à l’étranger. Leurs noms avaient même été affichés. Le jour venu, les pauvres se sont rendus au ministère pour, soi-disant, finaliser leurs dossiers. Arrivés sur place, on leur dit: « La bourse? Mais quelle bourse? ». Il s’est avéré par la suite que la bourse avait bel et bien existé… sauf qu’elle avait été remise à « qui de droit », si vous voyez ce que je veux dire. Personnellement, j’avais été privé même des mille dinars qu’on donnait aux étudiants à cette époque-là. Un type nommé Bouzahir (je cite son nom car je trouve qu’il le mérite) n’avait pas trouvé mieux comme excuse pour retarder notre inscription à moi et à deux autres copains que de nous dire, avec un accent étrangement français:  » Je ne peux pas vous aider, nous avons déjà trop d’étudiants de votre wilaya. Pourquoi n’allez-vous pas vous inscrire dans VOTRE université (sic)? » Quand nous lui avions expliqué que la spécialité qui nous intéressait n’était pas enseignée dans « notre » université, il avait répliqué « Bah… ça, c’est votre problème! Comme je viens de vous le dire, il n’y a plus de place. » C’était ma première et, dieu merci, ma dernière confrontation avec la haine « inter-algérienne » en terre algérienne. Même à l’étranger, dans des pays soi-disant racistes, je n’ai jamais entendu des propos comme les siens.

    Mme CH
    7 juin 2018 - 0 h 44 min

    Les pays des Trois Nord sont les plus grands gagnants de la fuite programmée des cerveaux algériens qui se poursuit sous différentes formes…! Notre pays se vide de sa matière grise, après de longues et coûteuses années de formation et les responsables n’ont pas l’air de s’inquiéter…Walou, comme si de rien n’était..! L’Etat doit tout faire pour stopper cette hémorragie cérébrale avant qu’il ne soit trop tard..! Qu’est ce qu’ils ont dans la cabeza ces responsables…Leur matière « grise » est de quelle couleur…??
    Jusque là, on a eu droit qu’à des paroles, parolés parolés de Dalida…….il faut que la blablation se traduise par des actes concrets, il faut résoudre les problèmes qui sont à l’origine de cette fuite pour au moins freiner ce processus qui est devenu un fléau..! Il y a trop de fuites dans notre pays: Fuite de cerveaux, fuites d’eau, fuites des eaux usées, fuites de gaz, fuites des devises aux paradis fiscaux, fuites de renseignements, fuites de données, fuites des sujets d’examens…etc…et la liste des fuites est très longue…! Allah Yjib El Khir..!

    Saha Shorkom.

    Anonyme
    6 juin 2018 - 22 h 38 min

    Nous on reçoit les boursiers d’excellence des psalmodies du Coran , donc c’est gagnant gagnant. Non ?

      Anonyme
      7 juin 2018 - 10 h 47 min

      Excellent !!!!

      Mme CH
      18 juin 2018 - 1 h 53 min

      Les deux vont ensemble…!

    Nasser
    6 juin 2018 - 22 h 22 min

    « …récompense les étudiants internationaux présentés par l’établissement français …. et retenus par un jury d’experts »! C’est joli ça!
    Peuvent-ils nous révéler leur nom? On verra ensuite, car on connait la recette!

    BEKADDOUR MOHAMMED
    6 juin 2018 - 21 h 40 min

    Les Français savent ce que nous sommes : Un peuple issu de 417 années d’exclusion, (Les Ottomans + Les Français), un peuple en mal d’état, ils vont longtemps en profiter, le malheur des uns fait le bonheur des autres ! Il est devenu « légendaire » de dire chez nous en Algérie qu’un Algérien intelligent, et droit, intègre doit ou accepter de vivre en marge, ou s’expatrier. Mais ça ne peut pas continuer indéfiniment…

    Enya
    6 juin 2018 - 20 h 43 min

    c est bien c est tres bien chaque annee la france passe faire les moissons en algerie et le plus beau nos gouvernants sont fiers d’elever leurs poulets et les remettre au boucher francais gratos…tfouhh

    Kahina-DZ
    6 juin 2018 - 18 h 40 min

    Une chose est sûre: On ne les reverra plus en Algérie. C’est malheureux.

    amiop
    6 juin 2018 - 17 h 02 min

    Il faut dire malheureusement bye bye à ces jeunes futurs cerveaux qui iront s’ajouter à notre crême pour servir l’état français.
    Cette bourse n’est nulle autre qu’un moyen de dépeupler nos pays de leur intelligentsia.
    Cette selection devrait se faire par notre pays et les bourses offertes par notre pays.Malheureusement,les bourses accordées par notre pays atterrissent chez des gens pistonnés et non chez des jeunes compétents et volontaires pour bien faire.

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