Demande de l’application de la résolution 677 de l’UA pour la décolonisation du Sahara Occidental

Rasd Cyril
Les présidents sahraoui, Brahim Ghali, et sud-africain, Cyril Ramasopha. D. R.

Le président sahraoui, Ibrahim Ghali, a indiqué mardi avoir demandé au président de l’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, l’application de la résolution 677 prise lors du 30e sommet de l’Union africaine, en harmonie avec la résolution 2414 du Conseil de sécurité pour l’ouverture immédiate des négociations directes et sans conditions préalables entre le Front Polisario et le Maroc, afin de permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination.

Dans une déclaration faite aux médias, à l’issue de la rencontre qu’il a eue mardi avec son homologue sud-africain, M. Ghali a indiqué : « Nous avons convenu qu’il ne devrait être toléré aucune atteinte à l’accord qui rassemble les peuples et les pays d’Afrique dans le cadre de l’Organisation panafaricaine pour assurer la paix et la stabilité dans notre continent et dans le monde », tout en précisant qu’avec son homologue sud-africain, il a été « souligné que le Maroc, en tant que membre de l’Union africaine, est tenu de respecter les principes et objectifs énoncés dans l’acte constitutif de l’Union, particulièrement le respect des frontières héritées à l’indépendance, le non-recours aux menaces et à la force pour le règlement des conflits entre les Etats membres ».

Selon l’agence de presse sahraouie (SPS), les deux présidents ont eu, lors des entretiens, « à débattre et à partager une profonde analyse, d’où il ressort des points de vue communs sur l’ensemble des questions bilatérales, continentales et internationales d’intérêt commun ».

« La réunion avec le président Cyril Ramaphosa était très intéressante, fraternelle et fructueuse, qui m’a permis de profiter de ses idées et de ses conseils. Nous avons senti réellement que nous étions avec des compagnons de lutte, des alliés et des amis fidèles, convaincus et attachés aux mêmes principes, idéaux et objectifs qui nous unissent en tant qu’Africains et en tant que militants pour la libération et la promotion des peuples africains », a tenu à souligner le président sahraoui.

Dans ce sillage, le secrétaire général du Front Polisario a indiqué que « la République sahraouie compte beaucoup sur l’expérience de l’Afrique du Sud, pays leader dans les domaines économiques, industriels et autres », estimant que « sa visite en Afrique du Sud constitue un nouveau soutien aux relations fraternelles et d’amitié, ainsi qu’à la coopération historique unissant les deux pays ».

Le président Ghali a entamé samedi sa visite de travail en Afrique du Sud, lors de laquelle il a rencontré son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa, des partis et des représentants de la société civile.

Le président de la RASD était accompagné du ministre des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, du ministre de la Coopération, Buhali  Siid, du Secrétaire d’Etat à la sécurité et à la documentation, Brahim  Ahmed Mahmoud, outre les conseillers à la présidence, Mmes Soukeina Larbass Joumani et Aminetou Larbass Soueidatt et M. Abdati Abrika et le conseiller au ministère des Affaires étrangères, Malainine Lakhal.

R. I.

Comment (10)

    BabElOuedAchouhadas
    6 juin 2018 - 14 h 55 min

    Tout comme Netanyahou, Momo6 ne comprend que le langage de la force et tant que les peuples de la Palestine et du Sahara occidental n’ont pas compris cette réalité ils continueront a vivre sous la colonisation de ces feux Entités Sionistes que l’impérialisme occidental a mis en place dans la Région MENA.

    RasElHanout
    6 juin 2018 - 14 h 50 min

    Un pays ou le peuple meurt de faim et de soif, dont les enfants sont loués aux pédophiles français et autres pervers du khalidj, les filles se prostituent a travers le monde entier alors que la maman va en Espagne cueillir la fraise et la tomate et la grand mère fait la femme-mulet aux postes frontières de Ceuta et Mellila et pendant tout se temps un roitelet joue au colonisateur envers un pays voisin.

    C’est cela aussi le paradoxe marocain.

      Ali baba
      6 juin 2018 - 15 h 10 min

      Je suis d’accord avec cette Analyse très pointus du modèle socio-économique marocains .
      Je suis fier de voir un tel degrés d analyse et d’intelligences chez les lecteurs d AP.

    Ahmed ADDOU
    6 juin 2018 - 14 h 42 min

    Je suppose que l’UA est en droit d’exclure le Maroc du moment que ce dernier n’a toujours pas respecté la Charte de cette Organisation que le Parlement marocain avait ratifié avant son adhésion en janvier 2017 et qui traite du respect des frontières héritées de la colonisation.

    Anonyme
    6 juin 2018 - 13 h 47 min

    @Ziad
    Exactement.
    Tout comme en Palestine occupée, la RASD n’a d’autre solution que de prendre les armes sachant le maroc = annexe de l’entité sioniste.

    red
    6 juin 2018 - 12 h 38 min

    Normalement le marokistan doit etre suspendu de l ‘ UA pr le non respect des statuts de l ‘organisation qui sont bafoués à commencer par le respect des frontières heritées du colonialisme , au non recours aux menaces et a la force pr regler le probleme et aussi pr la non reconnaissance et le refoulement d’un organe de l’organisation pr la question des droits de l homme.D un coté on adhere et de l autre on tourne le dos !!! d

    Med Benhamou
    6 juin 2018 - 11 h 28 min

    @Ziad. Entièrement en accord avec votre analyse si, bien entendu, le peuple du Sahara occidental ne veut pas finir comme le peuple Palestinien, c’est a dire dans les oubliettes de l’histoire.

    D’où l’urgence de la reprise de sa lutte armée qui avait fait connaitre au monde entier sa juste cause avant le cessez-le-feu de 1991.

    M'hamed HAMROUCH
    6 juin 2018 - 11 h 10 min

    Et dire qu’il y’a a peine quelques semaines la presse propagandiste du Régime MakhNazi laissait entendre aux sujets du Mongolien M6 que l’Afrique du Sud était sur le point de retirer sa reconnaissance de la RASD juste après une simple rencontre protocolaire entre Mimi6 et Zuma.
    C’est aussi pour situer le niveau de naïveté de la diplomatie MakhNaziste qui continue de croire être en mesure de defier Trump pour organiser la coupe du Monde 2026 alors que personne au monde ne croît a cette blague.

    Vangelis
    6 juin 2018 - 11 h 03 min

    Il est insuffisant de demander l’application de résolutions puisque la partie adverse, la narco-terro-monarchie, n’en tient pas compte ainsi qu’elle le fait depuis des lustres à l’endroit des résolutions onusiennes.

    Il faudrait obliger la narco-terro-monarchie à se soumettre aux statuts de l’U.A et de les respecter. A défaut, elle devra se démettre et être éjectée de cette organisation.

    Les statuts constitutifs de l’U.A sont clairs. Chaque pays la composant ou y adhérant, doit respecter les frontières héritées de la colonisation. La narco-terro-monarchie avait adhéré en toute connaissance de causes.

    Elle doit doc soit respecter ces statuts, en se retirant du Sahara Occidental, soit sortir de l’U.A

    Ziad ALAMI
    6 juin 2018 - 11 h 02 min

    Je continue a dire et a écrire que l’indépendance du Sahara occidental est au bout du fusil de son peuple et que tout le reste n’est que du bla bla bla et une perte de temps que Mimi6 est en train de mettre a profit pour changer la composante démographique de ce pays par l’implantation de colons marocains selon le modèle israélien en Palestine.

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