Zerouati : «Plus de 2 000 décharges sauvages ont été éradiquées à travers le pays»

éradication décharges sauvages
La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fatima-Zohra Zerouati. New Press

La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fatima-Zohra Zerouati, a affirmé lundi à Mila que plus de 2 000 décharges sauvages ont été éradiquées à travers le pays, à l’instar de celle d’Oued Smar (Alger) dont l’élimination a été une priorité. Lors de l’inauguration d’une décharge contrôlée à Chelghoum Laïd, la ministre a annoncé le début des travaux de la fermeture de la décharge sauvage d’El-Kerma (wilaya d’Oran) qui s’étend sur 85 hectares et constitue la plus grande décharge sauvage dans l’ouest du pays dont l’éradication, a-t-elle affirmé, nécessite 1,5 milliard DA.

Les autres décharges sauvages seront également fermées, avec la coopération du secteur de l’environnement et les communes et avec le suivi de l’Agence nationale des déchets (AND), a assuré la ministre qui a insisté sur le développement de la gestion des déchets avec l’accompagnement de l’AND pour «parvenir d’ici à 2030 à transformer l’industrie des déchets en réalité effective et un processus économique concret». La ministre a souligné que 34 wilayas ont besoin de stations de traitement des lixiviats aux effets néfastes pour l’environnement, assurant que Mila a bénéficié d’une des stations dont les travaux de réalisation débuteront cet été.

Mme Zerouati a indiqué que le travail «est en cours» pour concevoir des programmes de sensibilisation à la protection de l’environnement en coordination avec la ministre de l’Education nationale et l’Unesco «pour que le citoyen de demain devienne un citoyen écologique». La ministre a fait état du lancement prochain d’un programme d’accompagnement en direction des fabricants de sachets en matière plastique pour les amener à passer à la production de sacs écologiques qui est une priorité pour le secteur. Elle a également annoncé la relance de projets de stations d’épuration des eaux usées en vue de protéger l’environnement et les plans d’eau dont le barrage Beni Haroun (Mila).

La ministre a inauguré une décharge publique contrôlée dans la commune de Tadjenanet et une autre à Chelghoum Laïd. Elle s’est enquise des travaux de fermeture de la décharge sauvage de cette dernière commune ayant concerné à ce jour 17 des 40 hectares du site, avant d’insister sur l’impérative coordination avec les services de commune. Dans la même commune de Chelghoum Laïd, la ministre a visité une unité privée de transformation du plastique de récupération.

R. N.

Comment (9)

    Amar
    13 juin 2018 - 6 h 07 min

    Bon courage Madame, vous avez du pain sur la planche. éradiquer c’est bien, éduquer c’est mieux.

    Algerien06
    12 juin 2018 - 20 h 59 min

    Faut sanctionner en 1er les Sociétés qui ne veulent pas Payer le Recyclage et jette dans la Nature
    Sensibilisation dans les ecoles
    Si ca Marche Pas
    Je crains que c’est le citoyen lambda qui va Payer la Note

    Rascasse
    12 juin 2018 - 19 h 47 min

    Ezzbel c’est culturel et psychiatrique : un travail de fond s’impose et non pas des compagnes de coups de balai des escaliers de la casbah avec des talons aiguilles barkawna men la demagogie

    Citoyen
    12 juin 2018 - 14 h 58 min

    On a pas besoin de 2030 pour mettre des poubelles de recyclages dans les lieux publics et privés, on a pas besoin d’attendre 2030 pour éduquer la population à travers les médias publics et/ou publics, on a pas besoin d’attendre 2030 pour sanctionner les pollueurs qui soient publics ou privés, pas besoin d’attendre 2030 pour interdire les sacs plastiques . Il faut de la volonté, du courage et travailler. Alors Madame la Ministre, il faudrait être plus convaincante sur votre vision à 2030 si vous en avez une MAIS surtout commencer par mettre des actions courts termes concrètes en place car notre pays est devenu une décharge à ciel ouvert (voir le plastiques qui nous envahit, les décharges sauvages, les rues sales, nos plages abandonnées,…)

    Zaatar
    12 juin 2018 - 8 h 56 min

    Madame la ministre de l’environnement et des énergies renouvelables adore l’année 2030… ou plus précisément la prévision pour cette année en matière d’énergie renouvelable à développer et décharges à bannir. Je rappelle en l’occurrence que madame la ministre prévoit la réalisation ou le développement de 27% de la puissance du réseau électrique national en renouvelable d’ici l’année 2030 (Voir l’article sur AP du 22 mars 2018 intitulé « 2030: 27% de la consommation électrique en Algérie proviendra du renouvelable). En d’autres termes et on avait fait le calcul dans notre intervention sur cet article, c’est 22 000 MW à mettre en oeuvre d’ici 2030. Dans un récent article ici même sur AP on a lu que seul 0,4 GW (400 MW) ont été mis en service et que lors du dernier regroupement qu’il y a eu à Ben Aknoun (centre de formation de Sonelgaz) le 7 juin 2018 en présence du ministre de l’énergie pour le passage de l’été 2018, ce dernier (le ministre de l’énergie) a informé l’assistance qu’ au dernier conseil des ministres il a été approuvé le lancement d’appels d’offres pour la réalisation de 200 MW en énergie solaire dont 50 MW en hybridation avec le diesel. Comme on sait qu’à partir de la date de lancement de l’appel d’offre jusqu’à la mise en service des équipements il faut au minimum 30 mois, je vous laisse apprécier le temps nécessaire pour la réalisation des 22 000 MW si pour 200 MW on ira jusqu’à 2020-2021. Mais bon, Mme Zerouati on la connait bien maintenant… et pour ce qui est des décharges publiques, je pense bien que ça doit être pareil et dans le même sens.

    Anonyme
    12 juin 2018 - 2 h 27 min

    Le pays entier est une immense décharge publique à ciel ouvert.
    À quand une politique réelle pour éradiquer la saleté dans les lieux publique, et punir l’incivisme de ceux et celles qui balancent gobelets, bouteilles en plastique,et restes de sandwichs sur les trottoirs? Débarrassez nous de ces sachets plastiques qui jonchent les rues et qui s’accrochent lamentablement aux arbres.
    Il est grand temps que les Algériens réapprennent à faire leurs courses dans le couffin traditionnel,tressé de fibres naturelles, qu’utilisaient nos parents.

    Nasser
    12 juin 2018 - 0 h 36 min

    Elle compte comment? Celles qui se renouvellent sont comptées? Il y a des milliers d’autres décharges sauvages qui reviennent, disparaissent puis reviennent sans que des mesures dissuasives ne se prennent. On tourne en rond!

    Brahim
    11 juin 2018 - 21 h 58 min

    Ce qu’on déchargeait dans ces 2000 décharges, on les décharge dans quelles décharges… maintenant.

    PREDATOR
    11 juin 2018 - 21 h 58 min

    (…)
    ALORS QUE PRESQUE TOUTES NOS CONTRÉES SONT DES DÉCHARGES A CIEL OUVERT

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