Contribution – Qui empêche Sonatrach de construire ses raffineries en Algérie ?

Tex Sonatrach
Rex Tillerson, ancien patron d'ExxonMobil. D. R.

Par Hocine-Nasser Bouabsa – Malgré une opinion nationale hostile et la critique vive, constamment exprimée par la grande majorité des experts nationaux indépendants, le PDG de Sonatrach – soutenu par le ministre de tutelle – continue toujours de défendre son aventure sicilienne, avec des arguments fallacieux erronés.

Dans ma dernière contribution, il fut démontré que l’acquisition de la raffinerie d’Augusta ne pouvait en aucun cas être motivée par des enjeux ou aléas stratégiques. Ces derniers doivent, en effet, émaner des décisions, résolutions et orientations de l’organe institutionnel compétent, en l’occurrence le Conseil national de l’énergie (CNE) qui, officiellement, ne s’est pas réuni depuis 1998. La présente contribution focalise sur l’argument selon lequel l’acquisition de cette raffinerie serait nécessaire à la satisfaction de la demande nationale en carburants.

Nécessité de satisfaire la demande nationale en carburants ?

Le manque d’une politique nationale énergétique cohérente que le CNE – dont le président est le chef de l’Etat lui-même – aurait dû élaborer et publier, tout en veillant à sa bonne exécution, a créé un déséquilibre chronique entre la demande et l’offre nationales en carburants. Ce déséquilibre, causé surtout par l’explosion démographique incontrôlée, a été aggravé particulièrement par la politique ravageuse d’importation de véhicules de tourisme qui fait saigner depuis 15 ans les réserves en devises sur deux fronts : d’une part, en finançant l’achat à l’étranger de ces véhicules et, d’autre part, en finançant en sus l’importation de carburants nécessaires à leur mobilité.

La défaillance dans le fonctionnement institutionnel – un CNE opérationnel aurait certainement établi la relation directe et causale entre la croissance du parc automobile et la dilapidation des ressources énergiques et des réserves en devises – a fait de l’Algérie l’unique pays au monde parmi les grands pays producteurs des hydrocarbures qui a un saldo négatif dans sa balance commerciale des carburants. Selon le ministre de l’Energie, l’Algérie a importé la quantité impressionnante de 3,5 millions de tonnes en 2017. Ainsi, pendant l’année écoulée, le déficit compensé par l’importation correspondait à plus de 30% de la production nationale, estimée à 11,5 millions de tonnes.

C’est pour couvrir ce déficit que le PDG de Sonatrach motive en partie l’acquisition de la raffinerie d’Augusta. Or, il est connu que l’importation de carburants a commencé déjà il y a plus de 10 ans – l’Algérie a importé en 2008 plus de 340 000 tonnes de carburants – et qu’elle a continuellement augmenté avec une croissance annuelle moyenne de plus de 100% pour atteindre 3,5 millions tonnes en 2017. Si Sonatrach importe déjà depuis 2008 et que les mécanismes afférents ont pu garantir un approvisionnement ininterrompu, pourquoi le PDG de Sonatrach s’est-il empressé dès l’été 2017 – il a déclaré lui-même que les pourparlers avec ExxonMobil ont commencé pendant l’été 2017 – alors que les règles primaires de management recommandent à un «newcomer», dans une première phase, avant tout d’observer et d’écouter ?

L’argument d’Ould-Kaddour relatif à la satisfaction de la demande nationale est donc fallacieux. D’autant plus que le marché international des carburants est caractérisé depuis plusieurs années par une offre excédentaire et que cette tendance devrait persister, et que le problème de la satisfaction de la demande nationale ne se pose pas seulement en termes de sources d’approvisionnement mais en termes de disponibilité de toute la chaîne de valeur : transport, raffinage, stockage et distribution. L’acquisition de la raffinerie d’Augusta en Sicile est loin de résoudre le problème du déficit, parce que son rôle est limité seulement au raffinage extraterritorial. Or, ce rôle peut être joué par n’importe quel autre acteur fiable actif sur le marché international, comme ce fut le cas les dix dernières années, sans que cela ait provoqué une rupture dans l’approvisionnement.

Au contraire, cette raffinerie étant vieille de 70 ans, elle est par la nature de ses équipements vétustes exposée à des arrêts nombreux pour des raisons de maintenance, de pannes techniques ou d’accidents environnementaux. Ici, il est utile de rappeler que cette raffinerie a eu plusieurs arrêts en 2017, dont deux en raison d’incendies – les protocoles respectifs peuvent être consultés au niveau de la protection civile d’Augusta. Il est donc improbable que la raffinerie acquise à un prix fort serait, à elle seule, en mesure de combler le déficit national en carburants. L’Algérie sera donc, malgré le montant de 1 milliard de dollars qu’elle déboursera pour cette acquisition, obligée de faire appel périodiquement à d’autres fournisseurs qui lui feront payer des prix plus élevés que ce qu’ils exigeaient avant, puisqu’il s’agira de deals occasionnels.

Le problème : 3,5 millions de voiture importées en 20 ans !

Les 15 millions de tonnes de carburants consommés en 2017 ont été dans leur très grande majorité consommés par le secteur des transports. La croissance irrationnelle du parc automobile en Algérie est donc le mal personnifié de l’équation offre-demande en carburants. Alors que le nombre de véhicules touristiques en 1998 était de 2,7 millions, ce chiffre a continuellement augmenté pour atteindre 6 millions en 2016 et pour faire de l’Algérie le deuxième pays du continent après l’Afrique du Sud mais de loin devant le Maroc – ces deux pays ont néanmoins une industrie automobile relativement bien développée – en termes de densité du parc automobile par habitant.

En 20 ans, l’Algérie a importé plus de 3,3 millions de véhicules touristiques en déboursant plus de 40 milliards de dollars et plus de 10 milliards de dollars en carburants. Bien qu’aucune étude sérieuse n’ait été élaborée pour identifier l’impact de ces importations sur le produit national brut, il est très probable que cet impact soit plutôt négatif. En raison de sa subvention (dinar surévalué + carburant à un prix dérisoire) la voiture en Algérie est devenue un handicap qui pénalise le développement et non un atout.

La solution 

La solution réside tout d’abord dans la maîtrise de la consommation de carburants. Un des plus déterminants éléments d’une telle maîtrise consiste non seulement à freiner le taux de croissance contreproductive de cette consommation mais à l’inverser, d’une part en stoppant l’importation de véhicules touristiques pour une période déterminée ou de la taxer avec un taux douanier dépassant 100% et, d’autre part, en augmentant encore les prix des carburants – ce mécanisme a déjà montré son efficacité, puisque la consommation a diminué aussi bien en 2016 qu’en 2017 – pour diminuer l’utilisation abusive de voitures.

A cela, il faut introduire une fiscalité beaucoup plus avantageuse pour les voitures motorisées au GPL, intensifier le réseau de distribution du GPL et subventionner davantage la migration vers ce carburant gazier.

Qui empêche Sonatrach de construire ses raffineries ?

L’autre élément d’une solution durable pour assurer à l’Algérie un approvisionnement sécurisé, à bon coût et fiable, réside dans la réalisation de toute la chaîne de valeur (transport, raffinage, stockage et distribution) sur le territoire national. Ce qui fait défaut actuellement, ce sont les raffineries. Or, on sait que Sonatrach a lancé, déjà en 2010, un programme qui prévoyait l’augmentation de ses capacités de traitement à 30 millions tonnes/an, en réalisant, entre autres, des raffineries à Hassi Messaoud, Biskra et Tiaret. Jusqu’à ce jour, et sept ans plus tard, aucune d’elles n’a vu le jour. Ce qui mène à poser deux questions : qui empêche Sonatrach de réaliser ce programme ? Qui veut garder l’Algérie dépendante des aléas étrangers pour la rendre encore plus vénérable géopolitiquement ?

Concernant ce dernier point, il y a urgence de mentionner que la construction de capacités de raffinage seulement ne suffit pas, mais il faut aussi construire des capacités de stockage stratégiques qui peuvent assurer l’autonomie d’au moins six semaines. Les trois jours d’autonomie supplémentaire qu’Ould-Kaddour mentionne dans son argumentaire farfelu de l’acquisition de la raffinerie d’Augusta ne peuvent en aucun être considérés comme tels, puisque le lieu de stockage est situé en Sicile, à 850 km (et non à 250 km comme l’a indiqué un membre du staff d’Ould-Kaddour) de Skikda, 1 250 km d’Alger et 1 600 km d’Arzew.

Une feuille de route américaine ?

L’empressement et la confiance démesurée qu’affiche Ould-Kaddour lors de ses interventions publiques très médiatisées suggèrent qu’il est venu avec une feuille de route qu’on lui a remise pour qu’il l’exécute à la lettre et dont le noyau dur serait axé sur une coopération étroite avec ExxonMobil, dont Rex Tillerson, l’ex-secrétaire d’Etat américain, en fut le patron incontestable pendant de très longues années. Ce scénario d’une feuille de route américaine ne serait pas étonnant si on se rappelle la période 2000-2005 avec d’autres acteurs mais dans des rôles identiques : Chakib Khelil, Haliburton et Dick Cheney.

Ce n’est qu’en l’intégrant dans un tel scénario que l’acquisition de la raffinerie d’Augusta pourrait avoir un sens. Ce scénario est probablement très vaste et il englobe la logique d’un engagement d’ExxonMobil dans le développement du gaz de schiste en Algérie.

H.-N. B.

PhD dédié au secteur des hydrocarbures en Algérie, ex-directeur général Schlumberger Afrique du Nord.

(*) Le titre est de la rédaction

Comment (57)

    Anonyme
    23 juin 2018 - 13 h 48 min

    « Or, on sait que Sonatrach a lancé, déjà en 2010, un programme qui prévoyait l’augmentation de ses capacités de traitement à 30 millions tonnes/an, en réalisant, entre autres, des raffineries à Hassi Messaoud, Biskra et Tiaret. Jusqu’à ce jour, et sept ans plus tard, aucune d’elles n’a vu le jour. Ce qui mène à poser deux questions : qui empêche Sonatrach de réaliser ce programme ? Qui veut garder l’Algérie dépendante des aléas étrangers pour la rendre encore plus vénérable géopolitiquement ? »

    Thank you, Mr H. N. Bouabsa, it deserves reflection ! Sachant que la Société Générale a été engagée par le PDG de Sonatrach comme conseiller dans « l’affaire Augusta ».

      Gatt M'digouti
      23 juin 2018 - 14 h 42 min

      Les faits sont ce qu’ils sont et ils ont la peau dure. Nul besoin d’un exégète en stratégie énergétique ou d’une extrapolation loufoque, pour que le commun des mortels ne comprend pasla situation.
      La presse Algérienne n’a pas de tendance suicidaire pour déformer les déclarations des politiques.
      Voila en gros ce qui a été cité dans la presse :
      La raffinerie de Tiaret, qui vise une production annuelle de 5 millions de tonnes, devra être livrée « fin 2017 ou début 2018 au plus tard », selon le PDG de la Sonatrach, Abdelhamid Zerguine. Les travaux de construction dureront entre 12 et 15 mois.
      Selon M. Zerguine, l’appel d’offres pour la sélection de la société chargée de réaliser les travaux de génie civil et équipement du projet sera lancé avant la fin de la phase de terrassement afin d’entamer directement la construction de cette raffinerie.
      La raffinerie de Tiaret produira notamment 2,7 millions de tonnes par an de gasoil, 1,4 million de tonnes d’essence, 300000 tonnes de naphta, 280000 tonnes de GPL et 93000 tonnes de bitumes.
      Selon APS, une enveloppe de 230 milliards de dinars est allouée à ce projet qui est inscrit dans un programme incluant la réalisation de quatre autres installations similaires à Biskra, Illizi, Boumerdès et Hassi Messaoud. Ce programme portera les capacités nationales de raffinage à 60 millions de tonnes par an à l’horizon 2018 contre 30 millions actuellement.
      Abdelhamid Zerguine, qui a rencontré, sur le site, les représentants des fellahs expropriés, a annoncé qu’une enveloppe globale de 73 milliards de centimes a été dégagée pour leur indemnisation, avec le versement des indemnisations financières qui sera effectué avant « la fin mars de l’année prochaine », selon le wali de Tiaret. La raffinerie de pétrole sera conçue pour une capacité de traitement de 5 millions de tonnes métriques de pétrole brut, par an, et aura pour objectif d’assurer les traitements primaires et secondaires nécessaires à la production et la maximisation des produits blancs avec des Pour rappel, la raffinerie de pétrole est implantée sur un terrain de 320 ha, avec un terrain d’assiette de plus de 1.400 ha, situé dans la zone industrielle du sud de la ville de Tiaret.
      Vous noterez bien que le Ministre en personne parle d’un projet de cinq (5) raffineries et nullement de l’achat d’une raffinerie à l’étranger
      3 JUIN 2018 MON COMMENTAIRE
      Bonne question l’ami
      Monsieur le ministre Mokh 25 ans d’études, il ne faut pas sortir de saint Cyr pour savoir qu’il faut arrêter dépenser 2 milliards de dollar par an alors qu’un projet national a presque le même cout !
      Avec les 16 milliards dépensé depuis 2011, l’Algérie aurait pu construire 6 autres raffineries avec toutes les retombées en matière d’emploi et gain de devise!
      TIARET : 2.5 milliards de dollars pour le projet d’une raffinerie
      M. Abdessalem Bentouati, wali de Tiaret, en visite au grand chantier du projet de réalisation de la raffinerie n’a pas caché sa grande satisfaction considérant que le choix du Gouvernement est prometteur d’une part et d’autre part c’est un reflet d’une stratégie réfléchie et fructueuse à long terme.
      Ce projet s’étend sur une superficie de 500 hectares et qui procure, lors de la période de réalisation 15.000 emplois et quelques 800 autres postes de travail lors du démarrage avec 1000 autres postes de travail indirects et pour simple rappel le taux de réalisation du projet s’estime à 60% et pour l’heure, ce grand projet à utilité publique implique l’acteur citoyen pour les procédures d’indemnisations.
      Ps : Que s’est il passé entre temps ? On n’entend plus parler des réalisations mais plutôt d’un achat à l’étranger.
      Les terres agricoles de Tiaret producteur céréalier à l’abandon donc achat en devise du gas oil et du blé.
      Pas de résorption du chômage ni de mise en valeur des wilayate de l’intérieur.
      Le monsieur sait ce qu’il fait.

    SABOTAGE
    23 juin 2018 - 12 h 32 min

    Sabotage, sabotage quant tu nous tiens ! Il faudrai avoir plusieurs SONATRACH pour apporté du poids au pays et clouer le bec à nos sabotteurs !!

    Krimo
    23 juin 2018 - 8 h 23 min

    M. Bouabsa,

    S’il vous plait arretez d’insulter l’intelligence et aussi de vous improviser en expert dans un domaine qui vous est tout aussi etrange qu’etranger, surtout quand vous balancez ceci « par la grande majorité des experts nationaux indépendants

      Anonyme
      23 juin 2018 - 23 h 09 min

      L’intelligence, lorsqu’elle est vraie et honnête, ne peut d’aucune façon se laisser insulter. Elle s’impose par elle même, et aux esprits les plus sceptiques.
      C’est plutôt l’indigence intellectuelle, l’absence de vision et du bon sens, voire la mauvaise foi qui sont ici mis en cause. Ils sont et restent mille fois questionnables. Et s’ils sont à ce point questionnables, c’est bien parce qu’ils demeurent clairement opaques (sic!) et définitivement non convaincants.
      C’est bien pour cette raison que l’intelligence elle même les rejette, et c’est sans appel !

        Krimo
        24 juin 2018 - 8 h 34 min

        A anonyme (23 juin 2018 – 23 h 09 min)

        Vous dites « L’intelligence, lorsqu’elle est vraie et honnête …. » Lorsque, ce simple mot par son usage souleve moult interrogations sur la veracite et l’honnete, ce dont vous n’etes pas sur et bien prudent.

        L’auteur afiche ses titres et anciennes fonctions qui sont aux antipodes de l’aval petrolier et de son historique a l’echelle nationale. Il est aise de parler pour parler mais s’investir en tant qu’expert pour la glosse teintee de nationalisme mal place, cela s’appellerait ……. je laisse a votre perspicacite le soin de le ou de la citer.

          Anonyme
          24 juin 2018 - 15 h 36 min

          L’objet du débat ne porte pas tant sur les diplômes, les connaissances, l’expertise ou la maitrise d’un domaine par telle personne ou telle autre, ni d’ailleurs de l’honnêteté et de la probité des uns et des autres… mais plutôt sur de la validité d’une démarche qui, de toute évidence, ne résiste à aucune analyse, aussi sommaire puisse-t-elle paraitre de prime abord.
          Se cantonner alors dans les tranchées disqualificatrices des «Moi, je sais tout et toi t’es nul. Donc tu n’as pas à l’ouvrir», ne peut au fond que refléter une attitude négative, incapable de convaincre et donc irresponsable. Une attitude qui ne fait que renforcer, encore plus, le doute et la suspicion en laissant s’amplifier l’impression, toute légitime, d’un autre coup foireux et inadmissible. Pour la bonne et simple raison que la Sonatrach appartient, d’abord et avant tout, au seul peuple algérien et non pas à certaines personnes au service, apparemment exclusif, de certains intérêts, locaux et étrangers. Ce qui n’est plus tolérable !
          Personne, je dis bien PERSONNE, n’a de carte blanche pour faire de la Sonatrach ce qu’il veut, comme il veut, quand il veut, de la façon qu’il veut, sans le contrôle et l’aval du peuple algérien, à travers ses institutions idoines et légales. Que cela soit bien clair.

          Krimo
          27 juin 2018 - 23 h 31 min

          Anonyme,

          Fasse que la vox populi dirige les entreprises et comme on n’est pas une betise pres ….. alors bien du plaisir

    A3zrine
    23 juin 2018 - 5 h 52 min

    Que c’est de voir le logo sonatrach sur les panneaux publicitaires en Europe. Mais l’Europe est en train de transformer son parc automobile, elle rentre dans l’air électrique, aura t elle besoin de tant de carburant ?
    On ne parle que d’acquisition sans donner de chiffre, il y a sûrement un prévisionnel de CA et de bénéfices

      TARZAN
      23 juin 2018 - 8 h 49 min

      ah bon pourquoi le prix de l’essence a baissé en europe? pourquoi les européens roulent en électrique? pourquoi les producteurs de voitures ont arrêté la production des voitures thermiques?pourquoi il y a de moins en moins de stations d’essence? sache que la voiture électrique les gens découvrent que ce n’est pas une solution viable, et l’hybride reste la plus plausible, et l’hybride roule en essence sans plomb pas en diesel, et avec le pétrole algérien « sahara blend » le coût de transformation du pétrole en essence est le moins couteux! les défaitistes n’ont jamais construit quoi que ce soit, et l’audace algérienne va payer car on est béni de dieu soubhanou

        Anonyme
        23 juin 2018 - 12 h 34 min

        A trop vivre parmi les singes, on débite des singeries. l’Algérie est tellement béni de Dieu qu’elle est violée par une bande de mafieux au service de Fafa et de l’oncle Sam. Une raffinerie pourrie qui se révèle être une vraie escroquerie (…) alors que tous les opérateurs européens n’en voulaient pas et étaient partis construire des raffineries dans les pays du golfe

    manman1954
    23 juin 2018 - 3 h 41 min

    @TARZAN 22 juin 2018 – 18 h 51 min
    M. Tarzan, je suis du même avis que vous, sauf pour Bouteflika.
    C’est agaçant d’entendre des ministres ou des responsables attribuer systématiquement à Bouteflika toute réalisation sociale, industrielle, etc. …
    Bouteflika est malade. Il a subi 2 A.I.T. (Accident ischémique Transitoire). A son âge, on en guérit pas. Bouteflika est handicapé moralement et physiquement. Il n’a pas le droit d’être président. Il doit partir pour finir sa vie dignement.
    Bouteflika a fait du tort à l’Algérie. Le 3ème mandat est l’abus d’un AUTOCRATE. Le 4ème mandat est la DICTATURE du clan de Bouteflika. Le 5ème mandat serait une INSULTE au peuple. Les hommes honnêtes et intègres ne manquent pas en Algérie !

      TARZAN
      23 juin 2018 - 7 h 46 min

      crois moi bouteflika a toute sa tête, diminué physiquement certes mais il a toute sa tête, et crois moi c’est un génie de la politique,. beaucoup de chef d’Etat étrangers demandent encore ses conseils, jusqu’à hier. et il ne faut pas oublier que l’algérie est un grand pays et que l’institution militaire équivalent du congrès américain, veille à ce que l’algérie soit bien dirigé dans le bien être de tous. il ne faut ps écouter ces sales marocains qui insultent nos généraux , notre armée et notre président, car ils savent ces trois entités ne sont pas corruptibles et ça les dérange. l’algérie avec bouteflika a une feuille de route, une diplomatie algérienne n’a jamais été aussi forte sous sa présidence. il faut arreter de colporter les rumeurs de marocains et des sionistes qui veulent absolument faire croire que bouteflika est mort cliniquement. c’est leur bête noire et rien que pour ça je dis VIVE BOUTEFLIKA ET QUE DIEU PROLONGE SA VIE ET SA SANTE

        Anonyme
        23 juin 2018 - 18 h 32 min

        «crois moi bouteflika a toute sa tête, diminué physiquement certes mais il a toute sa tête, et crois moi c’est un génie de la politique,. beaucoup de chef d’Etat étrangers demandent encore ses conseils, jusqu’à hier».
        ———————————————————–
        Désolé, mais il est impossible de croire quelqu’un qui ose encore tenir un tel discours !
        A moins que tu sois le nouveau messie ! Mais comme tu ne t’es pas officiellement déclaré, et que personne ne peut authentifier ce «fait», merci de bien vouloir nous permettre de croire en ce que nous savons, nous croyons et nous constatons par nous même.
        Pour ce qui te concerne, tu es bien entendu libre de croire aux balivernes qui t’arrangent le plus. Nous respectons ton opinion, mais nous sommes libres aussi de rejeter des mensonges pareils.
        Respectueusement….

    brahma
    23 juin 2018 - 1 h 41 min

    Pour le moment, ould Kaddour occupe cette fonction, ma fois il se débrouille très bien comme dit l’autre : on voie le maçon au pied du mur. Votre candidature a était enregistrée on ne sait jamais, par contre les retraités ne sont pas recyclable,

    brahma
    23 juin 2018 - 1 h 13 min

    Méfiance de ces gents qui empêchent ou tente d’empêcher les choses de tourner. Il y a aussi d autres en mal de visibilité qui tentent le diable pour se faire entendre. Cet ex DG raconte ce que tout le sait , merci tout de même pour les conseils et profiter de votre retraite.

    Argentroi
    22 juin 2018 - 23 h 25 min

    Tout cet article, et les articles précédents, veulent prouver qu’on a eu raison de jeter Ould Kaddour en prison par simple lettre de cachet. Monsieur Bouabsa en espérant la réactivation du conseil national de l’énergie oublie que les membres qui éventuellement le composeront ne seront pas les mêmes que ceux de 1998. Le président de la république a maintenant toute la latitude politique, en plus de la latitude constitutionnelle qu’il avait, pour jouir de toutes ses prérogatives. Bouabsa sans le vouloir vient de nous expliquer pourquoi le conseil national de l’énergie était gelé. Bouabsa sans le vouloir vient de nous expliquer pourquoi on mène depuis des années une chasse aux sorcières contre Chakib Khallil et pourquoi Ould Kaddour a été jeté en prison par simple lettre de cachet. Merci pour ces éclaircissements involontaires. Les combats d’arrière-garde toujours été vains !

      Anonyme
      23 juin 2018 - 18 h 46 min

      Parmi ses prérogatives, ce fameux Conseil à l’Énergie – qui ne s’est jamais réunis, une seule fois, depuis l’élection de fakhamatouhou en 1999 – devait, aussi et entre autres, décider du volume d’hydrocarbures destinés à l’exportation, des prix et des bénéficiaires des dites quantités.
      Il faut donc savoir et noter que l’Algérie n’a jamais cessée d’exporter du pétrole et du gaz, mais que les seuls personnes qui, depuis 1999, décidaient des quantités et des bénéficiaires de ces ventes d’hydrocarbures, n’étaient plus les membres de ce Conseil, composé par les représentants d’institutions de l’État, mais bien deux seules personnes, à savoir Fakhamatouhou et Chakib Khalil.
      Vous trouvez cela normal ?

        Argentroi
        24 juin 2018 - 6 h 55 min

        @ Anonyme du 23 juin 2018 – 18 h 46 min
        Premièrement, on lit dans le décret présidentiel de Zeroual portant création du conseil national que ce conseil : est, en vertu de l’article 2 chargé du « suivi et de l’évaluation de la politique énergétique nationale et de la mise en œuvre (et non l’élaboration) d’un plan à long terme destiné à garantir l’avenir énergétique du pays. Le CNE dispose de toutes les prérogatives (prévues d’ailleurs par la loi) pour suivre et/ou contrôler l’ensemble des activités liées au secteur des hydrocarbures.
        Donc, le CNE n’élabore pas, ne définit pas et ne décide pas de la politique énergétique du pays; c’est un organe de concertation chargé du suivi de l’évaluation et de la mise en œuvre et ne peut donc se substituer au président de la république. De plus, on ne peut imaginer ce conseil désavouer le président de la république quand tous membres sont nommés au titre de leur fonction première par ce président de la république qui lui même préside ce conseil. Ainsi, ceux qui réclament la réactivation de ce CNE en ayant l’arrière-pensée de neutraliser le président de la république feraient mieux d’aller consulter des constitutionnalistes sur la portée et l’efficacité de leur manœuvre; c’est un coup d’épée dans l’eau.
        Deuxièmement, on lit que l’article 6 du décret présidentiel portant création de ce CNE stipule que «le Conseil se réunit périodiquement sur convocation de son président». On remarque donc deux conditions à la réunion de ce CNE, la période qui n’est nullement définie puisque c’est le long terme qui prévaut dans le plan qui est mis en œuvre par le CNE, ensuite vient comme autre condition la convocation de son président. Que Bouabsa et Reghis, Mebtoul et consorts exigent donc par l’organisation d’une manifestation monstre que le président de la république convoque ce CNE et puis on avisera.
        Troisièmement : Qui nous dit que ce conseil ne s’est jamais réuni car en mars 2015 quand M.Bouterfa en tant que PDG de Sonelgaz fut interrogé à ce sujet, il déclara : « Je sais qu’il se réunit sans que ses décisions ne soient rendues publiques, puisque je peux attester de deux réunions auxquelles j’ai assistées. Il doit se réunir selon des impératifs précis à des moments précis ».
        Quatrièmement : Le président de la république, pour couper à toute polémique, peut à tout moment abroger ce décret et il ne restera rien, absolument rien de ce combat d’arrière-garde inutile et stérile.
        Il est vraiment indigent d’esprit que de s’abstenir d’exploiter ses richesses comme le gaz de schiste quand d’autres le font depuis des années et en tirent d’énormes profits. Il est encore plus indigent d’esprit de crier qu’il ne faut pas faire des affaires avec les américains quand le monde entier le fait en comptant la Chine communiste et surtout le Vietnam qui n’est pas près d’oublier les bombardements de ses populations à l’agent orange par les américains. Ce dogmatisme que certains affichent est vraiment d’un autre âge et ne démontre aucun patriotisme, au contraire !

          Anonyme
          24 juin 2018 - 15 h 56 min

          Reformulée plus simplement, la question était la suivante :
          «Trouves-tu normal que se soit uniquement le président de la République et Chakib Khalil qui décident, à eux seuls, des volumes, des prix et des bénéficiaires des exportations des hydrocarbures de l’Algérie ?».
          Merci d’avance pour une réponse directe, claire et nette, au contenu de la question posée.

          Argentroi
          24 juin 2018 - 23 h 54 min

          @Anonyme du 24 juin 2018 – 15 h 56 min
          Je ne sais pas si tu le sais ou non mais il y a des lois qui régissent le secteur des hydrocarbures auxquelles sont tenus le président de la république ou toute autre autorité. Parmi ces lois, on retiendra la loi n° 13-01 du 20 février 2013 relative aux hydrocarbures a été publiée au Journal Officiel n° 11 du 24 février 2013 qui modifie et complète l’ancienne loi n° 05-07 de 2005. C’est cette loi qui dicte la fameuse règle 49/51. Donc si j’ai bien compris ta question car j’espère que je me trompe, tu es entrain d’insinuer que Bouteflika et Chakib Khallil ont décidé comme deux compères de changer les volumes ou les prix ou les bénéficiaires des exportations des hydrocarbures contrairement aux lois dont la règle 49/51 et aux clauses des contrats. C’est comme tu me disais que dans un champ de pétrole exploité par Sonatrach en association avec l’américaine Anadarko au lieu que le volume attribué légalement à Anadarko soit 49% du volume produit, il lui a été attribué par exemple 64%. Ou que le prix du baril au lieu que ce soit celui du marché mondial comme 7O dollars, il va être vendu à 59 dollars. Ou bien que le bénéficiaire soit une compagnie étrangère qui n’a signé aucun contrat avec l’Algérie. J’espère que j’ai mal compris ta question car si c’est cela ce tu penses, je suis déjà embarrassé comment te répondre puisqu’il faut que je sois d’abord convaincu que Bouteflika ou Chakib khallil se foutent des lois comme tu l’entends pour ensuite répondre à cette question qui tient plutôt du sophisme qu’à la recherche de la vérité. Soyons sérieux, on ne fait pas de la politique avec une telle légèreté.

          Anonyme
          25 juin 2018 - 21 h 31 min

          @ Argentroi
          24 juin 2018 – 23 h 54 min
          Le sophisme serait plutôt de se permettre de répondre à une question, qui expose une pratique de toute évidence non officielle et non conforme aux usages – que d’autres pourraient d’ailleurs facilement qualifier d’illégales -, en venant exhiber les références de textes… officiels et légaux !
          Tout cet enfumage inutile, qui se répand dans tous les sens, ne constitue en rien une réponse à une question pourtant simple, claire et directe. Mais ce genre d’esquive a au moins pour mérite de renseigner sur l’intention de noyer le propos essentiel de celle-ci.
          ——————————
          PS : Entre la théorie des contenus de textes de lois et la réalité, il y a tout un univers. Si les textes de lois empêchaient de facto les humains de commettre des délits et des crimes, cela se saurait depuis le temps.

          Argentroi
          26 juin 2018 - 0 h 48 min

          @ Anonyme du 25 juin 2018 – 21 h 31 min
          Mais qui veut enfumez l’autre ? Je te cite des textes de loi censés régir le secteur des hydrocarbures et toi tu me parles de pratiques illégales dont je n’ai jamais entendues parler. Si tu détiens des secrets que d’autres t’ont communiqués, je ne suis pas obligé d’y croire comme toi. Et puis, je me méfie depuis que l’affaire de Cap Sigli d’être intoxiqué et mené en bateau. Je n’aime pas les manipulations grossières élaborées sans intelligence qui ne se basent que sur le matraquage de l’astroturfing comme celles qu’ont voit sur le net. Tu n’as pas remarqué ta bonne notation en like quand tu me demandé tout simplement de répondre et où le contenu de ton post était tellement neutre que le non averti s’étonnerait en se demandant quelle est la raison pour laquelle on t’arrose de like. Et moi qui ne citait que des textes de loi, je suis descendu en flammes en dislike. Un peu de finesse améliorera sûrement le rendement de cette brigade d’astroturfing !

          Anonyme
          26 juin 2018 - 16 h 04 min

          Alors, dors donc sur tes deux oreilles et demeure dans l’univers idéal qui est le tien. Celui où ce dont monsieur n’as pas entendu parler ne peut évidement, et d’aucune façon, faire partie de la réalité, ainsi que dans celui des textes de lois qui, du fait même de leur existence, font que le crime ne peut plus exister non plus…
          Tu finiras bien par te réveiller un jour. Du moins, je l’espère.

          Argentroi
          26 juin 2018 - 16 h 39 min

          Si on doit accuser quelqu’un, c’est avec des preuves et non avec des rumeurs colportés par des réseaux dont je ne sais avec quelle caisse noire ils sont rémunérés. Si on doit condamner quelqu’un, c’est avec des procès avec juges et avocats et recours et non par des lynchages entretenus par ses réseaux dont je ne sais où ses éléments émargent. C’est cela la réalité qu’oublie monsieur qui dans le meilleur des cas n’est qu’intoxiqué jusqu’à l’os. Moi je milite pour la vérité et toi en initié tu répands la mystification pour leurrer les autres pour qu’ils se soumettent à d’obscurs commanditaires tapis dans l’ombre jamais au grand jour et tirant les ficelles. Je ne te dirais pas que tu apprendras cela un jour puisque tu y es déjà !

    timour
    22 juin 2018 - 22 h 16 min

    En tous les cas cette analyse tient la route par les chiffres qui sont prodigués. Quant à l’hypothèse d’un engagement d’ExxonMobil dans le développement du gaz de schiste en Algérie, il a été évoqué par plusieurs analystes étrangers. Ce qui peut la rendre crédible.
    Attendons la loi sur les hydrocarbures dans sa nouvelles version qui sortira au début de 2019, comme par hasard.

    Anonyme
    22 juin 2018 - 21 h 52 min

    Mon cher Dingo, si l’on vous doit quelque respect le moins qu’on puisse vous dire c’est que vous êtes un dingue en liberté avide de sang.

    Dallas
    22 juin 2018 - 21 h 42 min

    Ton univers impitoyable. ..

    manman1954
    22 juin 2018 - 21 h 32 min

    @ Au Webmaster ou au Modérateur du site Algérie-Patriotique
    Vous n’avez pas publié mon dernier message.
    Exercez-vous la censure que votre site a toujours dénoncé ?
    Mon message n’est qu’une remarque pertinente à Hocine-Nasser Bouabsa.
    Je vous renvoie mon message, en comptant sur votre honnêteté intellectuelle pour le publier.
    Voici mon message :
    M. Hocine-Nasser Bouabsa, qui vous dit que l’opinion nationale est hostile à l’achat de la raffinerie d’Augusta (Sicile) ? Peut-être une boule de cristal.
    M. Hocine-Nasser Bouabsa, arrêtez d’affabuler !

    Dingo
    22 juin 2018 - 20 h 41 min

    La solution ? Il n’y en aura pas sans faire accoucher l’Algérie, encore une fois, du bébé en gestation (un espoir de renouveau) par voie sanglante avant que la mère et son foetus ne meurent d’une trop longue attente. C’est que l’Algérie est semblable à cette femme qui ayant dû accoucher à chaque fois par césarienne, hésite et a peur d’avoir encore une fois à subir l’épreuve du sang. Hors de cette option, pas de salut, car l’Algérie ne saurait indéfiniment survivre en supportant tant de trahisons.

    no news
    22 juin 2018 - 19 h 34 min

    les algeriens en charge de la sonatrach/ minister de l’energie ne veulent pas construire des rafineries et produire des carburants. Acheter des carburants de l’etranger ouvre des voies simples de corruption. toutes nos defailllances peuvent s’expliquer non pas par le manque de savoir faire mais simplement par ce qui est facilement obtenu par la corruption.

    TARZAN
    22 juin 2018 - 18 h 51 min

    ceux qui trouvent cet article formidable alors c’est très grave! l’auteur de cet article qui prétend avoir un phd, j’aimerai lui rappeler que tous les grands créateurs de’enseigne qui sont des multinationales aujourd’hui, 99% sont de simple personne sans diplome. alors ce phd ne voit pas l’intérêt de la raffinerie sonatrach en italie? et npous propose qu’elle soit en algérie, hna fi hna, renfermés sur nous même? je comprends pourquoi il a été renvoyé de chez schlumberger, ce typoe n’a aucune vision stratégique ni réaliste! il vit sur une autre planète. je vais lui expliquer les choses tout simplement. aujourd’hui il y a une offre mondiale en pétrole jamais atteinte. presque tous les pays du monde produisent du pétrole. de ce fait l’algérie et sur recommandation de notre cher président bouteflika, le seul moyen pour garder notre part de marché et recette en devises c’est d’investir dans les produits dérivés du petrole: la pétrochimie! face à la concurrence des producteurs du pétrole et gaz, l’algérie mise sur la création de la valeur ajoutée pour notre gaz et la transformation pétrochimique. la raffinerie en italie permet à sonatrach d’avoir un pied en europe et échapper à des taxes qui touches les extra communautaires. et ce monsieur phd, qu’il sache que pour acquérir des raffineries de cette dimension , il faut vraiment avoir la bénédiction divine, et cela n’arrive qu’une fois tous les 50 ans. en france, ça n’arrivera jamais car le sénat s’opposera à ce que l’algérie pénètre le marché européen et s’enrichir! tous les pays ennemis de l’algérie nous envient de cet achat. grace à cette raffinerie, bientôt on va avoir des stations d’essence sonatrach en europe, et plein de produits pétroliers dérivés seront sur le marché européens sans se soucier des droits de douanes et autres barrières dounanières, et du chantage dans les contrats de livraisons en pétrole brut. cette raffinerie assure des rentrés en devises pour l’algérie. ce type s’inquiète que l’algérie n’investit pas en algérie pour accroitre sa capacité de raffinage??? comment peut il dire cela alors que l’algérie a lancé des appel d’offre pour de nouvelles unités de production dont certains sont en chantier?!! je rajoute aussi que la qualité du pétrole algérien « sahara blend’ léger et de qualité supérieure est le moins couteux à transformer. donc pour concurrencer sonatrach en europe il faut vraiment mettre le paquet! QUI SONT CES GENS QUI JETTENT DE L’HUILE SUR LE FEU PAR LA DESINFORMATION, POUR REMONTER LE PEUPLE CONTRE BOUTEFLIKA? QUI SONT CES GENS QUI SONT CONTRE L4ACQUISITION DE LA RAFFINERIE ITALIENNE ET DES TROIS TERMINAUX EN ITALIE PAR L4ALGERIE ALORS QUE DES PAYS PRODUCTEURS DE PETROLE NOUS ENVIENT DE CET ACHAT? QUI NE VEUT PAS QUE L4ALGERIE INVESTISSE DANS LA PETROCHIMIE ET EN EUROPE SVP?

      Gatt M'digouti
      23 juin 2018 - 3 h 23 min

      Oui c’est beau ! des stations services SONATRACH à travers l’Europe dont les gérants seraient triés impitoyablement sur le volet pour leur compétence , leur savoir faire, leur sens des affaires ………. tout comme pour les agences AIR ALGERIE.

        TARZAN
        23 juin 2018 - 7 h 49 min

        gatt bedel assmak nehi mdigouti ou dir défaitiste ou loser ou largué

          Gatt M'digouti
          23 juin 2018 - 10 h 30 min

          Ya tarzan je ne suis ni loser ni défaitiste encore moins largué mais réaliste ! Jusqu’à présent je n’ai fais que débattre différents sujets sans insulte et sans porter préjudice à tout intervenant sur ce site, qui est et qui reste un cadre d’expression libre. Dis-moi que les postes à l’étranger Air Algérie sont occupés par de simples citoyens ?
          Haya tarzan descend de cet arbre qui cache la foret ! Le fait d’abuser de la balançoire sur liane peut causer des hallucinations.
          Sans rancune l’ami :))))))

    Zaatar
    22 juin 2018 - 18 h 46 min

    C’est comme cela depuis 1962, et on continue à se poser les mêmes questions. Je pense bien que les débiles ce ne sont pas nos gouvernants. Cela fait près de 60 ans qu’ils pratiquent la même chose, ils sont toujours au pouvoir et nous on se pose encore les mêmes questions, faisons les mêmes constats, tirons les mêmes conclusions et ainsi de suite… la cervelle écervelée on voit bien où elle est n’est ce pas?

    Rayés Al Bahriya
    22 juin 2018 - 18 h 27 min

    En cas de guerre… l’occident en premier les États-Unis feront la main basse sur nos raffineries .
    L’Algérie sera tôt ou tard exclue de l’ o.p.i.p….!…
    C’est un pan entier de notre souveraineté nationale
    Qui est tombée dans l’escarcelle des yankees.
    Triste de voir ce système nous livrer pieds et mains liées au bourreau qui fera notre office….
    Réveillons nous….
    Le pays a été vendu…pr les américains et la France.

    PREDATOR
    22 juin 2018 - 16 h 48 min

    Merci Mr Bouabsa pour cet excellent article

    Anonyme
    22 juin 2018 - 15 h 11 min

    il ne faut pas oublier l algerie importe pour ses voisins aussi.
    Sucre ,lait ,carburant ,huile,etc

    DYHIA-DZ
    22 juin 2018 - 14 h 34 min

    Si l’Algérie se dote de ses propres raffineries, le chiffre d’affaire des multinationales dans le domaine diminuera.
    On ne lâche pas une vache laitière aussi facilement…
    L’Algérie a manqué de vision, il fallait les construire juste après la nationalisation du pétrole.

    Au lieu de construire des raffineries, Chakib construit des pompes à essence qu’il présente comme un exploit du siècle??. Foutaise !

    Kahina-DZ
    22 juin 2018 - 14 h 25 min

    Tant-que l’Algérie est sans raffinerie, les pays prédateurs auront cette marge de manœuvre pour faire pression sur l’Algérie.
    Tant-que l’Algérie est sans raffinerie, ces pays prédateurs auront leur part dans la mangeoire.

      Anonyme
      22 juin 2018 - 15 h 59 min

      Sans oublier les «prédateurs» locaux, plus int5éressés par cette situation puisqu’elle leur permet de percevoir leur petite commission en devises fortes !
      La sécurité du Pays semble être le moindre de leurs soucis. C’est uniquement leur commission qui les intéresse plus que tout ! Peut-on imaginer, par exemple, comment l’ANP pourrait faire face à un conflit soutenu sans réserves stratégiques en carburant produit par des raffineries situées sur d’autres continents ?!.

        Anonyme
        23 juin 2018 - 18 h 55 min

        En effet, n’importe quel producteur de pétrole qui ne raffine pas ses hydrocarbures demeure totalement dépendant des puissances étrangères. De ce fait, un simple boycotte suffit à rendre leurs moyens de défense complètement inopérants !

    Bada
    22 juin 2018 - 11 h 54 min

    Tout ça et bien d’autres déboires on les doit aux gens qui ont usurpé le pouvoir pour gérer leurs poches au lieu de gérer un pays, en sont ils seulement capables ?
    Comme disait mon ami, si on avait donné le pouvoir au pire ennemi de l’Algérie, avec instruction ferme de le détruire, il n’aurait pas mieux fait que ces gens là. Heureusement qu’il y a une justice divine..

    elgat
    22 juin 2018 - 11 h 31 min

    L’importation de véhicule et l’importation du carburant sont lie a la consommation du carburant subventionné et vendu a un prix dérisoire, il suffit d’avoir le courage politique de libérer les prix du carburant au prix réel ,comme c’est le cas dans totalité des pays (Maroc,Tunisie, Tchad, mali, Mauritanie , etc..)

    lhadi
    22 juin 2018 - 11 h 24 min

    Il y a un pouvoir mais pas d’État d’autant plus que ce pouvoir est omnipotent, lointain et n’affecte pas réellement les conduites. Il se mue tel un varan derrière cette façade d’institutionnalisation où demeure la réalité d’un pouvoir personnel orienté vers la satisfaction d’un clientélisme familial élargi, échappant largement aux contraintes du droit écrit. Il entretient dans ses pratiques une frontière ambiguë entre la sphère privée et celle du publique.

    
L’autorité patriarcale qui régente la vie de la nation, fonctionne sur l’illusion, le trompe l’œil, le mensonge, la peur pour pérenniser son pouvoir. Par voie de conséquence, on ne doit pas faire silence sur l’essentiel. L’ordre constitutionnel n’est pas assez institutionnalisé. Je m’insurge donc contre cette autorité politique jamais pleinement intégrée à l’intérieur du cadre de la loi fondamentale de la république.

    Ceci étant dit, notre société ne manque point d’individus qui sachent prendre partie pour l’instauration de relations aux antipodes du cynisme dominant. En son sein, il y a des liens méconnus, des influences perdues, des supériorités sans emploi, des hommes qui avaient du crédit, qui pouvaient beaucoup dans les domaines particuliers où ils sont en position d’experts malheureusement ne seront d’aucun secours dans les conditions de notre présent sinistré, et rien de particulier ne se sera déduit de leur expertise spécifique en termes de capacité à statuer sur les choses compliquées, à anticiper les difficultés, prendre en charges attentes et exigences.

    Pourquoi ?

    Parce que ce pouvoir refuse de se communiquer, de se repartir selon la vérité, parce qu’il ne veut pas les appeler et les laisser agir en son nom, parce qu’il considère l’intelligence comme un danger et la compétence comme une menace.

    Fraternellement lhadi

    ([email protected])
 


    Anonyme
    22 juin 2018 - 11 h 12 min

    On importe également des chinois pour construire des routes. Pour faire circuler des voitures importées fonctionnant avec de l’essence importée et des pièces détachées également importées. Ce qui empêche l’Algérie de se construire , c’est des algériens qui ont établi la jonction de l’incompétence, de la vénalité,de la traîtrise et j’en passe. Malheureusement pour notre pays ces gens sont placés haut bien qu’ils sont du niveau du fameux boucher.

    co5
    22 juin 2018 - 10 h 55 min

    « le Conseil national de l’énergie (CNE) qui, officiellement, ne s’est pas réuni depuis 1998. » où étiez-vs ???
    chacun crie au loup et il est ……..?

    Watani Watani
    22 juin 2018 - 10 h 24 min

    Salam Lkhawa, la décision est politique et non pas technique, peut-être que si on installe plusieurs raffineries sur notre sol, les pays du Nord n’accepteront pas, Kadhafi a eu son sort à cause qu’il n’a pas voulu comprendre la leçon.

    Gatt M'digouti
    22 juin 2018 - 9 h 43 min

    A Monsieur les 25 ans d’études  » Moh la science infuse  »
    Si vous êtes arrivé à cette position et ne pas être un  » ya wled » cireur de pompes avec sa boite à cirage c’est grâce à des hommes et à des femmes SLE ( Sachant Lire et Écrire) nullement diplômés mais animés d’un courage sans faille, d’une amour pour l’Algérie, d’un sens de sacrifice et qui ont combattu pendant 7 ans l’occupant et l’envahisseur.
    « Le rameau que tu méprises peut t’éborgner ».
    Le  » petit Omar  » est mort une deuxième fois.

    Gatt M'digouti
    22 juin 2018 - 9 h 15 min

    Mauvaise langue que je suis je n’opterais pas pour la feuille de route américaine mais plutôt pour une rançon payée pour acheter un certain silence italien dans une certaine affaire concernant un certain ministre. WA ALLAH YA3LEM !

    Anonyme
    22 juin 2018 - 9 h 11 min

    Le futur comité exécutif chargé NOTAMMENT du business développement a du pain sur la planche. Encore faut-il que le nouvel arganigramme soit approuvé par les autorités et sans plus tarder. A croire que ce sont les hommes de l’ombre complices des américains qui retardent l’approbation de ce document vital jusqu’à la finalisation du contrat d’acquisition de la raffinerie d’Augusta …….

    Anonyme
    22 juin 2018 - 9 h 05 min

    Il y a un autre point extremement important et fondamental c est celui du developpement des reseaux ferroviaires electriques aussi bien pour le transport des voyageurs que celui des marchandises et de produits miniers.Oui le train doit atteindre toutes les grandes villes et les centres miniers et les ports et aeroports nationaux,ceci pour rendre plus efficace et economiques les voyages par train et de favoriser l ecologie et la purete de l air qu on respire et d utiliser le moins possible les camions pour transporter les marchandises.Quand aux produits petroliers raffines,il est une aberration et une erreur fondamentale de n avoir pas construit des raffineries sur le territoire Algerien ,il est d une urgence extreme de la faire..la decision est politique et doit etre prise dans les meilleurs delais…c est l interet des Algeriens et de l Algerie qui l exige….il faut aussi taxer lourdement les voitures haut de gamme et favoriser les voitures electriques…

      Anonyme
      22 juin 2018 - 16 h 22 min

      D’abord, en Algérie, l’électricité est produite grâce aux hydrocarbures, C’est le pétrole et le gaz qui font tourner les turbines…
      Ensuite, ne pas avoir construit de raffineries n’est pas vraiment une erreur ou un oubli involontaire de la part des décideurs politiques. Il s’agit plutôt d’un choix qui doit certainement avoir des avantages directes, mais seulement pour ceux qui l’ont décidé. Parce que tout un chacun peut constater aujourd’hui que ce genre de choix porte directement préjudice à l’Algérie, à son économie, à son indépendance et, surtout, à sa sécurité !
      Et dire que tous les politiciens qui s’agitent en ce moment sont pour la continuité et supplient presque fakhamatouhou de rempiler pour un 5ème mandat !
      On comprend un peu mieux maintenant pourquoi on ne veut pas construire des raffineries en Algérie et qu’on tienne tant à un règne éternel de fakhamatouhou ?

    adam
    22 juin 2018 - 8 h 31 min

    Rien d’étonnant du tt, tant que les responsables quittent leurs fonctions sans rendre des comptes, tant que les pilleurs sont tolérés et s’érigent en familles, tant que le chantage est une règle, tant qu’on trouve toujours des arguments pour détourner des devises, tant….tant…rien d’étonnant du tt…il faut prier pour que les leaders se réveillent et voient le mal qu’ils font aux futures générations de leurs propres petits enfants…

    Anonyme
    22 juin 2018 - 8 h 26 min

    je n ai rien compris ,tout ce que j ai retenu c est que n importe qui fait n importe quoi ,bazar total

    tikouk
    22 juin 2018 - 7 h 19 min

    Sans avoir au préalable un plan logistique/pays on procède à l’import des voiturettes et de l’essence pour les faire marcher. Le bazar ce n’est pas seulement la fripperie mais un model de pensée qui a besoin d’un contexte clair. …

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